Emile5612 a écrit :
Une posture à propos de laquelle j'aurais plaisir à vous lire : il m'est difficile de photographier l'individu miséreux (et généralement les gens qui "vont mal") sauf à avoir préalablement un véritable contact avec la personne et son autorisation.
Il m'est arrivé d'en faire très récemment à l'occasion d'un voyage.
J'ai effacé toutes ces photos.
Elles me mettent mal à l'aise.
Je n'aime pas ce que ces gens sont obligés de faire.
Et je n'ai pas aimé ce que j'ai fait non plus.
Photographier la misère la plus profonde et puis partir n'a jamais fait un "beau souvenir de vacances" pour moi, ni même une belle photo.
Je ne me sens pas l'âme d'un photo reporter. Je n'ai rien envie de dénoncer. Et lorsque je regarde mes photos je veux juste retrouver une belle émotion.
Donc photographier "une belle gueule" oui. Mais ni un mendiant, ni un infirme qui fait de la musique pour gagner quelques pièces.
Mais ce n'est qu'un point de vue.