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Si vous ne connaissez pas, découvrez les photos de rue de Masha Ivashintsova, la Vivian Maier soviétique... au Leica. Une certaine grâce et une tendresse, dans l'Union soviétique des années 70.

https://www.pixfan.com/masha-ivashintsova/
https://news.artnet.com/art-world/masha-ivashintsova-1251347
https://www.meero.com/nl/news/fotografie/155/Secret_Undeveloped_Film_Found_In_Russian_Attic

Merci - presque plus fort que VM

Merci pour la découverte !

Ce genre de trésor! pour la famille et pour le monde

Oui, merci Cédric, c'est fantastique, bien qu'un peu sombre comparé à VM : la vie en URSS n'était pas rose !! Mais j'aime beaucoup.

Ce genre d'histoire est intéressante mais il faut quand même garder un peu son sens critique. On est très loin du regard photographique de VM qui elle-même n'était qu'une pâle copie d'Harry Callahan.
Le monde de l'art (et plus particulièrement la photographie) est friand de ce genre de découvertes qui sont déclinées en exposition lucratives et autres produits dérivés. On pourra s'en passer.

Ce serait dommage. D'abord car c'est une trace importante de vie, et que ses photos valent celles de bien des street photographers. Ensuite parce qu'il y a un contexte très particulier, celui de l'Union Soviétique. L'histoire de Masha est assez triste et typique, et sa mise en avant est un peu une revanche pour cette femme qui pensait qu'elle n'avait pas sa chance en tant que femme photographe en URSS.

Et elle a fini à l'asile

Tu aurais pu t'arreter a " traces importante de vie" cela suffisait amplement.

pour qu'il y ait copie, il faut déjà connaitre l'oeuvre du copié, non ???

Je dirais même plus, les deux mon capitaine

Et puis, personnellement, je ne trouve pas la filiation entre Harry Callahan et Vivian Maier, si tant est qu'elle existât.

Ahhhh....?

Je me demande combien d'oeuvres de femmes on pourrait découvrir dans le genre...

Patriarcat, mon amour? Et pour cela, l'Est et l'Ouest se sont toujours montrés aussi bons l'un que l'autre. Cela dit, l'Ouest a prétend toujours faire la leçon au reste du monde plutôt que de se nettoyer le nombril, ça fait une petite différence, tant qu'on en parle (sans vouloir dire que l'URSS était mieux, faut pas déconner!).

Mon prof' de photo avait eu cette remarque, concernant Vivian Maier que, comme elle n'avait rien fait de ses photos, ce n'était pas une véritable photographe, mais bien, effectivement, un produit découvert par un type qui l'a mis en avant pour faire du fric. Analyse intéressante en ce qu'elle montre les bêtises que l'on peut dire quand on isole les gens et leurs pratiques de leur contexte social pour en faire une analyse : il ne s'est pas une minute posé la question de savoir ce que Vivian Maier aurait VOULU faire si elle en avait eu la POSSIBILITE (qu'il s'agisse de conditions économiques, culturelles ou sociales)... le documentaire à son propos est éloquent sur ces questions : on voit des gens aisés discourir sur l'oeuvre et la vie d'une morte qui leur avait servi de boniche ou à peu près... C'est si facile!

Bref... J'aime beaucoup Vivian Maier, et le travail de son alter ego soviétique semble intéressant aussi... par contre, a-t-elle utilisé un Leica? Pas sûr : pour le même prix (ou pas...), c'est un FED ou un Zorki... Difficile d'être certain sur les photos, non?

Peu importe, mais les articles précisent que la plupart de ses photos sont au Leica IIIc , offert par son petit ami le photographe Boris Smelov. Elle avait aussi un Rolleiflex, un Zorki et un Ikoflex (on comprend qu'elle ait eu plusieurs appareils sur 30 000 négatifs).


Mieux vaut entendre ça que d'être sourd*. Donnez-lui l'exemple d'Emily Dickinson en littérature. Elle a voulu faire brûler ses manuscrits à sa mort. Maier, au moins, a tout gardé soigneusement.


*"Those who can't do, teach"
Dewey Finn