manukiev4 a écrit :
Si il sorte un CL numérique, quel capteur vont-ils utilisés, celui du M actuel. Dans ce cas, on pourrait utiliser les optiques M, mais on retomberait sur les mêmes soucis de conversion de focale et l'emploi d'un filtre IR. Ca ne serait pas idéal.
S'ils utilisaient le capteur du M8 plus les optiques ils se concurrenceraient eux mêmes, et en plus le prix d'achat serait salé, et l'encombrement du boîtier ne permettrait pas de le glisser dans une poche, et... Pour faire doublon nous avons maintenant et le M8 et le M8-2. Pas besoin d'un triplé x1'33, sauf si un plein format sort.
Par contre c'est de la contre-publicité pour Leica d'estampiller son macaron sur des compacts avec micro-capteur dont la qualité d'image laisse à désirer (par rapport à un reflex APS). Ayant eu un D-Lux 3, je sais de quoi je parle. Les résultats avec un vieux capteur 4/3 d'Olympus (en ocurrence celui du E-1) étaient incomparablement supérieurs dès la plus basse sensibilité. Dommage pour un compact si futé!
Avec l'annonce -enfin!- du Micro 4/3, il y a une occasion à ne pas rater pour faire un compact qualitatif au lieu de déguiser des Panasonic: capteur de taille raisonnable et focales fixes lumineuses dédiées. Et laissons les autres marques tourner en rond avec des produits issus du marketing et non de la passion.
Il s'agit d'élargir la gamme vers le bas sans ternir l'image de marque. Un Leica, fut-ce un compact, doit être bon: le CM est là pour nous le rappeler. Avec l'avénement du numérique non seulement l'objectif doit être bon, mais aussi le capteur et le processeur. Un micro-capteur est incompatible avec cette recherche de qualité. Les lois de la physique sont ce quelles sont et adjoindre un Venus Engine VIII ou un Digic XIV ne va pas faire grossir des photosites de moins de deux microns.
Donc la seule façon de s'en sortir c'est d'utiliser un capteur plus grand. Et voilà le 4/3, le plus petits des "grands" capteurs. Leica a bien compris la logique du numérique en dévoilant le S2. Eh bien ! , il faut appliquer cette logique au marché des compacts. Sigma a été le premier à s'être risqué avec le DP1 et maintenant le DP2. J'attends la riposte de Leica ou d'Olympus, vu que les autres marques, timorées, s'obstinent à patauger dans la médiocrité.
Et comme le fil traite sur les viseurs, les compacts "pro" sont un bon moyen de commercialiser des viseurs: un pour chaque focale fixe. Comme ça, avec des accessoires indispensables, on empoche plus d'argent pour continuer à investir dans des produits qui surpassent la concurrence
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