Au fait, sauf erreur Aperture supporte le DNG. Ni le DMR ni le M8 n'apparaissent encore dans la liste des appareils supportés (mais je ne me fait pas trop d'illusion sur la lise à jour de cette page). Quelqu'un sait / a essayé ?

Belle bête…

Merci pour ces (plus) que premières impressions. Je suis plutôt rassuré sur la vibration induite avec le nouvel obturateur : une vitesse, quand on navigue dans ces eaux, ce n'est pas excessif.

Par contre, le viseur m'étonne (mais je n'ai pas essayé le M7), n'ayant pas été fana du 28 sur le M6, je le préférerais plus serré. Il est vrai que je reste influencé par ce qu'un 50 signifie en argentique. Avec un réflexe, le temps d'adaptation est plus court

Bon, je retourne à mon Loto…

En réintroduisant le levier d'armement faisant fonction de dynamo ?

On eut ajouter un module complémentaire : une poignée ergonomique, cela devrait accroître l'autonomie.

En frottant la semelle contre un jean, peut-être peut-on récupérer de l'électricité statique…

Sinon, on peut prévoir une petite antenne paratonnerre, mais l'alimentation reste aléatoire…

Il y a beaucoup de mouvements qui produisent une énergie non récupérée (bague de diaph, etc.).

On peut réduire la consommation en remplaçant l'écran de visualisation par une ardoise avec un kit en peau de craies.

D'ailleurs, HCB a fini comme ça.

Quid du bruit de l'obturateur et, pendant que j'y suis, des vibrations ? Avec le changement d'obtu, peut-on encore espérer descendre au 1/4 ou 1/8 ?

Ce qui me préoccupe, c'est la différence qui peut y avoir entre un réflex type D70 avec un objectif stabilisé et un M8 sans stabilisé… (étant entendu que la comparaison ne se limite pas à ça, globalement, mais que je cherche une réponse sur ce point

J'ai du mal à entrevoir l'intérêt d'un levier d'armement sur un M numérique… Sur un argentique, le levier se justifie pour le niveau sonore et pour l'économie de pile. Mais sur un numérique ?

Le Sony a été fait dans la précipitation, sans aucune innovation : on a pris des pièces d'usine pour les assembler, point final. Ce que beaucoup attendent de Leica, ce n'est pas aménager un numérique dans un M, mais en profiter pour repenser le concept et donc se situer dans l'avenir (comme jadis…).

Mon zoom 70-210 Angénieux est malade. J'ai vu un docteur qui m'a dit qu'il ne voulait même pas le regarder, parce que "plus personne au monde ne les répare"… Mais vous, ô sages, savez-vous s'il existe en ce bas monde parisien de préférence un expert qui saurait désosser la bête et lui offrir un bain de jouvence qu'elle a du reste fort bien mérité pendant de belles et longues années de fidélité ?

Point rouge : puisqu'il s'agit d'un détail snobinard, ce serait bien de ne le faire que sur option (payante ;o)), parce qu'en tant qu'utilisateur d'un boîtier réputé pour sa discrétion, ça faisait tâche…
Pour le MD, tout est à réinventer – sauf la baïonnette. Qu'ils gardent la philosophie (discrétion, robustesse, fiabilité, qualité, silence, vitesse lente) et je serais content – et à nouveau Leicaiste…

Un capteur d'AF ne fait pas la différence entre l'œil et le bout du nez, par exemple. D'où l'intérêt de la retouche. Je passe souvent en MF, bien que les viseurs ne soient plus adaptés, mais il y a des aides dans le viseur. Dans beaucoup de cas, je trouve que l'AF est assez appréciable, surtout lorsqu'il est mémorisable indépendamment de l'exposition.

L'exigence des tests DxO ne m'intéresse que par ce qu'elle met en relief. En usage courant, la précision de la map n'est certainement pas si décisive, mais elle peut l'être à PO et à fort grossissement.

D'ailleurs, on pourrait se poser la question des stabilisateurs optiques, qui peuvent apporter un réel plus.

Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais je ne trouve pas étonnant que ce retard soit accompagné d'un rappel du serpent de mer, l'aide à la map.
Les mesures DxO (Fuji, D-R1) mettent en relief le fait qu'une map très précise est indispensable en numérique. Les performances de l'optique ne signifient rien isolément, elles doivent être analysées en relation avec le capteur et la partie logicielle. La moindre erreur de map fait chuter les résultats. Les nouveaux reflex me semblent très sensibles à cette donnée.
Quand on laisse entendre à l'apparition d'un appareil numérique, n'annonce-t-on pas un révolution majeure ? Le dos ne serait qu'une étape transitoire, pour permettre de faire la liaison avec les boîtiers mais aussi avec le parc optique existant ? Parce que, bien que Nikon propose déjà une assistance de la map (quand on passe en map manuelle, ou sur certains modèles avec les optiques MF), l'usage finit par privilégier l'AF.
Et je ne dis rien de la stabilisation…

Toutes ces questions me laissent septiques pour le M. D'où le fait que je les revende. Et, justement, en discutant avec mes acheteurs, en parlant du M, il est beaucoup question de map, télémètre oblige. Et là, dans ma pratique, je me rend compte que je travaille souvent au jugé, que je ne cherche pas le point comme un maniaque. Quid en numérique de cette pratique ? Quid de son pendant, avec la mesure de l'expo ? Le numérique ne tolère pas la sur-ex (Nikon sous-expose de 0,7 IL par défaut). À moins d'un capteur réellement dédié au N&B (voir livre à paraître de René Bouillot), répartissant les RVB en moyennes et hautes lumières, par exemple, la pratique type Tri-X est impossible.
Là, c'est toute la (récente) culture Leica qui est mise à mal. Hélas. Prix d'un Summicron fois hélas !

Ce que j'aime beaucoup, c'est l'écho des éclairages et les formes des tableaux… La 3e est géniale. C'est un beau thème à approfondir. La qualité de l'éclairage ne doit pas être si souvent au rendez-vous…

Je suis très sensible à ce genre d'image, alors je vous rejoins pour donner mes impressions.
La 1 me laisse un peu sur ma faim. Mon œil aboutit en bas à gauche à la zone sur-ex et sans accroche. Je rebondis sur les personnages, mais même dans la 2e version, ils ne sont que "présents", ils n'apportent pas de tension à l'image…
La 2 me ravit, mais l'élément du bas n'a pas assez de tension pour équilibrer le tout. Il s'en faut de très peu, d'ailleurs.
La 3 : oui oui oui. Elle donne envie d'en faire : dénicher dans notre environnement ces angles et ces lumières qui semblent d'un autre univers…

Quid d'une rumeur sur un R entièrement numérique et full-frame ?

Pas si déçu que ça du 500, qui n'a jamais eu bonne presse, comme les cata en général. Je ne l'ai eu, en prêt, qu'une dizaine de jours, il y a fort longtemps, mais j'ai vraiment apprécié. Léger et maniable. Pas assez lumineux (K25 à l'époque), mais sympa avec une belle lumière. L'effet de flou est un peu trop marqué, bien qu'il ne me gène pas, mais il est vraiment typé. J'étais pro, alors, et j'ai fait une couverture de magazine avec. Que demander de plus ?

Vivement de nouvelles images… Mais, pour le peu que je lise l'anglais, la partie logicielle n'est pas encore satisfaisante, d'autant plus qu'elle aura beaucoup à faire (moiré, bruit).
Pas compris la discussion sur l'espace couleur… Mais j'attends de constater de visu si (et comment) on retrouve le "rendu" Leica avec un tel capteur…

C'est long d'attendre (je suis très fier de celle-là).

Hasselblad arrête la production de l'argentique et ne poursuit que le numérique. Voilà une nouvelle qui me donne un petit coup au cœur. D'autant qu'ils ne développent qu'un système 4,5x6, et donc plus 6x6 ("avec" Imacon, l'allié de Leica en numérique)…
La "révolution" se pose donc en ces termes, économiques, strictement industriels.
Nous sommes dans une période de mutation, autant en termes techniques (le numérique balbutie : plein de promesses, pas encore mature, et de loin) que de marché, voire socialement. Il y a quelques jours, j'ai croisé des gamines qui photographiaient tout le monde dans le rue, avec leur téléphone (si j'en faisais autant, j'aurais des menaces de procès !!!). Grâce à DxO, ces jouets deviennent de vrais appareils (dont personne ne peut interdire l'accès lors des concerts, où les photographes patentés doivent cesser toute activité après trois chansons). Beaucoup de règles changent, et bien malin qui sait ce qu'il en sera dans seulement 5 ans.
Je partage certaines craintes de "la vieille garde" et suis heureux qu'elle se manifeste, et désire qu'on l'écoute. Mais… rien ne sera plus comme avant et si nous désirons que l'esprit Leica demeure, je crois qu'il lui faut plonger résolument dans le numérique, et peut-être pas seulement en adaptant à sa sauce ses vieilles recettes. J'ai un peu peur que le dos numérique du R ne soit pas une solution viable à terme.
Bon, c'était mon coup de blues de ce soir (déjà eu un après l'arrête de Bronica, il y a 2 ou 3 semaines : qui reste actif en 6x6 ?).