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MessagePosté: vendredi 31 juillet 2020 - 18:28
par Schnoor
Bonsoir,

Après quelques utilisation de mon IIIf, je remarque que l'on se fait à estimer la lumière ambiante.

Toutefois après avoir utilisé le M5 et sa mesure de lumière diabolique, je me dis qu'un posemètre, parfois cela serait bien.

J'ai une application pour smartphone apple qui est pas mal, mais une mesure avec l'iPhone quand on a un III dans la poche, cela casse l'ambiance

Sur le fil des vissant (que j'ai pas voulu détourner) vous parlez du Sekonic L408 et sur la Bay, j'ai aussi vu des Minolta autometer (je me rappelle que mon Minolta 7xi avait le don pour les couleurs).

Quel sont vos habitudes ?

MessagePosté: samedi 1 août 2020 - 10:18
par amansjeanphilippe
Hello
utiliser Sekonic L408 ou des Minolta autometer va aussi casser l'ambiance...
ce sont certainement de très bonne cellules, mais bien modernes!
Si on veut rester dans le vintage, il y a de très beau modèle "weston" en version leica tout à fait contemporaines, parfaitement octogonale et 100% bakélite. Elles sont au sélénium avec parfois des soucis de connexion... surtout sur les modèles post 1970 (question de qualité du travail???)
Personnellement, en posemètre moderne, j'aime bien la digiflash de gossen. C'est petit, rapide à utiliser et lire et pas trop cher.
Demain sortie photo "argentique" avec MP-4 + RPX-25 et weston euro-master V (mais j'ai un appareil pour les contrôler).
J'ai fait une vidéo sur les posemètres à main...

Autre solution, la voigtländer VC-II qui se glisse dans la griffe porte accessoires mais elle ne fait pas la mesure incidente (fonction indispensable pour un posemètre à main, selon moi) et est un peu trop cher à mon goût.

J.Ph.

MessagePosté: vendredi 7 août 2020 - 16:44
par Laurent B
J'ai deux sekonic, une L208 toute petite à aiguille (peut-être que ça casse moins l'ambiance ?) et une 408, franchement plus polyvalente (flash, spotmetre (les puristes me diront qu'il a un champ un peu large mais ça me suffit, le spot à 1° j'ai donné pendant la période grand format)

Au final la 408 est largement la plus utilisée sauf si je veux être léger et peu encombré (un vissant, 3 optiques et cette cellule , c'est vachement compact)

MessagePosté: vendredi 7 août 2020 - 18:49
par a.noctilux
Sekonic L408, à voir/découvrir et surtout l'apprécier après une réelle utilisation :wink:

Sur le fil voisin ... par-là
a.noctilux a écrit :
hors sujet ...

Une Sekonic L408 semble "grosse" mais il faut l'utiliser pour la comprendre, surtout en comprendre les fonctions.
Une seule pile LR6 qui dure longtemps, à volonté incident/réfléchie/spot 5° , "collecteur" qui devient "plat" en tournant un bouton (une première), flashmètre,
et bien d'autres possibilités à découvrir.


j'ai aussi une spotmètre 1° largement plus difficile à "appréhender" (utiliser ! ) quand c'est sa seule fonction en place de plusieurs types avec la L408.

Re: Posemètre pour vissant

MessagePosté: vendredi 7 août 2020 - 20:25
par benjadu63
Des sites comme ebay ou leboncoin regorgent de petites cellules que l'on trouve pour 10 ou 20 balles.
Pour ma part, j'ai une petite Pixcolor qu'un copain m'avait donnée, mais qu'il avait, de mémoire, payé 5 euros. Elle a juste un diaphragme d'écart par rapport à des cellules modernes. Quand on le sait...
Et j'ai donné à une jeune collègue qui se lançait dans l'argentique une petite Gossen sixtino 2, qui tient dans le creux de la main et peut se monter sur la griffe porte-accessoire de nos vissants. Elle était pile-poil juste et je l'avais chinée 5 euros en vide-grenier.
Comme quoi... on peut mesurer la lumière sans se ruiner, ni s'encombrer, tout en restant dans un trip slow-photography.... ;o)

MessagePosté: vendredi 7 août 2020 - 21:34
par a.noctilux
Benja a raison pour une petite cellule bon marché et "amusante/adaptée"à l'utilisation de vissant.

- pas exactement une cellule, mais apprendre à s'en passer en se servant durant un certain temp Expomat


- j'ai aussi essayé une cellule-bijou achetée à Bièvres 5€ ... Sixtomat


MessagePosté: samedi 8 août 2020 - 10:37
par AAA
En sélénium : Weston Master Universal 1940, jamais pris en défaut, un bon exemplaire probablement. J'ai bien aimé aussi le Sixtomat mais un choc a fait tomber l'aiguille dans l'appareil.

En CdS : Lunasix 1975 ou Sixtar (cadeau) selon les envies du jour.

En silicium, le Mastersix est une bête de course qui peut tout faire, et encore plus avec les accessoires adaptables, mais je ne me suis jamais habitué à son volume et à une certaine rigidité dans l'usage.

Re: Posemètre pour vissant

MessagePosté: samedi 8 août 2020 - 12:58
par benjadu63
citation :
pas exactement une cellule, mais apprendre à s'en passer en se servant durant un certain temp Expomat


Ouiiii c'est extra cette petite règle d'expo en papier !
Et puis c'est un petit bricolage amusant à réaliser : un bout de bristol, un cutter, un bâton de colle et zou ! Tu as une cellule en 10 mn.

MessagePosté: dimanche 9 août 2020 - 9:20
par BrunoLN
Le posographe Kaufmann bien sûr !


(verso : "vues d'intérieur")

Peu coûteux et peu encombrant, il vous tirera de toute situation.
Breveté SGDG, méfiez-vous des contrefaçons et exiger l'original

MessagePosté: dimanche 9 août 2020 - 11:00
par a.noctilux
Ah les Autochromes, j'aimerais bien en utiliser.
J'ai ainsi quelques plaques (pas de moi) stéréo en portraits et paysages.

Très bel objet ce Posographe,
en utilisation actuelle, émulsion actuelle, c'est "utilisable" ?

MessagePosté: lundi 10 août 2020 - 8:41
par BrunoLN
A ma connaissance, le principe de la lumière n'a guère changé, non plus les émulsions argentiques : donc c'est utilisable !
Bon, il faut quand même adapter les notions d'émulsions "rapides" ou "ultra rapides" à nos ASA, avoir un peu de temps, de préférence une chambre avec trépied et il est indiqué d'opérer en redingote et chapeau melon avec un chronomètre (à gousset).
Comme tu dis, ça reste un sacré objet, historique et à ce titre toujours intéressant.
Quant à l'autochrome, de profundis et impermanence de toute chose (poser 60 fois plus, c'est quand même pénible !)

MessagePosté: lundi 10 août 2020 - 16:22
par Schnoor
Merci pour tout vos conseils !

MessagePosté: lundi 10 août 2020 - 18:40
par Patrice
BrunoLN a écrit :
Le posographe Kaufmann bien sûr !
Peu coûteux et peu encombrant, il vous tirera de toute situation.
Breveté SGDG, méfiez-vous des contrefaçons et exiger l'original


J'en veux un... :content-anim:

MessagePosté: lundi 10 août 2020 - 19:12
par amansjeanphilippe
Hello
j'en ai un, c'est effectivement très sympa à utiliser...
...et très instructif quant aux critères déterminants à l'exposition.
Par contre, les sensibilités de l'époque étaient vraiment basse.
Pour ceux que cela intéresse, il y a une version pour le cinéma pas vraiment utilisable pour la photo.
J.Ph.

MessagePosté: mardi 11 août 2020 - 9:34
par BrunoLN
Jean-Philippe, je suis preneur si tu as des infos sur la sensibilité des émulsions passées. rapide, extra-, ultra-, oui mais en ASA ?

Sur le bouton d'armement des Leica à vis, la sensibilité ne dépasse pas 125 ASA en 1950, presque la sensibilité minimale d'aujourd'hui. Les sensibilités courantes étaient donc basses.
En même temps, l'industrie avait gagné le pari de l'instantanéité dès l'apparition des émulsion gélatino-argentiques.

(Auguste Lumière en 1889)
certes avec beaucoup de lumière, un matériel au top, un opérateur pro etc.

Merci pour ce forum ! Bonne journée à tous