summilux.net

Robert, après un rapide calcul, sur la base de la référence "Shirakaba" : une hypothétique utilisation augmenterait le coût de fabrication unitaire de cette publication d'une vingtaine d'euros...
Je ne crois pas que ce soit bien raisonnable.

Je tiens à sincèrement remercier tous ceux qui ont joué le jeu du Petit Crowdfunding Entre Amis. C'est un franc succès, et je m'en réjouis.

Cela étant dit, il est encore temps de commander, et ainsi pouvoir dire : j'en étais ! Mais surtout être livré parmi les premiers.
S'il ne reste qu'un exemplaire de l'édition en tirage de tête, le cahier de photographie peut également se commander seul, via la page "Livres [books]" de mon site web, par paiement sécurisé Paypal, acceptant toute carte bancaire et ne nécessitant pas l'ouverture d'un compte Paypal.
Mais si toutefois vous ne souhaitez pas payer en ligne, n'hésitez pas à m'adresser un courriel. J'accepte aussi bien les virements bancaires, que les chèques tirés en France.

Tout était prêt depuis un bon moment, maintenant que l'AFNIL m'a enfin attribué une série de numéros ISBN, l'imprimeur, selon son planning, devrait être en mesure de mettre sous presse en début de semaine prochaine, ce qui se concrétiserait par une disponibilité à compter du 18 juin.

Plus tard, il sera disponible dans quelques bonnes librairies parisiennes.

Parce que ce serait trop facile -voire pas marrant- si ça allait tout seul, une panne de la presse pendant le roulage est venue contrarier la sortie initialement prévue hier... et le technicien dépêché sur place ce matin n'a rien pu y faire. Mais comme il n'est pas question de se laisser abattre, nous avons décidé, mon chef de fabrication et moi, de changer d'imprimerie.
Nouveau calage cet après-midi, en banlieue parisienne, sous les acrobaties des pilotes s'exprimant au Bourget et dont le résultat -même si la différence est tenue- me satisfait davantage.
Un mal pour un bien ? Bref, c'est calé. Ça roule. Livraison mardi matin... Dans vos boîtes à lettres avant la fin de la semaine prochaine. Enfin.

Ah, les calages, ça me rajeunit de quelques années, tiens

Oui, j'imagine que c'est comme tout : les 100 premiers, c'est super ^^
[La patience paie... tu ne seras pas déçu.]

Je ne sais pas comment cela se passe maintenant avec les presses numériques mais, au siècle dernier, même sur de grosses Heidelberg, le dosage de l'encrage restait une épreuve de haute voltige. En particulier dans les zones "chargées", il y avait un phénomène d'appel de l'encre, une sorte d'inertie qu'il fallait savoir gérer. Bref, c'était du compromis sur chaque bande de feuille : les doseurs se réglaient tous les 10cm à peu près, si l'on décidait d'augmenter l'encrage du cyan pour un ciel en bas de page, c'était toute la bande qui en profitait. Fallait pas avoir des tons chair plus haut dans la bande sinon ça virait au cadavre.

Ça se passe que c'est bourré de capteurs et piloté par informatique pour assurer une qualité constante. Enfin, à partir du moment où un conducteur l'a réglée aux petits oignons.
Pour simplifier, j'ai balancé un fichier en niveaux de gris : pas de dérives.

Je me doute que l'informatique doit y régner en maître.
Peut-être y a-t-on perdu un peu de savoir-faire.
Je me souviens d'une brochure imprimée en 3 tons directs : un noir, un gris froid et un gris chaud. C'était somptueux, on s'était inspiré d'un bouquin d'un photographe d'ailleurs. Faudrait que je retrouve, celui-là...

Voyez ici travailler des imprimeurs presque à l'ancienne.

Oui, je me souviens de ces photos, Coignet. Tu as d'ailleurs longtemps utilisé une spatule recouverte d'encre jaune comme avatar, n'est-il pas ?

Le principe de fonctionnement de ces presses numériques n'est autre que de l'offset modernisé : un support métallique très souple placé autour d'un rouleau de fort diamètre est chargé électriquement, puis un laser opère dessus pour le décharger sur les zone ne devant pas recevoir d'encre. L'encre de son côté est mélangée avec un fluide neutre -qui l'aidera à pénétrer le papier- et des extraits métalliques afin de pouvoir la charger, elle aussi, en électricité. Sur le principe des aimants se repoussant, l'encre va se placer là où le support "insolé" n'est pas chargé. L'encre ainsi répartie est déposée contre un blanchet qui l'appliquera sur la feuille. En sortie le papier sera chauffé afin de faire évaporer le fluide. Voilà, en gros.

Ceux qui ont pu voir ce week-end le numéro zéro sorti vendredi sont unanimes : l'impression est très belle.

N'ayant pu satisfaire toutes les demandes d'édition en tirage de tête, j'ai ajouté une selection d'images publiées dans • REC | #1 sur la page de commande de tirages de mon site internet.
Le livre -seul- y est toujours en vente, ainsi dans quelques galeries et librairies parisiennes choisies.

• Galerie Taka Ishii, 119 rue Vieille du Temple, Paris 3
• Galerie In)(Between, 39 rue Chapon, Paris 3
• Librairie le Monte-en-l'Air, 2 rue de la Mare, Paris 20
• Parmi la sélection de livres du Leica Store Paris 8, 105 rue du Faubourg Saint-Honoré
• Photo Vincent, 67 rue Sainte-Anne, Paris 2

Elle est pas belle, la vie ?