Posté: jeudi 9 août 2018 - 14:26
Bonjour !
Ceci se passe chez mes voisins paysans qui m'ont annoncé la fin prochaine de la traite de leurs vaches normandes.
Ils ont envie de raccrocher, lassés qu'ils sont des règlements et complications administratives.
C'est Agnès, la mère qui se charge de cette traite deux fois par jour.
1.
2.
3.
Ils m'ont dit vouloir arrêter, et pourtant ces veaux représentent un bel avenir.
Je souhaite qu'ils reprennent courage, car sans cette activité notre environnement y perdrait beaucoup.
4.
Note au sujet des photos : il y a dans cette étable une ouverture vitrée dans le toit.
Une belle lumière tombait ce jour-là sur la scène, d'où cette forte luminosité.
Pour compléter cette histoire, j'ajoute ces trois photos...
Le lait recueilli n'ira pas à la laiterie.
Les camions-citernes ne viennent plus au village.
Justification des laiteries : "Trop peu de lait", "Pas d'accès permettant le passage de nos camions", etc, etc.
Même chez un ami qui a 400 bêtes, c'est le même refrain. Plus aucune ferme ne fournit dorénavant de lait.
Que font-ils alors de ce lait ? Eh bien parbleu ! Ils le donnent aux veaux qui s'en trouvent fort bien.
Ils barattent quand même un peu de crème et font du beurre, mais pour leur seul usage personnel.
J'ai sorti l'autre jour du meuble où il était rangé le livre de Raymond Depardon : "La Terre des Paysans".
J'ai eu la surprise d'y lire une réplique que j'avais un peu oubliée, je dois dire.
Voici les mots adressés à Ambroise Ouillon, un paysan de Haute-Loire par un gars de la laiterie du coin : "Les petits comme vous, on n'en veut plus.
On en a marre de descendre le 15 tonnes dans la merde pour cinquante litres de lait".
Cela nous ramène à ce qui se passe ici dans ma région.
(Voir ci-dessous les entrées de lumière dans le toit dont je parlais plus haut)
5.
Un spectateur attentif ne perd pas la scène des yeux et attend le moment...
6.
... Le moment d'inattention d'Agnès et hop, il a le nez dedans !
7.
Leica M5, Summilux 35 préasphérique de 1992, Kodak Tri-X 400
Ils ont envie de raccrocher, lassés qu'ils sont des règlements et complications administratives.
C'est Agnès, la mère qui se charge de cette traite deux fois par jour.
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Ils m'ont dit vouloir arrêter, et pourtant ces veaux représentent un bel avenir.
Je souhaite qu'ils reprennent courage, car sans cette activité notre environnement y perdrait beaucoup.
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Note au sujet des photos : il y a dans cette étable une ouverture vitrée dans le toit.
Une belle lumière tombait ce jour-là sur la scène, d'où cette forte luminosité.
Pour compléter cette histoire, j'ajoute ces trois photos...
Le lait recueilli n'ira pas à la laiterie.
Les camions-citernes ne viennent plus au village.
Justification des laiteries : "Trop peu de lait", "Pas d'accès permettant le passage de nos camions", etc, etc.
Même chez un ami qui a 400 bêtes, c'est le même refrain. Plus aucune ferme ne fournit dorénavant de lait.
Que font-ils alors de ce lait ? Eh bien parbleu ! Ils le donnent aux veaux qui s'en trouvent fort bien.
Ils barattent quand même un peu de crème et font du beurre, mais pour leur seul usage personnel.
J'ai sorti l'autre jour du meuble où il était rangé le livre de Raymond Depardon : "La Terre des Paysans".
J'ai eu la surprise d'y lire une réplique que j'avais un peu oubliée, je dois dire.
Voici les mots adressés à Ambroise Ouillon, un paysan de Haute-Loire par un gars de la laiterie du coin : "Les petits comme vous, on n'en veut plus.
On en a marre de descendre le 15 tonnes dans la merde pour cinquante litres de lait".
Cela nous ramène à ce qui se passe ici dans ma région.
(Voir ci-dessous les entrées de lumière dans le toit dont je parlais plus haut)
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Un spectateur attentif ne perd pas la scène des yeux et attend le moment...
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... Le moment d'inattention d'Agnès et hop, il a le nez dedans !
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Leica M5, Summilux 35 préasphérique de 1992, Kodak Tri-X 400