(Re)débuter en developpement de film N&B

Bohns
Avatar de l’utilisateur
Habitué
Messages : 875
Depuis le 29 août 2015
Vercors, Sud Grenoble
Bonjour à tous.

J’ai décidé de me (re)lancer dans le développement de mes films N&B, en général Ilford (Delta, HP5 ou FP4), parfois Kodak (TriX). J’ai un peu pratiqué quand j’étais étudiant, mais les souvenirs d’il y a une trentaine d’année sont un peu flous...

J’ai trouvé des tutos sur le web, bien sûr, mais j’ai plein de questions. Pardonnez leur naïveté.
1) quel produits pour le révélateur ? Y-a-t-il une différence entre Ilfosol 3 et Ilfotec LC29 (conservation, réutilisation ?)
2) certains tutos utilisent un bain d’arrêt « tout prêt », d’autre font une dilution de vinaigre à 8% avec de l’eau (d’ailleurs, quelle dilution ?), d’autre enfin utilisent juste de l’eau de ville. Quid ???
3) certains terminent par un rinçage à l’eau, avec éventuellement une dernière étape à l’eau distillée, d’autres utilisent un agent mouillant ou un surfactant comme du produit vaisselle. Quid encore ???

J’ai aussi une question concernant la cuve. On trouve des cuves qui permettent de mettre deux ou trois films. Comment gère-t-on les volumes de produit en fonction du nombre de films ? Doit-on systématiquement remplir entièrement le volume de la cuve nonobstant le nombre de films, ou ajuster en fonction ? Dans ce cas, y-a-t-il un risque de bulle d’air ou de révélation/fixation inhomogène ?

Merci pour vos avis éclairés.

Bien cordialement,
Stef.
Alesane
Avatar de l’utilisateur
Membre des Amis
Messages : 2646
Depuis le 11 juil 2013
Beauvais
Bonjour,

Comme je vois que personne ne t'a répondu, je me lance, sachant qu'il y a beaucoup d'informations sur les différents fils de Summilux.

Je t'explique comment je pratique (j'ai commencé l'argentique à la fin des années 60 (1960 pas 1860...) et j'ai fixé les bases de ma pratique dans les années 70 où j'ai été pas mal aidé par un ami qui était photographe professionnel et qui travaillait surtout pour l'industrie. Je pratique toujours de la même façon et je m'en trouve bien, ce qui veut certainement dire que ma pratique n'est pas trop mauvaise.

Matériel :
J'utilise des cuves Paterson et pratiquement toujours une cuve 3 spires. L'avantage est que je verse dedans pratiquement un litre de révélateur ou de fixateur (je vérifie que le liquide affleure le bas de l'entonnoir de manière à laisser de l'air dans le volume de l'entonnoir pour permettre la circulation du liquide lors de l'agitation).

Produits :
J'utilise depuis pratiquement toujours du D76 Kodak. Il m'arrive parfois de tester un autre révélateur mais 99,9% de mes développements sont faits avec du D76. Je l'utilise parce que c'est un révélateur dont j'aime bien les résultats et surtout que je maîtrise bien. Mais il y a d'autres très bons révélateurs. Ce qui est important c'est de bien connaître sa chimie, ce qui est difficile quand on en change trop souvent, surtout au début.
Je ne travaille pas à bain perdu et je n'utilise pas la méthode à Jules (qui est un non-sens pour des amateurs comme nous). Je ne fais pas varier les durées de développements au fur et à mesure de l'utilisation du révélateur comme on le fait par exemple dans le développement couleur en C41, je garde toujours les mêmes temps. Par contre, je change mes produits (révélateurs et fixateurs) environ toutes les 20 pellicules et je ne les conserve pas plus de 6 mois (même si je n'ai pas fait 20 pellicules).

Process :
* Révélateur : toujours à 20°, toujours les mêmes temps et la même agitation. Par exp pour une Tri X à 400 ISO, 9'45" avec agitation pendant 30" au début puis 5" toutes les 60". Je réalise l'agitation par basculement de la cuve (5" = 3 basculements de cuve). Je décompte le temps quand je commence à verser le révélateur dans la cuve, j'arrête quand je vide la cuve. Quand je change de film ou de chimie, j'utilise toujours les tables du Pirate pour connaître les temps et l'agitation http://tables.pirate-photo.fr/?sid=28742c4517deaa38a8487f24280e182c.
Je filtre toujours le révélateur quand je le verse dans la cuve (j'utilise un mouchoir fin).
* Lavage : je n'utilise pas de bain d'arrêt mais je lave la cuve le temps de ranger mon bidon de révélateur, de prendre celui de fixateur... c'est à dire pendant environ 1'. J'utilise le raccord de lavage Paterson, c'est bien pratique.
* Fixateur : j'essaie de respecter les 20°, je fixe pendant environ 10' en basculant la cuve une fois de temps en temps (une dizaine de fois pendant les 10').
* Lavage : dans un premier temps à l'eau du robinet, soit avec le raccord de lavage Paterson, soit par agitation continue (toujours basculement) en changeant l'eau de la cuve chaque minute. Ilford a fait un document très pertinent sur la technique de lavage et tu le trouveras ici sur un des fils.
Je finis avec deux bains à l'eau distillée toujours en agitation continue et je mets un peu d'agent mouillant dans le deuxième (2,5 ml de Mirasol, pas plus sinon ça finit en bain moussant et ça laisse des traces).
* Sèchage : je suspends les pellicules dans le labo (j'évite d'y rester pour ne pas générer de poussière) avec un lest en bas (une pince à linge fait l'affaire).
Je ne passe jamais mes films à la pince à séchage, c'est le meilleur moyen de les rayer.

S'il reste encore une trace sur le film une fois sec, vinaigre blanc et coton tige...

Ça n'est pas un process complexe mais il nécessite d'être parfaitement maîtrisé, ce qui arrive assez vite, car c'est du one shot. Si tu loupes ton développement, c'est fichu.

Ce que je ne fais pas :
* Préparation des bains avec de l'eau distillée, il y en a qui le font, mais j'ai une eau du robinet moyennement calcaire et je n'ai jamais eu de problème de ce côté là. La Volvic fait bien l'affaire paraît-il.
* Bain d'arrêt : je lave seulement, ça stoppe déjà le développement et ça permet de ne pas polluer le fixateur.
* Prémouillage des films dans la cuve avant développement : je le fais sur les développements couleurs essentiellement pour des problèmes de mise en température.
* Bains thermostatés : je les réserve aux développements couleur. La température de ma pièce labo qui est sous les combles varies de 18° l'hiver à 23° l'été. L'hiver je mets mes bouteilles de chimie sur un radiateur et l'été dans la porte du frigo jusqu'à ce qu'elle soit à 20°.

Voici ma pratique, elle est certainement améliorable, mais elle fonctionne...
Bohns
Avatar de l’utilisateur
Habitué
Messages : 875
Depuis le 29 août 2015
Vercors, Sud Grenoble
Merci beaucoup Alesane pour cette réponse très détaillée :applaudir:

Je ne connaissais pas ce lien des tables du Pirate. C’est un travail extraordinaire ! J’ai inclus le lien dans mes signets.

Il me reste juste la question de la cuve : avec votre cuve 3 spires, si vous ne développez qu’un ou deux film(s) avec une ou deux spire(s) vide(s), remplissez-vous toujours la cuve, ou adaptez-vous le volume au nombre de film(s) ?

En plus clair : chez Paterson, c’est environ 300 ml par film 24x36. Si je ne remplis qu’une spire sur les deux que peut contenir la cuve, que je la mets en fond de cuve, je mets 300 ml de préparation de révélateur, ou 600 ml ?
Même question pour la fixation.
amansjeanphilippe
Membre des Amis
Messages : 9112
Depuis le 30 juil 2006
Meudon
Hello

préambule: je n'aime ni les produits ilford ni les cuves paterson

mon point de vue sur la (re)découverte du NB:

il faut trouver, si flickR ou ailleurs et pourquoi pas ici un rendu de NB, fait avec du matériel que vous possédez et que vous aimez, noter les composants utilisés (film/révélateur) et les copier...
Vous achetez une petite dose (125~250ml) des produits et une dizaine de films identiques

Personnellement:
je n'aime pas les films ilford car le support est volontiers diffusant ce qui bouffe la résolution des optiques ou caractériel du posemètre (FP4+).
Par contre, j'aime beaucoup les films agfa/rollei rétro-400s ou rpx-25 développés dans de la chimie téténal ou agfa
je n'aime pas les cuves paterson qui cassent et fuient facilement et dont les spires bloquent ou font des zones au niveau des perforations
Par contre, je n'ai aucun soucis avec les cuves et spires JOBO

Bref, le NB est germanique et point anglois

Les cuves JOBO sont destinées à être utilisées horizontalement, avec un volume + faible que les paterson. Avec la machine JOBO bien-sûr, mais aussi "flottée" dans une bassine d'eau ou avec un support à roulette, motorisé ou non (légo, mécano, rotocuve Ahel...)
Personnellement, j'ai des cuves jobo série 1500 en 4 et 5 spires 135 (500ml et 600ml de chimie)
Si vous choisissez un révélateur à bain perdu (rodinal, LC29), ça ne consomme pas + que paterson 2 spires (600ml) et vous pouvez faire jusqu'à 5 films en même temps...
Si vous choisissez un révélateur réutilisable (ultrafin+ :wink: ) ça ne change rien du tout...

réponses aux question:
1) la conservation des concentrés de révélateur est très variable, moi, je les mets dans la porte du frigo avec une dose de gaz "protectant" de téténal. J'aime bien le révélateur ultrafin de téténal qui s'utilise en bain perdu. Le ultrafin+ est en bain réutilisable et fonctionne aussi avec les films tabulaires (T-max, Delta). J'ai utilisé du LC29 une fois, je l'ai trouvé comparable à du rodinal.
2) l'utilité du bain d'arrêt est fonction du temps de développement du révélateur et de votre capacité à évaluer l'efficacité du fixateur....
Si vous avez un temps de révélateur de 20 minutes, les 40 à 60 s de battement entre révélateur et fixateur n'ont que peu d'importance... mais avec des 4'30", ce n'est plus pareil. Si vous faites 600ml de fixateur et que vous le jetez au bout de 8~10 films, pas de soucis non-plus... mais si vous faites votre fixateur par 5 litres, ce n'est plus pareil.
Personnellement, j'utilise du bain d'arrêt: 2.5ml de vinaigre blanc dans 600ml d'eau pendant le temps nécessaire à ranger le révélateur... c'est pas cher et ça mange pas de pain.
3) cela dépends de votre qualité d'eau. Un berlingot de mir ne coûte pas cher, l'eau déminéralisée non-plus. Cela fait juste un bidon de +

4) cuve/spire/volume...
il y a deux paramètres à prendre en compte : le fonctionnement du révélateur et celui de la cuve.
certain révélateur ont besoin de Xml/m² de perlimpinpin (élon, génol, hydroquinon...) pour développer correctement, mettez-en moins et vous foirez votre développement, idem pour le pH. Ainsi des révélateurs peuvent être très très dilués et fonctionner encore (rodinal par exemple) et d'autres pas du tout (microphen par exemple)
idem pour les cuves par retournement, si ça ne va pas jusqu'en haut des spires, ça ne va pas du tout.
C'est l'avantage des cuves JOBO que d'utiliser de faibles volumes de chimies (éventuellement avec un coup de protectan pour les chimie qui s'oxydent vite)

volume/spire
ça m'arrive de faire 2 films dans une cuve 4 films, mais comme c'est une JOBO, ça prends que 470ml de toute façon... alors

risque de bulle d’air ou de révélation/fixation inhomogène ?
là encore, avec JOBO, c'est rotation/agitation continue, aucun soucis donc. Avec les cuves à retournement (paterson, kinderman, posso...) il faut bien* claquer le cul pour décoller les bulles d'air et avec une force d'agitation toute calibrée pour éviter les zones aux niveaux des perforations par exemple...

Mon conseil:
trouver sur Ebay une cuve JOBO série 1500 pour/avec 4 ou 5 spires (5 spires c'est mieux car on peut y mettre 3 spires en format 120), avec ces deux anneaux rouges, elle peut rouler sur la table sans soucis. De toute façon, il n'y a que 36 vue par film, alors faire 2 ou 3 films dans une sortie n'est pas exceptionnel, 4 ou 5 non-plus...

Bonnes photos

J.Ph.
Alesane
Avatar de l’utilisateur
Membre des Amis
Messages : 2646
Depuis le 11 juil 2013
Beauvais
Bohns a écrit :
En plus clair : chez Paterson, c’est environ 300 ml par film 24x36. Si je ne remplis qu’une spire sur les deux que peut contenir la cuve, que je la mets en fond de cuve, je mets 300 ml de préparation de révélateur, ou 600 ml ?
Même question pour la fixation.


Je ne me casse pas trop la tête et je mets le même volume de chimie, ça ne l'use pas plus. C'est vrai que la règle pour les cuves Paterson c'est 300ml par spire. En développement couleur, je travaille avec des bidons de 500ml et je développe 2 films en même temps et ça ne pose aucun problème.

amansjeanphilippe a écrit :
je n'aime pas les cuves paterson qui cassent et fuient facilement et dont les spires bloquent ou font des zones au niveau des perforations
Par contre, je n'ai aucun soucis avec les cuves et spires JOBO.


J'ai longtemps utilisé des cuves Joba mais j'ai toujours eu des difficultés à la mise du film sur les spires, problème que je n'ai pas avec les Paterson. En ce qui concerne les fuites, les nouvelles Paterson ne fuient plus mais c'est vrai qu'avant...

Par contre, c'est vrai que les Jobo CPE représentent l'idéal, surtout avec le lift, mais ils répondent plus à un besoin de développement couleur que de N&B, et ils ne sont pas donnés.
Bohns
Avatar de l’utilisateur
Habitué
Messages : 875
Depuis le 29 août 2015
Vercors, Sud Grenoble
Merci beaucoup à tous les deux pour votre participation à mon fil :vivesummilux:

Je suis orienté sur les cuves Paterson et les produits Ilford, car je shoote majoritairement des émulsions Ilford, qui correspondent à ce que je recherche le plus souvent. Je préfère les Delta aux Tmax car je trouve ces dernières plus "plates". C'est probablement subjectif. De même, je n'ai pas vu de différence significative sur mon usage entre une HP5+ et une TriX (que j'utilise à l'occasion), du moins après un développement fait par mon Camara local (c'est le personnel du magasin qui fait).
Pour l'instant, je cible pour m'équiper le starter kit Ilford Paterson disponible sur un site de vente français en ligne bien connu, qui contient un cuve pour 2 spires, les deux spires, trois éprouvettes 600 ml, deux jeux de pinces lestées, un agitateur pour cuve, un thermomètre, un ouvre bobine, et un kit de chimie liquide Ilford, à un tarif sensiblement plus faible qu'en cas d'acaht des mêmes éléments séparément.

Concernant les cuves et spires JOBO recommandées par Jean-Philippe, n'étant pas un adepte et "adhérent" d'ebay ou d'Amazon, j'ai trouvé le site mx2.fr, que je ne connais pas, et qui semble spécialisé sur la pratique argentique.
Est-ce un site connu par les membres du forum, et surtout fiable ? Pour le cas ou un argument imparable en faveur de JOBO vs. Paterson serait apporté :content-anim:
amansjeanphilippe
Membre des Amis
Messages : 9112
Depuis le 30 juil 2006
Meudon
Hello
si on respecte le mode d'emploi, ni les spires JOBO ou parterson ne posent de problèmes au chargement.
mais il faut l'avoir lu au moins une fois...

Par contre, l'agitation par retournement fait + facilement des zones que celle par rotation...

J.Ph.
dadati
    Re: (Re)débuter en developpement de film N&B
Avatar de l’utilisateur
Membre des Amis
Messages : 1342
Depuis le 14 mars 2017
68220
je me suis remis au NB il y a 3 ans, je fais mes 2-3 films par mois.
Personnellement je retourne ma cuve et la tapote un peu après, mais les Paterson, il faut vraiment bien les fermer.
Je suis un vrai néophyte en la matière, mais je pense que l'important est de trouver sa routine, ses produits, de s'y tenir et de faire toujours les mêmes gestes.

PS: Pour l'agent mouillant je suis complétement convaincu par L'ilfotol Illford. Depuis que je l'utilise je n'ai plus aucune trace de séchage sur mes négatifs.
igemo
Spécialiste
Messages : 1678
Depuis le 18 oct 2005
Paris
Bohns a écrit :
Merci beaucoup à tous les deux pour votre participation à mon fil

Je suis orienté sur les cuves Paterson et les produits Ilford, car je shoote majoritairement des émulsions Ilford, qui correspondent à ce que je recherche le plus souvent.


Vous avez bien raison ce sont deux marques excellentes!
Une cuve Paterson ne fuit pas à condition qu'elle soit intacte (cad non endommagée) et que vous utilisiez correctement le bouchon en caoutchouc qui scelle l'ensemble. Une fois que vous avez versé un liquide dans la cuve il faut remettre ce bouchon en appuyant dessus en son centre, l'effet de succion n'en sera que plus important et vous n'aurez pas de fuite. Autre précaution, entre 2 séances de dev il faut entreposer sa cuve et le bouchon fermement enfoncés l'un dans l'autre. Si vous laissez ce bouchon dans son coin il risque avec le temps de se rétracter et de ne plus être aussi "enrobant".


Enfin le fait de taper le cul de sa cuve entre deux renversements lors de la révélation est une pratique barbare qui avait cours au Moyen-Age du dev photo (cad les annes 60). :mrgreen: On préfèrera mettre des petits coups contre la paroi de la cuve avec une règle en plastique (ou une spatule) ce qui délogera les bulles d'air aussi efficacement qu'un "tape au cul" brutal et primitif, digne de la "7ème compagnie".
"In the future, Russia will be the military center of the world, Iran the scientific center, and China the economic center."
Ebrahim Raisi
Bohns
Avatar de l’utilisateur
Habitué
Messages : 875
Depuis le 29 août 2015
Vercors, Sud Grenoble
Merci beaucoup, Igemo et Dadati pour vos compléments d'info.

Je vais continuer mes recherches en attendant le déconfinement pour passer ma commande.
Si j'ai d'autres questions, je ferai vivre ce fil.
Alesane
Avatar de l’utilisateur
Membre des Amis
Messages : 2646
Depuis le 11 juil 2013
Beauvais
JOEL a écrit :
C 'est bien expliqué ,j'utilise des paterson par contre je n'ai jamais pratiqué le retournement des films ,j'utilise une touillette qui assure la rotation du film ,pas de zone avec ce systeme


Je n'ai jamais eu de zones sur mes négatifs avec le retournement. Il est par contre impératif que la cuve soit bien remplie. C'est d'ailleurs ce qui est toujours précisé dans la doc des robots d'agitation qui procèdent par retournement. Par contre j'utilise la touillette pour les développements couleur.
julius23
Avatar de l’utilisateur
Spécialiste
Messages : 1460
Depuis le 25 mars 2014
aubusson
une cuve paterson super système 4 ne fuit pas (avec le couvercle façon tupperware), par contre les anciennes paterson avec le couvercle à visser et le petit capuchon dessus si !



@JeanPhilippe, tu peux développer ton histoire de zonage avec les retournements ? J'ai toujours vu chez les grand formistes que c'était la roation horizontale qui posait des soucis de zonage, du coup ça m'intéresse.

Perso je ne fais plus que de la cuve/spire inox, donc c'est retournement ;)
Richard
Avatar de l’utilisateur
Vieux briscard
Messages : 10727
Depuis le 27 mai 2003
bigoudénie en Pen ar Bed (29120)
les anciennes Paterson ne fuient que si elle sont utilisées sans le joint gris... Jamais eu de fuite sur ma deux spires,

lorsqu'elles sont utilisées avec une seule spire, pour éviter tout aléas, il ne faut oublier de mettre le clip sur l'axe,

le retournement est la méthode préconisée par Kodak et Ilford,
"c'est avec le coeur que l'on fait des photos"
"la photo c'est le regard"
Willy Ronis

http://www.summilux.net/r_system/fondsRV.htm

http://www.summilux.net/expos/voir.php?auteur=19&page=2
nelsongedalof
    Merci
Avatar de l’utilisateur
Régulier
Messages : 292
Depuis le 19 juil 2018
Paris
Merci beaucoup pour ce fil, les questions et les réponses détaillées apportées, je vais enfin m'y mettre de mon côté aussi.

Amicalement,
Nelson
amansjeanphilippe
Membre des Amis
Messages : 9112
Depuis le 30 juil 2006
Meudon
Hello
julius23 a écrit :
...
@JeanPhilippe, tu peux développer ton histoire de zonage avec les retournements ? J'ai toujours vu chez les grand formistes que c'était la roation horizontale qui posait des soucis de zonage, du coup ça m'intéresse.
...

j'ai eu très souvent avec parteson + ilford (film/dev) des zones verticales au droit des perforations.
Depuis que j'utilise du JOBO (1500/2500) en rotation continue (rotocuve Ahel), avec des films Rollei et chimie Tetenal, je n'ai plus de problème du tout.

Alors pourquoi ont-ils des zones sur GP???
a) je suis un con et je ne vois pas mes zones... (pourquoi-pas)
b) je n'utilise pas de machine JOBO à rotation alternative qui change de sens de rotation tous les 3 tours (mais une rotation continue "vissante": c'est-à-dire que le film sert de vis d’Archimède et "avale" le révélateur en permanence...)
c) j'utilise plutôt des temps de révélateur long (15~25 minutes) aussi c'est moins sensible aux ondes stationnaires, au phénomène de vague et à la turbulence qu'il doit y avoir dans certaines configuration de cuves/spires/vitesse
d) Le rotocuve est une machine à rouleaux et donc l'entrainement est périphérique et non axial des JOBO, aussi je n'ai pas de variation d'agitation entre les cuves 1500 et 2500.
e) je ne sais pas...

J.Ph.

Retourner vers Labo argentique

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant cette section : Aucun utilisateur enregistré et 8 invités