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Exactement! il faut croiser les doigts...



















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Très bien, la HP5

Jolies, ces quatre dernières!

La position des personnages, chien compris fait que l'ensemble fonctionne très bien.
J'ai toujours aimé d'ailleurs les portraits réalisés devant la porte d'une maison.
Graphiquement, c'est un cadre dans le cadre, ce qui est plaisant.
Et puis, symboliquement, il me semble que ça peut vouloir dire : "voilà c'est par cette porte que l'on entre chez moi. Je me livre un peu à vous".

Oui, c'est vrai. Et puis j'ai très longtemps été fasciné, juste après l'avoir découvert ( ça date des années 70, c'est pas jeune!), par un livre de Paul Stand et Cesare Zavattini "un paese" auquel il m'arrive souvent de rendre hommage, ou en tout cas, de tenter de le faire.
La couverture de ce livre, désormais hors de prix, représente une famille entière devant la porte d'entrée de leur habitation du village de Luzzara, où, dans l'entrebâillement trône la "Mamma". Paul Stand travaillait à la chambre et toutes ses photos ont le parfum d'une époque révolue. Avec Giacomelli, Strand a été pour moi une grande source d'inspiration. Et puis d'autres photographes sont venus compléter et ancrer ma façon de regarder les choses.
Merci Daniel pour cette remarque qui me permet de faire remonter à la surface mon inconscient photographique...

Bonjour.

Ces images, ces commentaires m'ont fait penser à ceci :

Jean Toussaint Desanti, philosophe corse écrivait ceci : En Corse, le seuil de la maison se dit « U MUTALE », c'est-à-dire : là ou ça mute, là ou ça change, le lieu par où l’étranger devient un hôte, le point où se fait l’accueil, où le statut de l’autre se décide, où s’annonce l’alliance.
Jadis, pour franchir le seuil, il fallait d’abord déposer, contre le mur de la maison, outils, fusils, musette, se dépouiller des signes d’appartenance à l’extérieur, les laisser dehors… alors l’accueil était possible et l’alliance se scellait par une assiette pleine.

Pace e salute

Jean Jacques

Pace e salute, JJ!



je m'aperçois que sur mon post précédent le correcteur automatique m'a trompé et m'a fait involontairement écrire Strand sans le r; je rectifie donc...


Oui, vos remarques sont pertinentes. Le seuil d'une maison en dit long, raconte des histoires, et laisse toujours une trace pour celui qui se donne la peine de regarder.


Pour poursuivre la pensée de JJ, il y avait une autre symbolique en Corse, toujours en vigueur cependant dans l'esprit de chacun, c'est la symbolique de " un piattu in più" qui littéralement de traduit par "une assiette en plus" que l'on dressait systématiquement au cas où se présentait, au dernier moment, quelqu'un dans le besoin ou simplement de passage.


Il n'y a pas qu'en Corse je suppose que se meurt doucement cet esprit "humble et paysan", la puissance de feu du monde post-moderne atteignant des sommets d'individualisme inégalés.


Je me permets d'illustrer mon propos par cette image issue de mon "In Paese, le bruit du souvenir" et que je pense, vous me le pardonnerez, avoir déjà postée mais qui est une de mes préférées.























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Bonjour,

Prendre soins

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Oserais-je dire à quel point cette image traduit la réalité ? Elle associe l'accablement et le sourire/rire qui coexistent, l'un est net et l'autre est plus flou, très beau flou d'ailleurs.

Bonsoir,


Je change d'univers, mais c'est toujours la Castagniccia. Comme son nom l'indique, beaucoup de châtaigniers, mais aussi beaucoup de chênes. L'occasion parfois avec un 135 mm de saisir des geais des chênes...

















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Après le geais une jolie colombe...























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Merci JOEL...




















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Cette dernière mérite quand même que l'on se fende d'un applaudissement La colombe ,dans un registre différent me plait bien elle aussi .

Merci MITCHEL!



Un peu de couleur. J'adore la soupe de potimarron. Avant d'en tuer un, j'ai voulu le photographier, en lumière naturelle, aux heures dangereuses pour le photographe de la fin d'après midi, sur la table de la cuisine. Je voulais qu'une orange soit témoin du sacrifice...






















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Bedojo là je m'incline très bas, du grand art même en couleur