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Merci, Aniki !!! Désolé pour le temps de latence. Ravi de te voir aussi en forme

Merci Aniki pour ton article et bravo pour les images.
En lisant le passage sur le viseur, j'ai eu envi de remettre mon œil dans le viseur du Q.
Ça faisait trois mois que je n'avais plus sorti le Q, trop occupé par le M10-P et j'ai été à nouveau surpris par le confort et la précision de ce viseur vieux de 4 ans.
C'est sans doute dû à mon âge qui avance et ma vue qui baisse.

ps: j'ai essayé ton réglage hyperfocal, f/2.8 et moins de 1 mètre et ça marche pas...

Si je peux me permettre un avis issu de ma pratique de l'A7RIII, 47MP c'est essentiellement l'assurance d'un zoom potentiel en post production.

Bonjour Marc
Pouvez vous développer votre remarque ?
Car en utilisation normale les fi hiers restent EEEEnormes voir hors norme

Ce que je veux dire c'est que :

1- Un capteur de 47 MP ne m'a jamais posé de problème en prise de vue avec 2 cartes adaptées. J'ai des Lexar professionnal "SDXCII (10) 150MBS 1000x" que ne n'ai jamais saturées (Lexar parce que c'est la marque qui permet le mieux la récupération des données en cas de panne semble-t-il).

2- Pour les amateurs de rafales, des JPEG, qui ne sont quand même pas des bouses, règlent le problème de la digestion des fichiers selon moi. Personnellement, je n'en fais jamais.

3- En post production 47MP permettent de disposer d'une capacité de recadrage substantielle pour par exemple détacher un personnage ou un couple d'un ensemble en conservant une qualité d'image très acceptable.

Merci pour la réponse
Mais la vrai difficulté est la place sur le stockage en dur sur l’ordi et sûrement le temps de traitement ou de déchargement sur nos pôvres machines qui vont vite devenir obsolètes .
Actuellement sur mon ordi, je suis arrivé au max des capacités de stockage en ssd
il n’y a plus de plug dispo .
je choote essentiellement avec un M240 avec discernement (100/ 120 par jour avant le tri)

Bonjour, je reviens sur le viseur du Q2.
En attente de Q2, j'ai réessayé le viseur du Q récemment et reste dubitatif sur l'expérience utilisateur. En clair, je n'aime pas du tout. L'impression d'etre détaché de la scène réelle avec une image très digitale et dont la colorimétrie et la luminosité ne correspond en rien a ce qui passe devant l'objectif.
cela donne presque l'impression de ne pas savoir ce que l'on est en train de photographier.
Avez vous ce ressenti initial car il semble qu'il y ait peu de retour négatif sur ce viseur électronique.

Sur le principe tu as raison. Il y a donc des étapes à franchir en matériel de traitement et de stockage... et/ou des choix à faire sur son boitier.

C'est une tendance lourde. Canon et Sony sortiront bientôt des capteurs de 60 et 63MP. Et je ne vois pas comment la guerre des pixels pourrait s'arrêter puisque qu'il devient de plus en plus difficile de se différencier techniquement.

En même temps on voit aussi que Leica continue à ce démarquer avec intelligence (selon moi)
Le q2 n’est il pas sorti peu de temps aprés le M 10 ss pour autant que les 2 affichent les mêmes caractériques
Et il me semble clair que si l’idée qui à conduit à l’évolution du Q n’avait pas conduit au Q2 , je ne suis pas persuadé que nous aurions eu une pléthore de pisxel typiquement japonaise

Un Leica est un peu comme un Château Yquem : doux, délicieux (parait-il ), seul au monde et hors de prix.
A la différence que dans 100 ans on produira et on boira toujours ce Bordeaux, identique...

Pas optimiste pour ?

Malgré ces histoires de profils colorimétriques et de contraste, le viseur du Q2 est à km de celui du Q

Le Q utilise une technologie Panasonic totalement dépassé le LCOS (rien à voir avec le LCD du Visoflex ou du SL, qui affiche tous les pixels en même temps : 60 fois par seconde) le LCOS affiche en alternance le vert, puis le bleu et enfin le rouge 120 fois par seconde. D’où cet effet d’arc en ciel et de flickering hyper désagréable. La résolution est également à diviser par ces 3 couleurs. L’illusion fonctionne tout de même pour avoir une quasi impression de grande netteté.
Facteur aggravant, le LCOS à besoin de miroirs pour faire converger les trois images de couleurs différentes sur le verre de visée. D’où une qualité d’affichage déplorable.

L’OLED utilisé par le Q2 offre un un affichage authentiquement plus fin et surtout le verre de visée est enfin excellent, comme celui du CL.
Pour l’histoire du contraste, Aniki à raison, les ombres sont bouchées et les hautes lumières brûlées.
Il y a aussi des situations où le processeur du Q2 est débordé, préférant dégrader l’image du viseur en baissant le nombre de pixels, afin de garder un nombre d’images par seconde élevés. Un phénomène qui ne touche pas le SL, le Q ou le CL.

Il serait dommage que ce petit village gaulois de l'industrie germanique disparaisse parce que Leica a une identité propre, notamment au niveau du en rendu. Je l'ai encore constaté il y 2 jours en replongeant dans mes images et en me disant : "Les couleurs sont vraiment douces et naturelles sur cette photo. C'était quel boitier déjà ?" Réponse : M240 + Lux 50. Ça c'est précieux quand on aime les belles images.

Mais la question est toujours de savoir si le big boss prend les bonnes décisions au bon moment. On a vu que le passage au numérique s'est fait dans la douleur. Il y aura d'autres virages à prendre.

En fait Leica a raison de se lancer dans la course à l’armement. Les Pros et les amateurs avertis ont envie de se démarquer de la plèbe des smartphone biberonné à l’intelligence artificielle qui leurs court après.

Leica avec la monture L a déjà fait le choix d’aller au moins jusqu’à 60MP en APS-C et 135MP en FF. D’où les énormes optiques.
La plèbe ne pourra pas suivre l’inflation en stockage rapide et en capacité CPU et RAM. Ce qui devrait redonner de la marge aux professionnels. S’ils arrivent à exploiter le potentiel de la haute résolution.

Les galeries regorgent de tirages géants uniquement accessible aux grand et moyen format argentique ou aux MF et 24x36 numériques à très haute résolution. Et oui impossible de faire de telles productions avec un iPhone.
L’exceptionnel requiert un matériel d’exception.

Beaucoup de marques et de boitiers concurrents seront (ou sont déjà) capables de faire aussi bien, voire mieux que Leica.
Que ce soit au niveau optique, ergonomique ou technique. Y'a pas de hic.

Ce qui différencie Leica, outre la qualité de construction, discutable selon les modèles du reste, c'est d'une part le plaisir qu'a un photographe à posséder la marque avec tout ce qu'elle véhicule (ce qui n'est pas à négliger et garde toute sa légitimité), et d'autre part, comme dit plus haut, la restitution des couleurs très particulière à Leica et qui reste un must à mes yeux.

Mais gardons en tête que 80% des 120 milliards d'images produites par an sont faites à 80% avec un smartphone. Or je ne veux pas croire que ce soit 100 milliards d'images à mettre au rebut. Quant aux 20 milliards restantes, pas certain qu'une bonne partie n'aurait pas pu se contenter d'un Pixel 3.