L’asa, pardon l’iso de base... ainsi en vient-on à la vraie question grâce à la sagacité légendaire de M. Cédric.
Autrement pour la proposition d’adoption du chat avancée de belle manière par M. JPh, pas de problème, mais pour le reste et les charmants minois en général, attention jeunes prétendants attendris, j’ai déjà donné par le passé, on appelle vite cela une épouse -je plaisante-.
En fait et pour le M8, j’exagère…
Il est ou était même possible d’en trouver pour quasiment rien même dans le grand bazar du net, en accompagnement d’un de ces remarquables petits 2.5 35 par exemple (900€ le tout hors négociation, filtre IR et petit cuir moulant compris naturellement). Personne n’en voulut… sauf votre serviteur en l’occurrence et pour le 35 précité.
Surprenant sinon révélateur, non ?
Dans ce cas, il n’y avait pourtant rien à perdre, juste ce M8 dont la cession même pour une somme symbolique n’était, il y a quelques temps déjà, pas à proprement parler « un cadeau » pour un objet destiné à servir d’élégant presse-papier à plus ou moins brève échéance ; il restera qu’en acheter maintenant un comme boîtier solo ou principal relève toujours de l’amateurisme irraisonné, traduisez de la si douce maladie qui touche celui qui aime sans retenue et certes cela ne se discute-t-il pas d’ailleurs.
Plaisir désormais trop fugace hélas… la valeur transactionnelle dans le cadre marchand -du temple, certes aussi- est, tout comme hors du cadre, autrement aussi celle qui met d'accord un acheteur et un vendeur, si ce n’est que le premier est alors supposé « cave » et le second plus subtil que jamais -je plaisante encore-, seules en vérité la finalité et les conséquences en termes de perte sèche sont donc un tantinet différentes et d’importance compte tenu que nous sommes maintenant très éloignés de la philosophie des produits inconditionnellement fonctionnels plus de trois quart de siècle après leur mise en service.
Vérité d’une étrange mais caractéristique fluctuation des prix et situation cornélienne ou s’entremêlent et se rejoignent d’un côté intérêts de gens de qualité donc fervents adeptes de la marque au désespoir d’avoir encore investi à fonds perdus, ventes factices et habituelles manœuvres de manipulation d’une absurde cotation sur les nouveaux objets numériques capitalisés « à l’ancienne » caractérisée par une brusque avalanche de cessions à titre très onéreux, de l’autre le vain espoir du nouveau talent qui tire déjà le diable par la queue en misant sur des optiques certes onéreuses mais elles au moins fiables d’acquérir un boîtier au moins durable, à l’instar de quelque D300 encore potentiellement opérationnel pour approcher le format.
Or donc et pour parler des limites du capteur, traduisez ce qui tempère dans l’esprit du sapiens cette toujours fulgurante montée en iso -quel esprit tortueux et revanchard a-t-il bien pu attribuer le seul nom d’une norme de plus à une valeur de sensibilité particulière qui eut mérité d’être explicite ?-, ces limites disais-je sont liées à une technologie, celle du matériau employé, valeur absolue qui donnera l’asa maximal, pardon « l’iso » dit de base indépendamment d’une amplification dégradant si peu le rapport signal+bruit sur bruit, de CAN et traitement plus ou moins récupérateur mais toujours destructeur.
A la vue de valeurs justement étonnement semblables sur les données constructeurs « industrielles » ou brutes si vous préférez, celles qui sont utilisées par les intégrateurs comme Leica... et que même vous pourrez consulter dans les archives de Kodak/Onsemi, d’énorme progrès n’est-il pas à proprement parler question, d’ailleurs lorsque ce sera le cas, alors oubliez vos onéreuses optiques, ce capteur plan si sensible n’en aura nul besoin, peut-être y arrivera-t-on d’ailleurs le jour où l’optique cessera d’être objet de rentabilité au profit d’une structure active si finement gravée qu’il faudra bien toujours un bon vieux film pour la produire, amusant, non ?
M8 vs M9, APS-H ou plein format était-il question ? Pour un « instantané » en condition de luminosité optimale, le format n’a pas grande importance, une taille de capteur plus petite occasionnant moins de déviation angulaire et son corollaire de différence de temps de propagation, élément dérangeant ignoré par et pour ceux qui confondent toujours film et capteurs je n’ose dire plus modernes, résolution et taille, « full frame » et performance.
KAF-10500 sur M8, KAF-18500 sur M9, la logique est autrement respectée, le dernier offrant d’emblée... une dynamique inférieure au premier, tel est le prix de la résolution et de la taille des « photosites »*, même sur un format plus grand en l’occurrence.
Ainsi je crains que pour ce 9 transitionnel, les conclusions soient hélas les mêmes : investissement encore sacrément risqué -trop-, format et résolution étant autrement et effectivement liés à l’emploi, pas au fait que cela soit mieux, ainsi la règle « technologique » générale actuelle veut que la taille des transducteurs -* ces petites cellules dites « photosites » pour l’amusement de tous et qui composent le capteur- conditionne l’utilisation en basse lumière, qu’en conséquence le petit Panasonic défroqué, pardon V-lux « forty » qui ne quitte pas la poche intérieure de ma veste de costume puisse produire d’aussi bonnes sinon exploitables prises de vues qu’un M dernier modèle sous le soleil méditerranéen oriental -mon préféré-, qu’il en ira aussi tout autrement en nocturne et sous les feux de la rampe naturellement, sinon pourquoi tous ces gens s’agiteraient-ils alors avec leurs monstres phalico, pardon mécanico-optiques dont la mode est au blanc, revêtement diurne donc, simplement pour faire plus « professionnel » me direz-vous ? Oui, certes un peu aussi.
Une électronique en retrait pour arranger le tout… enfin surtout pour s’arranger avec les chiffres et c’est bien cela le plus dérangeant.
Ainsi lorsque le sapiens cherchant naturellement à l’être et devenu dompteur par nécessité en est à forcer une surexposition écrasant tout naturellement les valeurs en haute lumière pour éviter quelque manque de discernement dans les à-plats certes occasionnel mais bien présent, il convient néanmoins et malgré la logique limitation des dégâts de s’inquiéter un tantinet, ceci étant signe avant-coureur d’une CAN décimée pour servir une trop lente ou basique électronique forçant déjà le compromis, le « .dng » officiel -traduisez celui de la fin des hostilités temps/compression façon décimation et sous forme de capitulation- étant déjà un format pour le moins simplifié, question de temps de traitement d’une information originelle alors maltraitée... or donc parler de valeur étalon pour un engin qui ne passe plus la norme même après l’étalonnage au quatrième échelon à moins d’avoir recours au mode scientifique volatile et tenu secret, excusez-moi du peu, mais j’ai comme un doute, d’ailleurs de vous à moi, c’est un peu pour cela que nous en sommes présentement au CMOS.
Du jeu des termes, de la claire compression à l’obscure décimation...
Or donc aux résultats, nous aurons pour le même nombre de pixels un .nef de course à 25Mo, un .dng « M8 » à 10 (dix!), une culmination à 18 agrémenté d’une dynamique moindre pour le M9 et ses 18 millions de photosites, chiffre fétiche donc, soit un traitement à l’arrache dont on aura peine à croire que cela soit sans conséquence… ainsi pour votre serviteur qui travaille dans le domaine du plan sans accroc, compression sans pertes d’une image brute de fonderie au contenu sensiblement aléatoire dont on voudra tirer la quintessence voulait, pardon veut toujours dire organisation de valeurs identiques, pas découpe à la serpe sous prétexte que cela ne verra pas. Notez que je ne me fâche pas, j’explique...
A croire aussi que même après lecture du livre des secrets une décennie plus tard il en faut encore une sacré paire pour aujourd’hui révéler dans notre monde marchand et d’adorateurs assortis qu’avoir acheté ce bidule tenait plus de l’obligation que de la réalisation d’un fantasme, ainsi soit-il -je plaisante toujours-.
Pour celui qui veut concilier visée à grand champ et qualité des optiques à coût d’ensemble raisonnable, le constat est hélas encore sombre, surtout lorsque les prix de l’occasion flambent sans autre logique que le manque d’information objective ou même l’excès d’ésotérisme... il reste naturellement la possibilité de tâter du Fuji X-pro pour les plus rationnels donc plus libres de leur choix ou d’attendre une version plus aboutie que le couple d'essai 8/9, a minima alternative moins pesante a quelque vénérable D3 ange ou démon de la nuit dans un tout autre style.