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MessagePosté: mercredi 8 août 2012 - 18:30
par MIMI 25
Pareil pour mon grand père engagé à 15 ans dans l'armée belge et ayant été,entre autre, à Ypres lors de ces batailles et touché par ces fameux gaz.C'est ce qui l'a perdu quelques années plus tard.....
A+

MessagePosté: mercredi 8 août 2012 - 20:45
par nino199
+1 pour mon arrière grand père au tristement célèbre chemin des dames :cry:

Salut la Compagnie.

MessagePosté: mercredi 8 août 2012 - 21:53
par PéGé
Dans un petit village de l'Yonne, gravés dans la pierre il y a les noms des 5 frères de ma grand mère.

J'aime pas la guerre.

Allez donc savoir pourquoi??

MessagePosté: jeudi 9 août 2012 - 6:18
par Bertrand S
Que ce soit mes élèves ou des adultes, ce texte ne laisse pas indifférent.
Je l'utilise en début d'année pour casser la représentation aseptisée de la guerre que peuvent avoir certains élèves

MessagePosté: jeudi 9 août 2012 - 9:45
par Robert
Il faut aller voir l'exposition organisée par le centre Pompidou-Metz sur l'année 1917.
Expo très riche avec 600 pièces avec des oeuvres venant de tous les camps et la même horreur, très bien exprimée par tous.

Jusqu'à fin septembre. Remarquable catalogue. La ville est, par ailleurs, très intéressante, avec notamment une superbe cathédrale, avec ses vitraux, anciens et modernes.
http://www.centrepompidou-metz.fr/node/13872

Accessoirement, bon restau :lol:
http://www.resto.fr/restaurant/metz/el_theatris/4657

MessagePosté: dimanche 14 juin 2015 - 20:03
par Milou
"Si vous saviez pourquoi
Je suis toujours accroché au ciel
vers la lune et les étoiles
C'est pour avoir toujours les pieds en l'air
La tête en l'air
Au dessus du sol,
des lacs des arbres mais surtout des chiens
...Alors je rêve...

...
"

Des Fourmis dans les mains
Partout des gens
Le Ciel


:iboitier: M3 :iobj: Summicron 50 :ifilm: Tmax 400 :labo: Berspeed

MessagePosté: dimanche 14 juin 2015 - 21:54
par Bips
Une jolie note poétique Milou :content-anim:

MessagePosté: mardi 16 juin 2015 - 21:53
par Milou
Merci bips :content:

MessagePosté: jeudi 18 juin 2015 - 0:48
par Davidof
Milou a écrit :
"Si vous saviez pourquoi
Je suis toujours accroché au ciel
vers la lune et les étoiles
C'est pour avoir toujours les pieds en l'air
La tête en l'air
Au dessus du sol,
des lacs des arbres mais surtout des chiens
...Alors je rêve...

...
"

Des Fourmis dans les mains
Partout des gens
Le Ciel


:iboitier: M3 :iobj: Summicron 50 :ifilm: Tmax 400 :labo: Berspeed



:applaudir:

MessagePosté: jeudi 18 juin 2015 - 7:21
par Milou
Merci Davidof

MessagePosté: dimanche 20 septembre 2015 - 18:27
par a.noctilux
Le présent

le texte...

(de Pascal, Pensées, éditions Gallimard, 1936)


Est-ce-que le temps s'est arrêté :iboitier: Leica M Monochrom, Summicron 28mm,

Paris des Boulevards ...du temps qui passe.

MessagePosté: dimanche 20 septembre 2015 - 20:36
par Milou
J'aime beaucoup ce fil. Arnaud :applaudir:

MessagePosté: vendredi 22 janvier 2021 - 20:59
par a.noctilux
Merci Milou,
je viens de retrouver ce beau fil :content-anim: .

MessagePosté: vendredi 22 janvier 2021 - 21:09
par Symphorinois
Effectivement. De très belles pages.

Saisir l'instant.

MessagePosté: vendredi 22 janvier 2021 - 21:28
par Symphorinois
Par une soirée d'été.
Le soleil se couchait.
La mer était calme.
Quelques mouettes.
Un bateau sur l'horizon.
Tout semblait s'arrêter.
Et puis vint l'enfant...


:iboitier: Leica M9 :iobj: Voigtländer Nokton 1.1/50 mm :icapteur: 18 Mpix :diaph: f:1 :obtuM: 1/4000



Saisir l’instant tel une fleur
Qu’on insère entre deux feuillets
Et rien n’existe avant après
Dans la suite infinie des heures.
Saisir l’instant.

Saisir l’instant. S’y réfugier.
Et s’en repaître. En rêver.
À cette épave s’accrocher.
Le mettre à l’éternel présent.
Saisir l’instant.

Saisir l’instant. Construire un monde.
Se répéter que lui seul compte
Et que le reste est complément.
S’en nourrir inlassablement.
Saisir l’instant.

Saisir l’instant tel un bouquet
Et de sa fraîcheur s’imprégner.
Et de ses couleurs se gaver.
Ah ! combien riche alors j’étais !
Saisir l’instant.

Saisir l’instant à peine né
Et le bercer comme un enfant.
A quel moment ai-je cessé ?
Pourquoi ne puis-je… ?


Poème d’Esther GRANEK, Je cours après mon ombre, Editions Saint-Germain-des-Prés – 1981