Je suis archiviste de métier et je confirme que vous prenez les bonnes options et précautions. N'y voyez pas une quelconque prétention, juste 15 ans de métier dans les archives et l'archivage électronique pour l'administration, alors je commence à avoir quelques notions et surtout, pratiqué 15 ans de chronologie de supports optiques, magnétiques, flash, argentiques différents.
Il faut toujours avoir en tête ces principes de base :
- duplication des fichiers (attention aux formats, plus ou moins pérennes dans le temps), sur des supports différents (serveur NAS configuré en RAID V ou VI, bandes LTO, disques durs externes),
- stockage des supports dans des lieux différents (le feu, les inondations, les vols, cela arrive),
- renseigner les métadonnées (pour s'y retrouver dix ans plus tard, éventuellement avec l'aide d'un logiciel de gestion d'image ou d'archivage),
- plus un support est lent plus il est pérenne (dans l'ordre : disque dur, bande magnétique et ... microfilm argentique !). Ne riez pas : rien de mieux, pour l"instant, qu'une belle image numérique sur une bobine de film argentique noir et blanc ! Le meilleur des deux mondes...).
Et puis surtout... n'oubliez pas... c'est pas si grave si vous perdez une partie de vos souvenirs un jour. Combien avons-nous de photos de nos grands parents, arrières grand-parents ? Cela ne nous suffit-il pas ?
Dans mon service d'archives, nous veillons sur 21 km de documents, du IXe au XXIe siècle. On n'a que 2 documents du IXe siècle. Et bien, ils nous réjouissent bien plus que les kilomètres de paperasse administrative du XXe siècle !
Edito : pour le stockage sur Cloud. Attention à prendre le temps de bien lire les 80 pages de conditions d'utilisation du service, même si elles sont écrites dans un jargon juridique insupportable. Quelques questions : qui a encore les droits sur les photos une fois déposées sur le "nuage" ? comment et quand puis-je les récupérer ? le service n'a-t-il pas le droit de les utiliser/céder à ses propres fins ? Méfiance...