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Emulsions Bergger : quelle différence ?

MessagePosté: mercredi 18 mai 2005 - 20:51
par jean-denis
Petite question au sujet des émulsions Bergger différentes :

Je travaille au tirage actuellement avec des feuilles de Variable CB (tons chauds), et j'ai remarqué que toutes les boîtes de papier n'avaient pas la même émulsion. Certaines boîtes portent la mention "emulsion 46864" et d'autres "emulsion 46988", bien que toutes soient identifiées comme "Variable CB" ! Après comparaison, il apparaît clairement que l'émulsion 46988 contraste beaucoup plus (je travaille avec une tête ILFORD 500H et là où je devais tirer en 3.5 ou 4 avec la 46864, un 2.5 ou 3 suffit avec la 46988, avec en prime, plus de nuances de gris).

Qui connaît la différence entre ces deux émulsions et sa raison d'être ?

(Pour info : révélateur Agfa Neutol liquid NE 1+11, ilfostop 1+19, fixateur Agfa Agefix 1+7.)

MessagePosté: mercredi 18 mai 2005 - 21:07
par Manara
Il s’agit du numéro du lot de ton papier. Le Bergger bouge beaucoup d'un lot à l'autre (Contraste et durée d'exposition). C'est pourquoi, si tu achètes plusieurs boites, il faut veiller à acheter un même numéro de lot.
Patrick

MessagePosté: mercredi 18 mai 2005 - 21:41
par jean-denis
Ah, je comprends mieux !
Merci pour l'info, c'est toujours bon à savoir.
Bonne nuit !
:)

MessagePosté: jeudi 19 mai 2005 - 7:56
par francois
Bonjour
Ce la me parait enorme les differences, comment se fier ? ou reproduire une photo tirée un an plus tôt a moins que les numeros soit toujours les mêmes?
A+

MessagePosté: jeudi 19 mai 2005 - 18:35
par Manara
Et bien François, sur du Bergger il faut refaire les essais à zéro!!. Avec l'Ilford, qui est nettement plus constant on peut sans problèmes se fier aux données de départ. Remarque que ce n'est pas un jugement de valeur sur le Bergger, c'est un superbe papier mais.... la fabrication est moins constante que l'Ilford.
Patrick

MessagePosté: dimanche 22 mai 2005 - 22:29
par jean-denis
Oui, il me semble aussi qu'il est plus "sain" :roll: de refaire les réglages et les essais "à zéro" une fois qu'on fait un nouveau tirage. D'autant plus qu'il me semble qu'au-delà de l'émulsion et du papier, le résultat final du tirage dépend de tellement de facteurs différents (entre autres l'état d'usure et l'âge - toutes proportions gardées - du révélateur) que c'est à mon avis la seule manière de ne pas être déçu en retirant une image après plusieurs semaines ou mois. En notant scrupuleusement les réglages et en pensant les reproduire plus tard exactement à l'identique, on croit souvent gagner du temps, mais en définitive, il s'avère, je crois, que de recommencer les réglages à zéro à chaque fois constitue la meilleure manière de perdre le moins de temps possible. Il faut vraiment se fier à son bon sens et à ce que nous dit notre oeil quand on voit l'image une fois dans le fixateur. D'autant que quand on tire sur du baryté (comme moi), il faut prendre en compte le séchage pendant lequel l'image fonce encore un peu...
A mon sens, la seule chose qui ait vraiment un sens dans le fait de noter ses réglages, c'est en ce qui concerne les masquages, burning et autres dodging, là c'est vraiment utile et ça permet de reproduire des effets de zone sans devoir utiliser 5 feuilles pour un même tirage. Au moins on a là des proportions de temps par rapport au temps d'exposition de base qui sont à peu près fiables lors d'un tirage ultérieur (si on sais que l'expo de bas est de 30 secondes et qu'on a "retenu" telle partie pendant 6 secondes, on sait que quel que soit le temps d'expo de base d'un tirage ultérieur, on "retiendra" (dodging) cette partie environ un cinquième du temps de base).