Pendant assez long temps j'ai pratiqué comme vous
summilord. Mais j'ai fini par être lassé de brasser de l'eau au lieu de faire du développement et j'ai mis un post-it à la page 214 de mon édition du
"Noir et Blanc"de
Philippe Bachelier. En un coup d'oeil j'adapte le temps de développement à la température de l'eau ambiante. ( entre 20° et 24° ).
Je ne vois pas de différence sous l'agrandisseur entre un négatif développé à 20° et le même film développé à 22°. Je considère les valeurs temps/température comme équivalences et non comme un changement de process. Beaucoup de fabricants donnent des temps pour 20° et pour 24°, il existe même des révélateurs qui ne fonctionnent que à 24°.
Ceci dit, quand vous êtes en phase de calage pour trouver le temps idéal correspondant à votre chaine de travail, c'est plus pratique de rallonger ou raccourcir le temps pour la même température, mais quand vous savez que c'est 11 min à 20° vous aurez le même résultat en 10 min à 21°, etc.
Il a été dit et redit dans ce fil qu'il faut être méthodique et rigoureux et je suis entièrement d'accord avec ça. Donc toujours faire les choses de la même façon et ne changer qu'un paramètre à la fois, mais le n&b reste assez tolérant et pardonne de petites approximations ( en tout cas pour les temps et pour les températures, 22.8°, oui 23° c'est pareil )
Chose qui n'a pas encore été évoquée me semble-t-il : considérez le négatif comme une étape intermédiaire entre la scène que vous avez enregistré et le résultat que vous souhaitez obtenir après agrandissement, un négatif très contrasté peut s'avérer difficile à exploiter !
En tout cas félicitations à Alain et Alain de se remettre à l'argentique qui reste pour moi une technique très attachante, d'ailleurs j'ai un truc à finir, je file au labo !