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Pain de Samarcande

MessagePosté: mardi 22 mai 2012 - 17:46
par gautier
Je vous emmène chez un boulanger de Samarcande (Ouzbékistan).

1. La pâte est pétrie à la main puis séparée en boules régulières.


2. Chaque boule est aplatie de façon à former une galette aux bords épais. Au centre, un motif est appliqué à l'aide d'une empreinte (tampon de bois muni de pointes métalliques).


3. Il faut maintenant passer ces galettes au four d'argile. Celui-ci étant situé à l'extérieur, la boulangère va ouvrir un guichet et lancer ses préparations au boulanger.


4. Le boulanger incurve la galette sur une forme recouverte d'un linge mouillé et dépose quelques graines de pavot ou de sésame.


5. Notre homme plonge alors d'un mouvement rapide dans le four, tête la première. Il colle la galette sur la paroi.


6. 50 à 60 galettes sont ainsi mises à cuire, le rangement étant impeccable. La cuisson se termine le four fermé (1).


7. Une fois cuits, les pains sont sortis.


8. Ils peuvent être chargés pour la livraison.


9. La boulangerie n'est en effet pas une boutique, les pains se retrouveront sur les marchés. Il existe de nombreuses variétés.


:iboitier: M8 :iobj: Summicron 28 Asph. + Summilux 50 Asph.

(1) Le four fonctionne au gaz, un grand brûleur circulaire est installé au fond. Rappelons que l'Ouzbékistan ne manque pas de gaz.

MessagePosté: mardi 22 mai 2012 - 19:23
par Coignet
Ha dis-donc !!!

Très très chouette, je n'avais jamais vu cuire du pain ainsi. Imaginer le pain cru lancé par la fenêtre, pour cuire ensuite collé aux parois du four...

J'ai bien envie de recevoir un de ces pains : je donne ma nouvelle adresse ?

MessagePosté: mardi 22 mai 2012 - 19:32
par MakiBar
Reportage intéressant. Merci Gautier.

MessagePosté: mardi 22 mai 2012 - 19:47
par lenicolas
reportage tres instructif!

Il me semble aussi que les pains indiens (naan) sont cuits sur les parois du four tandoori egalement?

MessagePosté: mardi 22 mai 2012 - 19:53
par martleng
Beau!

MessagePosté: mardi 22 mai 2012 - 19:58
par stephane_marco
Ces photos sont pleines de vie dans les gestes, les expressions, les couleurs.
Excellent reportage :applaudir:

MessagePosté: mercredi 23 mai 2012 - 6:56
par Yannick O.
Sympa comme tout. Bravo Gautier. J'aime beaucoup la 3.

Re: Pain de Samarcande

MessagePosté: mercredi 23 mai 2012 - 7:44
par fredtravers
gautier a écrit :
Je vous emmène chez un boulanger de Samarcande (Ouzbékistan).

1. La pâte est pétrie à la main puis séparée en boules régulières.


2. Chaque boule est aplatie de façon à former une galette aux bords épais. Au centre, un motif est appliqué à l'aide d'une empreinte (tampon de bois muni de pointes métalliques).


3. Il faut maintenant passer ces galettes au four d'argile. Celui-ci étant situé à l'extérieur, la boulangère va ouvrir un guichet et lancer ses préparations au boulanger.


4. Le boulanger incurve la galette sur une forme recouverte d'un linge mouillé et dépose quelques graines de pavot ou de sésame.


5. Notre homme plonge alors d'un mouvement rapide dans le four, tête la première. Il colle la galette sur la paroi.


6. 50 à 60 galettes sont ainsi mises à cuire, le rangement étant impeccable. La cuisson se termine le four fermé (1).


7. Une fois cuits, les pains sont sortis.


8. Ils peuvent être chargés pour la livraison.


9. La boulangerie n'est en effet pas une boutique, les pains se retrouveront sur les marchés. Il existe de nombreuses variétés.


:iboitier: M8 :iobj: Summicron 28 Asph. + Summilux 50 Asph.

(1) Le four fonctionne au gaz, un grand brûleur circulaire est installé au fond. Rappelons que l'Ouzbékistan ne manque pas de gaz.

Chouettes image/reportage ...
Moi qui fais mon pain depuis la nuit des temps, avez vous les premiers temps de la préparation des pâtons ? Fraisage ? Type de levure ? Pétrissage ? Pousse ? la première photo ce n'est pas le pétrissage ... :):)
Ce type de four est en fait le plus ancien qui existe, les permiers Egyptiens utilisaient un mélande de farine grossière et d'eau à 50%, qu'ils laissaient fermenter naturellement dans une cruche en terre cuite. Puis ils cuisaient l'ensemble et cassaient la cruche pour manger le pain. Ensuite, ils ont eu l'idée d'une < grosse cruche > pour cuire le pain et ont dû modifier les proportions qui depuis n'ont jamais été changées = 500 gr de farine pour 300 gr d'eau, cela donne un pâton semi élastique, mais qui colle bien au four et se tient bien. 200° est la température idéale de cuisson pour une croute fine et craquante, une mie qui se tient et qui garde ses bulles.
Avez vous goûté leur pain ?

MessagePosté: mercredi 23 mai 2012 - 8:11
par aileka
Très intéressant et belles images :D :D

MessagePosté: mercredi 23 mai 2012 - 8:22
par Polo
Sujet traité dans l'ordre chronologique, instructif ; images cadrées "juste ce qu'il faut" ; homogénéité des teintes des photos ; commentaire détaillé.
Que demander de plus?
Merci Gautier pour ce beau témoignage.
Polo

MessagePosté: mercredi 23 mai 2012 - 11:22
par lenicolas
Polo a écrit :
Que demander de plus?


Quel gout ça avait! ;)

MessagePosté: mercredi 23 mai 2012 - 11:28
par fredtravers
... avez vous eu le plaisir de le croquer ... ? :)

MessagePosté: mercredi 23 mai 2012 - 11:46
par Robert
Les inscriptions sur les pains veulent-elle dire :applaudir: ?

MessagePosté: mercredi 23 mai 2012 - 13:35
par fredtravers
Robert a écrit :
Les inscriptions sur les pains veulent-elle dire :applaudir: ?
miam miam à celui qui le lira ? :):)

MessagePosté: mercredi 23 mai 2012 - 16:43
par jmi
Appesantissant reportage !
Comme Yannick, j'ai un faible pour la 3.