Entrée initiatique

Paradoxal
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Hola !! Doucement, les amis ! :lol:
Je n'ai pas dit qu'il ne fallait jamais se servir de ses anciens vissants.
Je le fais à l'occasion et ce, avec un réel plaisir.
Mais ce que je voulais dire c'est que faire de la photo avec un II ou un III, par exemple, c'est procéder d'une autre manière, lentement, avec douceur en quelque sorte. Il ne faut pas être pressé car tout se fait un peu plus lentement. C'est même un peu plus délicat.
Ce n'est plus "shooter" comme on le dit ici, mais photographier avec délicatesse.
Avec SBOOI ou SBLOO encore mieux d'ailleurs ! :wink:
Paradoxal
Jean D.
    Retour épisodique à l’ancienne...
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Bonsoir !
Ekreviss a écrit :
(…) le 1/1000e du IIIa est devenu des plus utile, car rares sont les gens qui carburent aujourd'hui au 25 et 40 ASA ! (…)
C’est vrai et on ne peut que déplorer cette "inflation" de sensibilité nominale, assez incompréhensible… Cependant, grâce à toi qui m’a gentiment offert une cartouche d’ADOX 25 dont tu me vantais la qualité, j’ai récemment renoué avec la faible sensibilité d’antan ; j’ai jadis commencé la photo en N&B avec de l’AGFA Isopan dont la sensibilité, "normale" à l’époque, était seulement de 15 ASA (initiales de American Standard Association, le terme ISO n’existait pas) ; ce film ADOX 25 m’a livré une magnifique gamme de gris et des détails extrêmement fouillés, mais évidemment j’ai parfois opéré par temps gris au 1/30ème à pleine ouverture (f:3,5), cela changea mon habitude !

Paradoxal a écrit :
(…) Penses-tu que les possesseurs de modèle II s'en servent effectivement ou goûtent simplement au plaisir de posséder un objet exceptionnel ? (…)
Ces deux attitudes doivent exister, selon les personnes… Mais pourquoi renoncer à faire fonctionner un ancêtre aussi emblématique ? Je te devine d’ailleurs motivé, comme je le suis moi-même… :wink:
Evidemment « utiliser un M ou un R avec cellule et viseur plus moderne (…) semble tout de même plus pratique », mais cela n’empêche pas un retour épisodique à l’ancienne, afin de se faire plaisir en appréciant in vivo l’évolution du Leica ! Tu l’écris très bien, « ce n'est plus "shooter" comme on le dit ici, mais photographier avec délicatesse »… Souvenons-nous que le matériel Leitz très ancien demeure parfaitement opérationnel en admirant, par exemple, les magnifiques images prises par Jean-Yves avec ce Leica III équipé d'un Summar f:2/5 cm, l'ensemble datant de 1936…

Jean D.
Filament
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Jean D. a écrit :
C’est vrai et on ne peut que déplorer cette "inflation" de sensibilité nominale, assez incompréhensible…


Au contraire, cette « inflation » et parfaitement compréhensible. Elle est du, à mon avis, à l'envahissement du marché par les reflex japonais qui ont tous été équipés de zoom peu lumineux. Au moins autour des années 90 et après bien sur.
Bertrand S
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C'est grâce à mon Leica III avec son 1/500 déréglé que j'ai découvert la PAN F plus Ilford
aulmandin
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Filament a écrit :
Jean D. a écrit :
C’est vrai et on ne peut que déplorer cette "inflation" de sensibilité nominale, assez incompréhensible…


Au contraire, cette « inflation » et parfaitement compréhensible. Elle est du, à mon avis, à l'envahissement du marché par les reflex japonais qui ont tous été équipés de zoom peu lumineux. Au moins autour des années 90 et après bien sur.


Oui, c'est bien ça, passer à des zooms peu lumineux: incompréhensible! :lol: :wink: :arrow:

pour ajouter mon caillou à l'édifice, j'avoue utiliser un zorki 4 ou un Periflex avec plus de bonheur que mon Bessa R, pourtant rudement plus efficace! (ou tout du moins un bonheur bien différent, et délectable! :D )


alors, à quand le Leica vissant? :wink:
Jérôme
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77 - Melun
Possedant un Bessa R et un Leica III, je confirme ce que dit Aulmadin : le Bessa R est bien plus efficace que le Leica, mais le maniement de ce dernier apporte un tel plaisir que, du coup, j'ai l'impression de faire de meilleures photos :D
Et le Bessa reste maintenant au placard ! :cry:

Et j'ajoute qu'avec le Bessa je pouvais garder mes lunettes sans risquer de les rayer. Ce n'est pas le cas avec le Leica :twisted: (même avec un SBOOI), ce qui ne facilite pas les choses (je peux faire la map et viser sans lunettes, mais impossible de régler diaph et vitesse !)
Et pourtant...... j'enlève mes lunettes, je le remets, je les enlève.....
La passion du vissant n'a vraiment rien de rationnel :lol:
aulmandin
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je crois tout simplement qu'il ne faut pas négliger la sensation en photographie! Surtout pour ce qui est des photos où on a le temps, comme le paysage, ou lors d'un portrait, où le contact est important.

En reportage, par contre, un appareil efficace me semble indispensable... mais après tout, les vissant étaient justement des appareils de reportage avant tout! :D
michelangelo

Message supprimé à la demande de son auteur.
Paradoxal
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JFK a écrit :
pourquoi avoir besoin un SLOOOBmachin chose ? :oops: :oops: :oops: ), puis je déplace mon regard dans le viseur du télémètre:

JFK, tu vas te faire assassiner, comme ton homonyme!! :evil: :lol: :lol:
Paradoxal
Jérôme
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77 - Melun
J'ai remplacé l'oculaire d'origine par une réplique en plastique (mais j'ai conservé précieusement la pièce d'origine :wink: )

Mon SBOOI était déjà équipé, lorsque je l'ai acheté, d'une protection (d'origine, semble-t-il). Mais, comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire ici, le risque vient des petites griffes recourbées qui, même si le SBOOI est engagé bien à fond, font saillie. Je pourrais fixer une protection sur ces griffes mais, de toutes façons, on profite mieux du SBOOI et du cadre flottant dans l'espace sans lunettes !

A l'époque des vissants, les verres de lunettes étaient minéraux, donc plus épais et plus lourds.... mais résistants aux rayures. Les verres organiques ou polycarbonates c'est fin, léger et résistant aux chocs ..... mais gare aux rayures ! (on ne peut pas tout avoir !)
Filament
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JFK a écrit :
Oui, ce qui m'a ébloui dans le IIIa c'est cette double mesure: je cadre, dans un viseur ultra-lumineux (pourquoi avoir besoin un SLOOOBmachin chose ? :oops: :oops: :oops: )


Peut-être as tu la chance d'avoir un superbe viseur sur ton IIIa, moi avec mes lunettes, je préfère utiliser le SBOOI.

Pour info :

SBOOI = viseur 5 cm
SBLOO = viseur 3,5 cm

Si tu veut utiliser un grand angle comme un 3,5 cm (35 mm maintenant) il te faut le viseur ou alors tu cadre avec le 50.
Ekreviss
    Re: Le "Couplex", stade capital de l’évolution du
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Paradoxal a écrit :
Penses-tu que les possesseurs de modèle II s'en servent effectivement ou goûtent simplement au plaisir de posséder un objet exceptionnel?
Utiliser un M ou un R avec cellule et viseur plus moderne me semble tout de même plus pratique.


:?:

Ben, en ce qui me concerne, c'est les deux: le plaisir de posséder un objet exceptionnel ET de l'utiliser.

Sujet évoqué 1000 fois:
Il ne s'agit pas d'être "plus pratique", il s'agit d'avoir un feeling avec un appareil. Et personnellement, cela va du Leica I au moyen format, en passant par les copies, les M et le Contax G. Mais pas de reflex. Jamais de reflex.

Et la question de la cellule a également été maintes fois discutée: sans cellule: risqué mais liberté; car on déclenche sans se soucier de l'exposition. Elle est pré-réglée. Semi-auto: sécurisant mais dur parfois de suivre ce que dit l'appareil en situation de reportage. Auto: idéal en situation stressante, mais avec les désavantages: piles, sensibilité au froid, éléctronique...

Les grandes images naîtront d'une situation de "bien être", où le photographe ne fait qu'un avec sa machine, qui ne sera plus un obstacle, mais le prolongement et l'interprète le plus fidèle de son regard.

Bonne nuit,
Ekreviss
Marc-A.
    Re: Le parcours...
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Félicitation pour le IIIa! C'est un très beau boîtier, et très discret pour la photo de rue.

Régis H a écrit :
car "...ici tout n'est qu'ordre et volupté".


"là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe, calme et volupté" :wink:
J'ai fait une photo avec une boîte en fer et un caillou.

Galerie Summilux: Portraits

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grardph
    Re: Le "Couplex", stade capital de l’évolution du
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Vosges
Ekreviss a écrit :
Les grandes images naîtront d'une situation de "bien être", où le photographe ne fait qu'un avec sa machine, qui ne sera plus un obstacle, mais le prolongement et l'interprète le plus fidèle de son regard.


Et en cela, bien connaître son boitier, s'en approprier l'ergonomie de façon quasi automatique et réflexe, déclencher de façon instinctive sans hésiter sur la position des commandes, c' est primordial pour se libérer de l' outil et de réserver pour le regard.
a.noctilux
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Vieux briscard
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La grande différence avec "du matériel plus efficace", on n'a droit qu'à UNE prise (la bonne!) avant d'être prêt pour la suivante. Nous sommes bien loin des 10 images/s * que permettent les boîtiers efficaces :!:

Rabaisser le Leica vissant, pour tourner le bouton de réarmement de l'obturateur, me permet:

- de préparer la vue suivante avec la "vraie vision réelle" (et non à travers le viseur aussi lumineux soit-il !)
- éventuellement continuer la conversation avec mon sujet (en portrait) sans me cacher derrière mon boîtier


Arnaud


* la plupart du temps = 10 images /s "sans intérêt par excellence" pour cause de choix aléatoire du "moment décisif par l'appareil"
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