Difficultés avec le chargement de spires

golfeur27
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Frederic.T a écrit :
Une précision, je ne coupe pas le bout du film en biseau.

Je coupe perpendiculairement puis coupe les coins afin de les arrondir pour en principe faciliter le chargement sur la spire.
ah, rien que de lire ce fil, c'est la madeleine de Proust qui débarque. sinon, pareil, je faisais l'arrondi pour éviter les accroches. avec un peu d'entrainement les yeux bandés avec une vieille pellicule, jamais eu de souci, juste l'énervement du coup de ciseau final quand on arrivait au tambour du film (p... sont où ces ciseaux :mrgreen2: ).
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Frederic.T
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Bonjour et merci pour vos idées,

Je me sens un peu bête de lancer ce sujet après toutes ces années mais le nombre de réponses montre que le chargement est un moment particulier dans notre quotidien de photographe. On est tous passé à un moment par des difficultés pratiques.

Vos idées sont justes et me permettent d'y voir clair :

Mes spires n'ont jamais été lavées, ni brossées, en près de 30 ans. Le calcaire atteint maintenant un niveau qui bloque le chargement. J'utilise de plus depuis un an une dilution de vinaigre blanc en bain d'arrêt à la place d'un produit spécialisé ou d'acide acétique. Les impuretés ne doivent pas améliorer les choses. Une grande séance de vaisselle m'attend. C'est tout bête mais cela doit être la solution.

La déformation du film, en particulier sur les premiers centimètres après être restée longtemps sur la bobine d'un M3 ou d'un vissant, est gênante surtout en fin quand l'extrémité déformée atteint le coeur très resserré de la spire. La déformation d'un film ancien ou sortant du boîtier explique des difficultés variables de 3 à 15 essais. Je ne coupais que la languette, je vais prendre l'habitude de couper plus loin.

Les billes sont un problème indirect dans mon cas. En bon état, elles sont trop efficaces car quand cela bloque dans la spire, elles forcent l'avance jusqu'à froisser le film. Les retirer doit être une bonne mesure préventive. Je ferai sur une spire bien lavée de tout dépôt pour tester et faire mon choix.

Ecarter la spire pendant le chargement m'a peut-être permis de réussir à la 15ème fois. Cependant, l'écartement joue beaucoup en début de chargement ou quand les billes grippent. Il y a très peu de jeu vers l'axe de la spire quand ça bloque en fin de chargement.

Charger spire face à soi, pourquoi pas. Je pourrai tester quand je disposerai enfin d'un vrai labo chez moi. En attendant, je suis contraint par le volume du manchon.

L'air comprimé doit être efficace pour sécher les spires quand on a un compresseur. J'ai opté pour deux jeux de tois spires qui me permettent d'enchaîner les développements sans attendre le séchage du premier jeu.



Dominique,

Pour l'offre de spires inox, merci beaucoup de votre générosité. Je l'accepte très volontiers si vous n'en avez pas l'usage et si elles sont compatibles avec ma cuve Paterson. Je vous contacterai directement par MP mi-janvier pour confirmer la sortie francilienne.


golfeur27 a écrit :
ah, rien que de lire ce fil, c'est la madeleine de Proust qui débarque

Le chargement relève de la mémoire du geste et de la Madeleine de Proust. C'est le seul moment du process où l'on est dans l'obscurité totale, sans même l'aide de la lumière rouge, un comble pour le photographe. C'est aussi le premier moment où l'on peut gaffer et perdre les vues d'un film, voire d'une cuve. Le second, c'est quand on verse le premier bain. Une question angoissante vient systématiquement à l'esprit : ai-je inversé fixateur et révélateur ???


Je vous souhaite une bonne journée,
Fred
igemo
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Frederic.T a écrit :

Mes spires n'ont jamais été lavées, ni brossées, en près de 30 ans. Le calcaire atteint maintenant un niveau qui bloque le chargement. C'est tout bête mais cela doit être la solution.

Fred


je crois aussi : remplacez Marcel Proust par Monsieur Propre! :mrgreen:
Et dites-nous s'il y a un changement... et ne vous énervez pas si le film ne glisse pas immédiatement sur la spire. Se crisper est la dernière chose à faire.
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igemo a écrit :

Effectivement... une spire acier que l'on fait tomber est faussée donc inutilisable, une spire en nylon qui tombe... ben on la ramasse on l'époussète et on va bobiner! :content-anim:


Justement les miennes sont déjà tombées, et fonctionnent comme au 1er jour. :cool:
Pourquoi les pros utilisaient en grande majorité des spires métalliques, tout simplement pour la facilité de chargement.
Joyeux Noël à tous
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igemo
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La part de marché des cuves métalliques doit être entre 3 et 5%. Je considère cela comme un snobisme des années 70. En plus essayez d'en acheter une neuve sur la place de Paris : ni Prophot ni Photostock n'en vendent plus.

En 1998 "Réponse photo" avait consacré un article "intitulé dans le labo des pros" qui permettait de découvrir l'équipement de gens comme John Vink ou Nozolino. Pas un n'utilisait de cuves métalliques. La Paterson est ubiquitaire parce qu'elle remplit sa fonction à merveille tout simplement.
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Igemo je crois que tu te mélanges les crayons, il n'a jamais été question de cuve mais de SPIRE METALLIQUE.
J'utilise une spire métallique dans une cuve Jobo (en plastique) :wink: .

Il n'y a pas que Paris pour trouver son bonheur :

http://www.freestylephoto.biz/category/ ... -and-Reels
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fabmat
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J'ai eu le même problème avec des spires plastique PATERSON, en effet un bon nettoyage avec de l'eau tiède et du produit vaisselle et quelque gouttes de vinaigre blanc sur les spires et ça repart pour longtemps, ces spires dates de la création du photo-club en 1983 et ont vu passer un sacrè paquet de films, au club il y a un ancien qui met quelques gouttes de WD40 sur les billes avant nettoyage mais je ne suis pas convaincu de la méthode
amansjeanphilippe
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Hello
de mon point de vue, le problème vient certainement + de la tri-X que de la spire (ou alors elle est vraiment sale...)
J'ai récemment développé 4 tri-x et une m'a donné des soucis de chargement, son contact était "humide" ou un peu "gras" alors que les autres avaient un contact "sec". Je ne sais pas si ces films avaient la même origine ou pas...

Je vois quelques différences dans votre façon de faire et ma pratique:
1) j'utilise un décapsuleur
2) je sorts tout le film avec son axe du canister (dans un manchon, je mettrai le débris dans l'étui plastique de la bobine)
3) je coupe l'amorce, puis j'enroule complètement le film sur lui-même pour couper au raz de l'axe plastique (ou enlever le scotch de la tri-x)
4) le film côté "fin" (axe) est déjà à angles arrondis, il rentre sans difficulté dans la spire
5) spire+film en position du "9" comme décrit + haut et les billes parfaitement dans le plan horizontal
6) une fois la spire remplie, elle est mise sur son axe dans la cuve (que je refermerai si j'étais dans un manchon)

- Si vous manquez de place, offrez-vous une tente de chargement Panavision (45 euro en promo).
- Pensez à aérer votre manchon qui peut accumuler de l'humidité.
- Dans le cas des manchons "plats" (=/= tente de chargement), pensez à y faire entre un maximum d'air dedans avant de mettre le deuxième bras...

J.Ph.
Gekos
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amansjeanphilippe a écrit :
(...)
pour couper au raz de l'axe plastique (ou enlever le scotch de la tri-x)
4) le film côté "fin" (axe) est déjà à angles arrondis, il rentre sans difficulté dans la spire
(...)


Ah oui... :idea: :!:
Je n'ai jamais "décapsulé" les cartouches 135, mais je vais peut être m'y mettre, du coup !
Merci
amansjeanphilippe
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Hello
pour décapsuler, j'utilise un décapsuleur standard que j'ai aiguisé pour prendre au + près la flasque.
Ouvrir le canister évite un troisième passage sur les velours et donc un risque de rayure supplémentaire.
Enfiler le film par l'arrière offre l'avantage d'avoir déjà une extrémité arrondie et aussi évite de refermer la spirale en entrée de spire, ce qui me semble intéressant pour moi car je développe en rotation (Jobo + rotocuve AHEL).
Autre avantage, quand on sort le film de la spire, c'est l'entame qui est en premier et qui offre + de surface de préhension.
J'essore une fois entre deux doigts, je mets la pince crochet côté "fin" du film, puis je suspends, puis j'essore une deuxième fois pour mettre la pince plombée côté entame. Ainsi les éventuelles coulures tombent sur l'amorce...

Pour finir, un dernier truc:
Les bouts d'amorces sont mis dans l'entonnoir de la cuve.
Un bout avec le révélateur, ce qui permet de juger de son efficacité (je le regarde avant de mettre le bain d'arrêt, il doit être bien noir).
Un bout supplémentaire avec le fixateur qui lui doit ressortir parfaitement transparent.
Une fois lavé et sec, le premier bout permet de juger de l'épuisement d'un révélateur, ainsi avec l'ultrafin+ je vais jusqu'à 180% de la surface traitable par unité de volume. Quant au fixateur, s'en est indécent (presque 1m² par litre).

J.Ph.
fabmat
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amansjeanphilippe a écrit :
................J'essore une fois entre deux doigts, je mets la pince crochet côté "fin" du film, puis je suspends, puis j'essore une deuxième fois pour mettre la pince plombée côté entame. Ainsi les éventuelles coulures tombent sur l'amorce................
J.Ph.



Essorer entre les doigts c'est à mon avis la meilleur solution, simple et efficace, la pince c'est juste bon à rayer les négatifs
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Ne jamais racler avec les doigts ou pince essoreuse le côté émulsion, trop fragile quand c'est humide. :content-anim:
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Mais quand vous photographiez des gens en noir et blanc, vous photographiez leurs âmes"
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amansjeanphilippe
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Hello
Clic a écrit :
Ne jamais racler avec les doigts ou pince essoreuse le côté émulsion, trop fragile quand c'est humide. :content-anim:

Cela doit dépendre des films et des doigts, pour l'instant je n'ai jamais eu de déconvenues...
mais cela ne fonctionne pas bien avec le 120 et très difficilement avec le 4x5...

Je connais un photographe pro qui laissait en permanence sa pince essoreuse dans un verre d'eau + agent mouillant. Cela évitait le dépôt de poussière dessus et un éventuel durcissement des lèvres en caoutchouc.

J.Ph.
Gekos
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Tant qu'on est dans les "trucs et astuces" j'en profite...

Au lieu d'essorer aux doigts ou la pince à film, je vous propose d'essayer autre chose : l'essoreuse à salade, hé oui ! :mrgreen:

Suffit d'en trouver une (suffisamment profonde) et d'y caler un axe en travers du panier, puis deux spires, une à chaque bout
(avec éventuellement un simple bricolage pour ne pas que le tout bouge trop à l'intérieur du panier).

Un bon coup de manivelle et il ne reste pas la moindre gouttelette sur le film :content-anim:
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