Posté: dimanche 5 mai 2013 - 12:42
Bonjour !
Etranger au paradis
L'étranger,le voyageur,la différence visible,on le repère au premier coup d'oeil pas seulement à cause de son appareil photo ou de ses vêtements,
mais par sa manière un peu gauche d'être dans une société qu'il ne maitrise pas,dont il ne connait pas les codes.
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Du coup il est emprunté,maladroit,il s'émerveille ou s'offusque de tout,a l'air béat ou au contraire complètement paumé,il est un peu comme un étranger au paradis !!!
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A travers lui on peut entrevoir avec plus de clarté ce qui nous lie indéfectiblement à un pays,une"terre",un"monde"
qui est le notre quoi qu'on veuille bien en penser.
l'étranger accomplit parfois de singulières danses rituelles,comme un ballet,une chorégraphie réglée à l'avance,immuable,
répétée inlassablement par des générations de visiteurs,comme un automate.
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Etre un étranger au paradis ... la différence remarquable
le voyage,cette expérience très instructive de ce no man's land,cette parenthèse dans notre vie,l'autre coté du miroir,
peu importe"l'amour"que je peux vouer au pays que je visite,tôt ou tard vient ce moment ou je ressens une lassitude
et une grande envie de revoir ma tanière,d'humer l'air du pays ... mon chez moi.
Ce besoin presque surnaturel,ce malaise qui m'assaille et qui me fait aimer ardemment mon quartier,ma ville,jusqu'au petit détail insignifiant
auquel je ne prêtait aucune attention jusqu'ici.
je finis même par aimer les travers et les défauts de la société et de mes concitoyens,je m'aperçois à quel point je suis"attaché"à ma culture.
Et je dis attaché non pas d'une manière affective mais bien dans le sens ou je suis"possédé"par elle ...
Je suis un de ses"enfants"malgré mes réticences à l'accepter parfois.
Je ne peut être heureux sans elle,comme un animal qui ne peut être heureux que dans ses petits rituels quotidiens accomplis chaque jour...
comme une éloge de la dépendance.
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A l'étranger,dans ces moments là,quand ce besoin me saisit je comprends ... je comprends que je suis à mon tour un étranger au paradis ...
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Etranger au paradis
L'étranger,le voyageur,la différence visible,on le repère au premier coup d'oeil pas seulement à cause de son appareil photo ou de ses vêtements,
mais par sa manière un peu gauche d'être dans une société qu'il ne maitrise pas,dont il ne connait pas les codes.
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Du coup il est emprunté,maladroit,il s'émerveille ou s'offusque de tout,a l'air béat ou au contraire complètement paumé,il est un peu comme un étranger au paradis !!!
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A travers lui on peut entrevoir avec plus de clarté ce qui nous lie indéfectiblement à un pays,une"terre",un"monde"
qui est le notre quoi qu'on veuille bien en penser.
l'étranger accomplit parfois de singulières danses rituelles,comme un ballet,une chorégraphie réglée à l'avance,immuable,
répétée inlassablement par des générations de visiteurs,comme un automate.
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Etre un étranger au paradis ... la différence remarquable
le voyage,cette expérience très instructive de ce no man's land,cette parenthèse dans notre vie,l'autre coté du miroir,
peu importe"l'amour"que je peux vouer au pays que je visite,tôt ou tard vient ce moment ou je ressens une lassitude
et une grande envie de revoir ma tanière,d'humer l'air du pays ... mon chez moi.
Ce besoin presque surnaturel,ce malaise qui m'assaille et qui me fait aimer ardemment mon quartier,ma ville,jusqu'au petit détail insignifiant
auquel je ne prêtait aucune attention jusqu'ici.
je finis même par aimer les travers et les défauts de la société et de mes concitoyens,je m'aperçois à quel point je suis"attaché"à ma culture.
Et je dis attaché non pas d'une manière affective mais bien dans le sens ou je suis"possédé"par elle ...
Je suis un de ses"enfants"malgré mes réticences à l'accepter parfois.
Je ne peut être heureux sans elle,comme un animal qui ne peut être heureux que dans ses petits rituels quotidiens accomplis chaque jour...
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