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Horacio Coppola

MessagePosté: lundi 31 juillet 2006 - 1:13
par villegas juan carlos
Bonjour,

Aujourd'hui, 31 juillet, fête son centième anniversaire le photographe argentin Horacio Coppola.
Leicaiste très connu, il a acheté son premier leica en 1938 en Allemagne.
Il a photographié (surtout) le Buenos Aires des années 30 et 40.

Cette semaine La Nación lui a consacré un article. On peut y voir aussi quelques photos.

http://www.lanacion.com.ar/edicionimpre ... _id=825116

Coppola encore...

MessagePosté: dimanche 13 août 2006 - 17:02
par villegas juan carlos
Bonjour,

J'ai eu la chance de pouvoir participer à la célébration de son centième anniversaire. Cela a été une bonne occasion pour échanger quelques mots avec lui.
Petite anecdote. Quand ils étaient revenus en Argentine (lui et sa femme, la photographe allemande Grete Stern), au début des années trente, le leica était toute une nouveauté :idea: . A l'époque, la plupart des photographes argentins (reporters) utilisaient un appareil photo (à plaques) francais, le Spido Gaumont.

Puisque le lien précédent n'est plus visible, en voilà un autre;

http://www.elangelcaido.org/fotografos/ ... ola01.html


L'Avenue Corrientes vue par Coppola et son Leica en 1935.


Re: Coppola encore...

MessagePosté: dimanche 13 août 2006 - 17:20
par Philippe D.
Bonjour Juan Carlos,
villegas juan carlos a écrit :
Puisque le lien précédent n'est plus visible, en voilà un autre
Merci beaucoup pour ce lien, très intéressant avec de magnifiques photos. :)

encore Coppola!

MessagePosté: dimanche 5 novembre 2006 - 19:36
par villegas juan carlos
Ce n'est pas exactement le même point de vue, mais c'est tout près quand même.
Soixante dix ans plus tard voilà l'évolution (?) du centre ville de Bs As.
Il ne reste que le bâtiment blanc que l'on voit aussi sur la photo de Coppola, et bien sûr l'obelisque au fond. J'ai fait la photo depuis un building situé à 100 mètres de la boîte où je travaille. (M6/35)




Malgré son âge -cent ans!- Horacio Coppola continue à faire des images avec le R3 que l'on voit sur les photos.
Peut-être le leicaiste le plus âgé du monde ?




MessagePosté: dimanche 5 novembre 2006 - 21:22
par djidji1
Bonsoir

Content de te lire Juan. Ca va ?

Amicalement

Jean Jacques

MessagePosté: mercredi 6 décembre 2006 - 15:06
par ddesbleds
Merci Juan Carlos de nous faire découvrir un photographe que, personnellement, je ne connaissais pas. En Europe, on connaît les photographes européens, américains, et puis après, quelques-uns d'autres continents, mais pas assez...

Horacio Coppola, c'est un peu votre HCB, en fait ? Pas forcément au niveau du regard, mais du poids historique...

coppola et HCB

MessagePosté: jeudi 14 décembre 2006 - 3:16
par villegas juan carlos
ddesbleds a écrit :
Horacio Coppola, c'est un peu votre HCB, en fait ? Pas forcément au niveau du regard, mais du poids historique...


Tu sais, en réalité Horacio Coppola est un photographe pas très connu en Argentine. Cette année on a beaucoup parlé de lui à cause de son anniversaire.

Au niveau du regard, je le rapprocherais plus d'André Kertész, sujet plutôt éloigné, predominence de la forme, géométrie de l'espace...
Ceci dit, je crois que notre Coppola n'est pas à la hauteur de Kertész.

Sinon, il y a deux semaines il vient d'apparaître un bouquin de lui et de Facundo de Zuviría. Le Buenos Aires des années trente photographié par Coppola. Et dans la deuxième partie, le Buenos Aires de nos jours, photos de Facundo de Zuviría.




Edité par Larivière. Voilà, un francais qui édite des livres photo en Argentine :wink:

MessagePosté: jeudi 14 décembre 2006 - 16:17
par ddesbleds
Merci Juan Carlos pour tes précisions.

Quel est le photographe argentin le plus connu ?

pas facile

MessagePosté: samedi 16 décembre 2006 - 14:00
par villegas juan carlos
ddesbleds a écrit :
Quel est le photographe argentin le plus connu ?


Bonjour,

Question difficile :?

Je pense qu'en Argentine on n'a jamais eu un photographe que se détache du lot. Il y a eu de bons photographes, il y en a encore, mais pas plus que cela. C'est à dire qu'ici on n'a pas l'équivalent d'un Salgado (Brésil) ou du chilien Sergio Larrain.
Mais j'aimerais citer un jeune photographe (qui pourrait très bien être un summiluxien :wink: ) qui travaille dans la presse locale. Il vit - modestement - de la photographie. Il s'appelle Eduardo Longoni. Son site;

http://www.eduardolongoni.com.ar/sitio/index.php

Horacio Coppola

MessagePosté: mercredi 14 novembre 2007 - 20:51
par Inthebox
Salut Juan Carlos !
Voilà longtemps que je voulais t'en parler mais ne suis parvenu à remettre la main sur ce fichu bouquin qu'aujourd'hui. Je veux parler de "Viejo Buenos Aires, adios", avec cent photos d'Horacio Coppola prises en 1936, accompagnées d'un texte de Juan Francisco Giacobbe, publié en 1980 par la Sociedad Central des Arquitectos (je suppose que tu dois l'avoir dans ta bibliothèque). Je l'ai acheté en avril 1981 dans une librairie de Florida. Si la qualité de l'impression laisse à désirer, les photos de Coppola n'en restent pas moins superbes.
Ce fut l'un des voyages les plus délirants qu'il m'ait été donné de faire. Jamais je ne suis sorti aussi vite d'un aéroport. Il faut dire que, ce qui n'était pas prévu, le n° 2 des renseignements de la Marine, un certain Osvaldo Hector Pingitore, m'attendait à Ezeiza, au pied de l'avion. Aussi sec, direction Palermo, avec passage au ralenti, en cours de route, devant l'Ecole de Mécanique ; le moment précis où il me lâche : "Ici, en Argentine, on aime beaucoup les steaks..." Décalage horaire et un peu trop d'alcool dans le 747 obligent, je lui réponds illico : "Ah, oui !, les steaks de disparus !" Une saillie d'un goût déplorable, qui a eu cependant le don de le faire s'esclaffer : "Si, amigo, si, les steaks de disparus."
Bon, après une entrevue avec le général Roberto Viola, le dernier des généraux - euh, non, le dernier, ce fut Galtieri - où je n'avais le droit de lui poser qu'une seule question "d'ordre culturel" - je lui donc demandé ce qu'il pensait du tango, et, après un instant de stupeur, il m'a, je dois le reconnaître, répondu avec beaucoup de chaleur et de passion (j'ai encore la version "taquigrafica" de cet entretien). Plus d'autres encore, avec, par exemple, un capitaine que l'on avait mis à la tête de Proartel-Canal 13 et ne se cachait pas pour clamer qu'il n'y connaissait rien en matière de télévision et se demandait pourquoi, diable, on l'avait foutu à cette place. Plus, quand même, un homme délicieux, José Maria Pena, architecte et directeur du musée de Buenos Aires, qui, pour manifester son opposition à la junte, n'avait rien trouvé de mieux que d'organiser une exposition de... pots de chambre, et qui m'a fait découvrir quelques boîtes à tango extraordinaires.
Bref, dix jours après et beaucoup de trajets en Ford Falcon sans plaques d'immatriculation, le sieur Pingitore est venu me chercher à l'impromptu
au Libertador pour me mettre dans le premier avion en partance pour Madrid et Paris. Je posais trop de questions idiotes.
Ce fut "un temps déraisonnable", comme l'écrit Aragon.
Pas grave. J'ai aimé Buenos Aires, et j'aime la façon dont tu aimes, toi, cette ville et sais nous le faire partager par tes clichés ou tes textes.
A un de ces jours. Amitiés.
JP

MessagePosté: mercredi 14 novembre 2007 - 21:08
par danyves
Juan Carlos,

Merci pour ces liens.

MessagePosté: samedi 1 décembre 2007 - 8:30
par Invité

Message supprimé à la demande de son auteur.

MessagePosté: samedi 1 décembre 2007 - 19:01
par Inthebox
Veinarde ! De Londres, dis-tu. Mais par quelle voie ?
Heureusement, Juan Carlos s'occupe en ce moment de me faire parvenir cet album à partir de BA. :wink:

MessagePosté: dimanche 2 décembre 2007 - 8:20
par Invité

Message supprimé à la demande de son auteur.

MessagePosté: dimanche 2 décembre 2007 - 9:39
par Inthebox
Merci, Nathalie. Oui bien sûr, Amazon.co.uk.
J'ai regardé sur le site et n'en ai vu qu'autour de 75 livres. Cher. Directement chez Larivière, il revient, port non compris, à 39 euros, ce qui fait tout de même une grosse différence...