summilux.net

Je voulais absolument vous montrer à quoi peut ressembler cette" île d'or ensoleillée", parfois, quand un mauvais temps venu des Açores s'installe au dessus de notre tête durant trois jours et trois nuits. Il y pleut alors sans discontinuer. Ajouter le brouillard et le vent. Le confinement n'est plus, à ces moments-là, facultatif mais d'une évidence résignée.
Armé d'un solide parapluie, je suis sorti. J'avais pris mon III(F) et son Summaron et, par précaution, également mon Rolleiflex car sa visée "par dessus" me laissait imaginer une prise de vue plus aisée et surtout une protection plus assurée pour le matériel. Bien m'en a pris: je ne m'étais pas aperçu de la buée et des gouttes de pluie sur le Summaron rendant mes photos inexploitables. Il faut dire que les éléments déchainés me faisaient ressembler à monsieur Hulot en vacances en Bretagne. Qu'il me soit donc pardonné de ne vous montrer que celles issues de mon Moyen Format.
















































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Si tu pouvais nous préparer un petit grog pour nous réchauffer...

Le 6x6 te va très bien Bernard

tu cherches à décourager les touristes de débarquer sur ton île après de dé-confinement cet été

Tu as de la chance Bernard de pouvoir continuer à faire des photos d'extérieur en période de confinement.
Je ne l'ai pas.
Sorti avec l'attestation qui va bien pour "déplacement bref" ou "promenade" je me suis fait arrêter par des tuniques bleues qui, grâce à leur sens unique de l'observation, avaient remarqué que je portais un tout petit appareil dont le côté plutôt discret est notoire : un CL et son cron 40 que j'avais emporté, comme très souvent "au cas où" car j'aime, comme toi, photographier et re-photographier mon environnement de vie.
Sorti depuis moins de 10 minutes, j'étais à quelques centaines de mètres de chez moi, donc en une zone que tu connais pour ne pas être vraiment fréquentée, ni sur le chemin de randonnée ni évidemment sur la plage.
J'ai cru bon d'expliquer que je voyais mal la différence entre le fait de marcher avec un boîtier et celui de marcher sans alors qu'en toutes hypothèses, mon appareil ne postillonnait pas (en plus, le bouchon d'objectif n'étant pas enlevé, on pouvait considérer qu'il portait un masque).
Rien n'y a fait.
Ce qui me console est le fait que, depuis quelque temps, beaucoup se lâchent sur les médias pour enfin ouvertement claironner un truisme à savoir que la haute administration française centralisée est la plus c.n du monde.

ps : bravo pour tes photos 6x6
ps2 : La Bretagne manque cruellement de pluie depuis quelques mois ... comme quoi !

Assez frappant ce deux poids deux mesures ... En banlieue nous on ne les voit pas du tout les pandores !

Je fais mes promenades dérogatoire "de santé" avec un appareil photo (bon pour ma santé mentale). Je n'ai jamais croisé un seul flic (et pas grand monde de façon générale) mais n'imaginais même pas que cela puisse poser un problème. À dénoncer en effet.

Chez les pandores comme partout il y a de tout.

Dans ma campagne reculée, je les ai croisés deux fois en un mois et demi, et ils ne songeaient pas une seconde à emmerder quiconque.

Ils sont même venus une fois voir si tout le monde allait bien, c’est dire.

Mak.

Brrr. On a du mal à y croire encore que j'ai des souvenirs de Corse sous la flotte l'été près de Morosoglaia
La 3 !

Merci à vous tous pour vos commentaires.

Un jour, au moins une fois, nous avons eu, ou nous aurons affaire à la sagacité éclairée de la maréchaussée. Ces moments-là nous mettent effectivement à la torture, mon cher Jacques, et nous font douter profondément de la nature humaine. Après tout, à ces moments-là, confinement est un joli mot...

J'ai vraiment mouillé mon III(F) la dernière fois. Il me tardait de vérifier son bon fonctionnement. C'est fait, ouf!

Le beau temps est revenu. Il reste brumeux malgré tout quelques heures le matin ou le soir...

Voici à la suite, l'entrée de jardin de Simon, une jolie osteospermum ecklonis (prévenez Stephane Marco si j'ai faux!) perdue en plein Monuments aux Morts, et un petit chat noir croisé dans une ruelle, véritable petite boule de velours aux yeux jaunes lumineux. Sa vivacité ne m'a pas aidé pour la mise au point. J'ai fait rentrer la scène dans mon SBOOI et j'ai appuyé...



PS: Robert, à Morosaglia, tu étais à dix minutes de chez moi, à vol d'oiseau. Multiplier par 5 le temps en voiture...disons que tu n'étais vraiment pas loin...


















































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La première a une douceur merveilleuse!

Mak.

Cela fait des siècles, en fait presque 1/2, que je ne suis pas revenu par là et, pourtant, que de bons souvenirs.
Je vais chercher dans les négatifs !

La première est construite comme un tableau victorien.

La troisième est du beau Bedojo !

Après la pluie le beau temps

Une balade/ballade poétique ... et triste Bernard, le monument aux morts est de circonstance et la porte du jardin est aussi une porte de sortie, ou un passage ...

Absent depuis très longtemps, j'essaye de rattraper un peu quelques années de retard.

Parcourir les nombreuses pages de ce fil fut un plaisir délectable qui a rempli mon oeil de joie.

Merci Bernard !

Merci à toi Ô Punkrocker! Je pose ma main sur ton épaule, te regarde droit dans les yeux, et te dis: "à ta vue, à l'unisson de ton oeil, mon coeur chavire de joie..."