Voyage à Bayreuth ou du pélerinage wagnérien en 2017

Robert
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Ile de France
Le voyage à Bayreuth fait partie de ces voyages musicaux mythiques comme Salzbourg, Aldeburgh ou Glyndebourne pour ne citer que ceux là.

1. La particularité du festival de Bayreuth est de n'être consacré qu'à un seul compositeur, et fondateur du festival, Richard Wagner.



La légende a évidemment de multiples facettes et l'endroit est bien particulier.

Bayreuth est à environ 80 km au Nord de Nuremberg, en Franconie, rattachée à la Bavière dans les suites du Traité de Lunéville (1801) qui redécoupa une partie de l'Europe,
ce qui fut parachevé au moment du Traité de Vienne en 1815..

Il faut lire le délicieux livre de Lavignac, "le voyage artistique à Bayreuth" pour comprendre le mythe, et voir aussi que rien n'a changé ou presque :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9 ... 6item.zoom.

Je me souviens aussi de l'historien Jean Favier, excellent organiste par ailleurs, racontant que, ayant promis de se prosterner après avoir passé la pancarte "Bayreuth",
il avait dû le faire sur le bitume d'une station service.

Pour ma part, j'ai eu la chance d'y aller trois fois en 22 ans et l'attribution des places repose sur un système complexe qui est une sorte de loterie mondialisée,
la demande excédant largement le nombre de places malgré une durée de 5 semaines et la taille du théâtre (1974 places).

2. L'histoire de Wagner a suscité de nombreux écrits, sur sa vie comme sur ses errances philosophiques et certains amalgames bien fondés.
Elle est, en partie, indissociable de la relation entre Wagner et son mécène, Louis II de Bavière, dont le buste précède la villa Whanfried, maison de Wagner à Bayreuth.



La villa a été en grande partie détruite pendant les bombardements de 1945 et Bayreuth a payé lourdement son rôle central dans la propagande du 3° Reich..
Wieland Wagner, fils de Siegfried et petit fils de Richard, l'a reconstruite et son frère Wolfgang a en fait don à la ville en 1973. La villa a été transformée en musée.

3. Un nouveau musée a été ouvert dans le parc, dans un style aussi minimaliste que celui de Mies Van Der Rohe qui avait déclenché un scandale
avec le pavillon allemand (encore sous le régime de la république de Weimar) lors de l'exposition universelle de 1929 à Barcelone.



4. Le musée est tout à fait intéressant, complétant la villa, l'ensemble n'évitant aucun sujet...



Le profil de Wagner et le portrait de Wieland qui a sauvé le festival

5. Le minimalisme se prête à la méditation et à l'écoute de la sonothèque exhaustive (casques Sennheiser)



6. Le musée présente aussi des éléments de décor, ici pour la Walkyrie au début du XX° siècle



7. Ou des costumes, plus récents, qui démystifient la ferblanterie associée à Wagner...



8. 75 chefs sont venus diriger à ce jour à Bayreuth, dont Hermann Levi (2° sur la rangée du haut),
que Wagner aurait voulu convertir au christianisme avant la première de Parsifal.



9. Le piano (2,10m) du beau-père de Wagner, Franz Liszt, trône dans le grand salon de la villa



10. Dans le jardin, la tombe de Wagner et de sa deuxième femme, Cosima, fille de Liszt et de Marie d'Agoult,
divorcée de Hans Von Bulow, chef d'orchestre wagnérien...



11. Créée de son vivant par Wagner et bien visible du salon.
Toute en sobriété !



12. La maquette du Festpielhaus montre bien l'importance de la partie technique,
de grande hauteur avec une scène de très grande profondeur.



13. L'accès à la colline sacrée se fait par une longue avenue, à 4 km du centre de la ville.



Le Palais des festivals ouvre ses portes le 13 août 1876, à l'occasion de la représentation de L'Or du Rhin,
début d'exécution de trois cycles complets de la Tétralogie.

14. Ce que rappelle cette plaque dans l'entrée principale



D'illustres invités sont conviés à ce premier festival : l'empereur Guillaume Ier, l'empereur Pierre II du Brésil,
le roi Louis II – qui reste incognito –, ainsi que les compositeurs Bruckner, Grieg, Augusta Holmès, Vincent d'Indy,
Liszt, Saint-Saëns, Tchaïkovski et Charles-Marie Widor.

D'un point de vue artistique, ce festival est un succès remarquable. Tchaïkovski, qui y a assisté en tant que correspondant russe, écrit :
« Ce qui s'est passé à Bayreuth restera dans la mémoire de nos petits-enfants et de leur descendance».
Financièrement, c'est toutefois un désastre absolu.
Wagner doit renoncer à organiser un second festival l'année suivante et tente de réduire le déficit en donnant une série de concerts à Londres

15. Du haut de la tribune, les musiciens appellent les spectateurs 15 mn, 10 mn puis 5 mn avant le lever de rideau en jouant
un thème/leitmotiv de l'Opéra représenté



16. On peut aussi attendre dans l'enceinte du bâtiment, essentiellement en bois



17. L'accès est strictement contrôlé, sécurité et tickets



18. La salle est d'époque, un peu balnéaire et assez banale...



19. Les sièges sont spartiates et le plancher est en bois brut



Ils sont cependant assez confortables, larges et il y a de la place pour les jambes.
J'ai toujours été frappé à Bayreuth par la qualité de l'écoute : pas de bruits intempestifs...
Le public tape des pieds sur le parquet au tomber du rideau pour marquer son approbation,
ce qui n'empêche pas les sifflets ou les huées, souvent adressés aux metteurs en scène.
Pas de climatisation et il fait souvent chaud en Bavière l'été.

20. Les entractes sont longs, une heure en moyenne, ce qui permet de se promener ou de restaurer.
L'organisation typique est la suivante : lever de rideau à 16 heures et deux entractes de une heure,
soit une fin entre 22 h et 22h30 pour les grands/longs opéras.

Le Ring (Anneau des Nibelungen) commence par un Prologue, Rheingold, joué le samedi, suivi de la première journée,
Die Walküre (La Walkyrie) jouée le dimanche, puis de Siegfried le mardi et de Götterdamerung (Le Crépuscule des Dieux) le jeudi.
Le lundi a été consacré aux Maîtres Chanteurs de Nuremberg (Meistersinger) et le mercredi à Tristan und Isolde.

Pour notre part, nous nous en sommes tenus au Ring et nous avons exploré Bayreuth et sa région, très riche !



21. La fosse d'orchestre est couverte et le son est projeté vers la scène par une espèce de conque.
Il en résulte une acoustique particulière qui permet d'entendre le moindre détail.



22. La scène est haute et profonde



Salut à la fin de la 2° journée, Siegried (mise en scène de Frank Castorf, né à Berlin en 1951)

23. Les musiciens ne sont pas en frac , sauf le chef (Marek Janowski, 79 printemps)



L'orchestre n'est pas un orchestre permanent et tous les musiciens viennent d'Allemagne, à l'exception d'un altiste (français).
Les choeurs sont plus variés.

21. Le buste de Wagner est à l'ombre sous de grands arbres



22. Il surplombe un jardin dédié aux musiciens juifs associés à l'histoire du Festival,



avec leur biographie et leur destinée, souvent terminée dans un camp, à Therezin mais aussi ailleurs.
Le musée ni les panneaux ne masquent quoi que ce soit, l'antisémitisme de Wagner ou les relations de la
famille Wagner dont Winnifred avec le nazisme et avec Hitler ("l'oncle Wolf").

23. Le buste de Cosima est plus au soleil



Elle s'est avérée encore plus antisémite, et agressive, que Wagner.
Etrange destinée que celle de cette femme qui a eu pendant 10 ans une liaison avec Wagner alors que son mari, Hans Von Bulow,
dirigeait les oeuvres de Wagner. Femme indépendante et brillante, elle s'est totalement mise au service de la cause de Wagner ensuite
(décédée en 1930).

Les deux bustes sont de Arno Breker (1900-1991), artiste officiel du Reich.

24. Le parking reflète les goûts éclectiques des auditeurs, nullement compassés...



:iboitier: Leica M Monochrom :iobj: 35 mm et 90 mm

Suite un des ces jours, avec Bayreuth et les environs !
"+1" de la part de : fabrice deutscher, Paul, usma48
SudPigalle
    Re: Voyage à Bayreuth ou du pélerinage wagnérien en 2017
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Conches en Ouche
Un reportage très romantique ; Wagner n'est pas mon compositeur favori mais reste impressionnant dans sa gestion des choeurs et des masses orchestrales . Merci , ce reportage m'a fait voyager et découvrir ce festival intimiste par sa sélection. Il pourrait même m'inciter à pousser la porte du Ring lors d'une prochaine édition.

JP
f 1.4
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Montréal
Ce reportage nous fait faire une visite très intéressante de ce festival réputé, bien documentée et accompagnée de photos de qualité.
Merci :content:
Robert
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Merci à tous les deux :smile:
golfeur27
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Eure
beau sujet, avec une mise en perspective appréciable. Pour avoir tenté pendant mes années (vainement) d'avoir des places à la loterie mondiale, je confirme que tu as de la chance d'avoir pu décrocher un ticket. Pour ceux que l'histoire (tragico-comique) du festival intéresse, lire le bouquin écrit par un arrière-petit-fils Wagner, Gottfried qui expose assez crûment tout le bien qu'il pense de sa famille durant les années noires. La veuve de Siegfried Wagner (le fils du compositeur et de Cosima, donc), Winifred, d'origine anglaise, était la plus ultra-nazie de tous et se faisait une joie de recevoir "Oncle Adolf" à Wahnfried.
L'histoire du festival fourmille d'anecdotes qui traduisent bien le léger délire qui entoure l'événement. Ainsi celle du conflit social qui faillit faire capoter les représentations, opposant Wagner aux musiciens qui exigeaient de faire leur pause casse-croûte en ville et non au théâtre (où il n'y avait quasiment-rien à l'époque). Wagner pestait contre la perte de temps mais avait fini par céder avec cette "bénédiction" : "eh bien, allez bouffer vos cornichons où ça vous chante!" (rapporté par Richard Strauss, autre habitué des lieux).
A propos du théâtre, la fosse d'orchestre qui est très originale pour l'époque (prolongement des gradins des spectateurs et en grande partie recouverte par la scène) a vite été rebaptisée "Nibelheim" (le séjour des Nibelungen dans la mythologie), ou, par certains "abîme mystique" :mrgreen:
Merci en tout cas pour ces photos
Leica M5 et SL601 - optiques M et R
Mon Flickr
Robert
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Ile de France
Il y a des milliers de livres et d'articles sur ces sujets...
Et, il y en aura d'autres. La mise en scène des "Meistersinger" par Barrie Kosky a déjà fait couler beaucoup d'encre après la première de fin juillet.

Le lieu reste unique, l'ambiance y est beaucoup moins guindée actuellement, et le Ring est quelque chose de tout à fait particulier dans l'opéra comme dans l'oeuvre de Wagner.
La "wagnérolâtrie" ne saurait être aveugle et cela n'empêche pas non plus d'apprécier d'autres compositeurs :cool:
Skogkatt59
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Lille
Beau reportage, superbement mis en valeur par la qualité des images en N&B du Monochrome. Bravo Robert !
J'ai vraiment hâte de récupérer le mien ! Cela fera bientôt trois mois qu'il est en Allemagne.
Eric


"Imaginer les choses vaut mieux que de se les rappeler"
Le monde selon Garp John Irving
Robert
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Merci, beaucoup. Il est vrai que ce boîtier est un délice et que les images sont presque toujours intéressantes, un peu malmenées par les compressions diverses sur petit écran. Les images traitées sont superbes à l'écran et se mettent très bien sur papier, en noir et blanc avancé EPSON ou surtout en piézo qui restitue toutes les nuances de gris !!!
J'espère que tu vas récupérer ton boîtier rapidement. Le nouveau capteur de remplacement est parfait, je n'ai pas vu de différence avec le précédent, voir les précédents en ce qui me concerne.

Wagner par temps gris :smile:



Je posterai ce soir une petite série sur Bayreuth, petite ville intéressante :smile:
Robert
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Depuis le 21 déc 2006
Ile de France
Bayreuth est une petite ville, 75 000 habitants, avec un festival et une université
mais aussi quelques attractions locales pour la plupart liée à Whilelmine,
épouse du Margrave de Bayreuth soeur de Frédéric II de Prusse.
Je reviendrai sur cette femme exceptionnelle un peu plus tard.

1. Liszt, beau-père de Wagner, résidait non loin de son gendre et un buste fait l'angle devant sa maison,
également transformée en musée.



2. Les deux ne sont pas très loin d'un grand parc aux grands arbres



3. Qui débouche sur le "Neue Schloss" construit par Whilelmine



4. qui contient quelques surprises, notamment la partie "italienne"
mais aussi la "salle des palmiers" servant de lieu de réunion aux francs-maçons
(il y a aussi un musée des Frei Maurer à Bayreuth)



(la salle est spectaculaire, presque "sécession"
mais je n'ai pu que photographier le plafond à la sauvette : ils n'ont pas
eu Fleur Pelerin comme ministre de la Culture)

5. La façade rappelle un peu la place Stanislas à Nancy



6. Une partie de la ville, jumelée à La Spezia et à Annecy, notamment,
est piétonnière, et on ne peut échapper à Wagner qui reste assez discret.



Bas relief représentant l'assassinat de Siegfried par Hagen,
destiné initialement à Leipzig.

7. Il y a bien quelques oeuvres modernes, non loin de l'Hôtel de Ville,
d'un fonctionnalisme années 60 assez immonde...



8. "Ich verstehe Sie" semble dire cette très gaullienne version



9. Version tisane



10. En bouteille, typique de cette région



11. Au chocolat



12. Plus élaborée, Pharmacie du Maure



13. Cette même pharmacie est très ancienne et a pignon sur rue



14. Ce dinosaure n'est pas une allusion à l'âge des festivaliers,
mais aux nombreux gisements paléontologiques de la région.



15. Le donjon de "l'Alte Schloss" sert maintenant de clocher...



16. Façades, même banales, ripolinées témoignent de la richesse et du sens
de la protection de la beauté du pays ("Heimatschutz")



17. La fabrique de piano Steingraeber n'est pas en reste...



18. Si la région est très fortement catholique, le culte luthérien y tient une place certaine,
comme ici dans la belle église protestante du centre de Bayreuth qui contient quelques beaux retables.



19. L'orgue, moderne, a une magnifique sonorité d'orgue baroque allemand.



20. Il y a même un temple réformé, sur Erlanger Strässe.



Le 14 juillet 1686 eut lieu la pose de la première pierre du temple réformé de Neu-Erlang
(d'après des plans du temple réformé de Montauban) et le 5 août le début de la construction de la première maison.
(L'abrogation de l'Edit de Nantes date d'Octobre 1685).

En promettant dans différentes déclarations, non seulement le libre exercice de la religion réformée,
mais également des avantages financiers (prêts, exonération de taxes),
la possibilité de vivre selon leurs coutumes, leurs traditions, d'ouvrir des écoles, le bilinguisme étant la règle,
mesures qui feront d'eux des citoyens de leurs pays d'accueil à part entière, les deux Margraves franconiens ne s'en tiraient pas mal...

En effet, sur les 30.000 réfugiés qui s'installeront en Allemagne (dont 25.000 en Prusse), 3.500 le feront en Franconie.
Lors du rattachement des principautés franconiennes au royaume de Bavière le 14 juillet 1810, décidé par Napoléon Ier.,
la disparition des privilèges et des concessions accordées un bon siècle plus tôt, se fit sans que les descendants huguenots
se sentent lésés dans leurs droits, ce qui est le signe le plus évident d'une intégration réussie...

Il reste une synagogue à Bayreuth, adossée au somptueux et baroque Opéra de la Margrave (qui est en rénovation jusqu'en 2018).
Une forte communauté russe est implantée.

21. Le cimetière municipal de Bayreuth se situe pas très loin et le tombeau de (l'abbé) Liszt y figure en bonne place



22. Non loin de celui de la famille Wagner



23. Non, ce n'est pas Wagner mais Maximilien II de Bavière (sur fond de "vieux" château/Alte Schloss).



24. Il y a des commerçants intéressants :smile:

Ipocamp
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Vaucluse
Tout cela m'a donné envie de me repasser le Ring de von Karajan, 1966-1970.
Merci pour ce partage très intéressant !
Robert
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Ile de France
:smile:

Superbe version de studio :smile:

Il y en a bien d'autres, dont les versions captées à Bayreuth qui restituent bien l'acoustique (Karl Bhöm, notamment).
Olivier S.
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Région Poitiers
C'est vraiment un très beau noir et blanc (bien que ce ne soit pas de l'argentique :razz: ). C'est très intéressant comme reportage. J'aime bien la forme typique des bouteilles de Franken Wein.... (Dans certains musées allemands, il suffit de payer un supplément pour acheter le droit de faire de photos). En tout cas: :applaudir: .
A bon chat, bon rat !
rax
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Lille
C'est remarquable ! Un reportage de toute beauté. :choque:
Robert
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Depuis le 21 déc 2006
Ile de France
Olivier S. a écrit :
C'est vraiment un très beau noir et blanc (bien que ce ne soit pas de l'argentique :razz: ). C'est très intéressant comme reportage. J'aime bien la forme typique des bouteilles de Franken Wein.... (Dans certains musées allemands, il suffit de payer un supplément pour acheter le droit de faire de photos). En tout cas: :applaudir: .


Merci, Olivier. Tu viendras au MM1 !
C'est vraiment la "province" et "photo verboten" sans négociation possible!!!
Robert
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Ile de France
rax a écrit :
C'est remarquable ! Un reportage de toute beauté. :choque:


C'est gentil :smile:
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