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MessagePosté: vendredi 11 avril 2014 - 17:51
par Piga
C'est ; 599 € tout de même. Sans viseur, je présume...

MessagePosté: vendredi 11 avril 2014 - 19:37
par Blowupster
Cet objectif est-il compatible avec des films non périmés ?

MessagePosté: samedi 12 avril 2014 - 8:48
par MOZ
J'ai chargé les images en versions HD, je ne sais pas trop quoi en penser...
Je trouve ça un peu mou, bcp de grain dans l'image et un peu sombre.
Ca me rappelle un peu mon Summaron 28, le piqué en moins (!).
Des avis ?

MessagePosté: mardi 15 avril 2014 - 9:34
par yun
Ne pas oublier que c'est de la lomography donc le grain et le piqué n'est pas la priorité...
Il faudrait voir comment tout cela a été scanné et avec quoi, de même sur les pellicules et chimies utilisées !

Mais bon à ce prix, je trouve que c'est cher pour du Lomo...

MessagePosté: mardi 15 avril 2014 - 9:51
par lenicolas
Oui. Pour le prix on trouve des kobalux/avenon non?

Le color skopar de voigt est moins cher aussi, et avec les dérives magenta sur capteur numérique, c'est presque de la Lomo! :mrgreen:

MessagePosté: mardi 15 avril 2014 - 12:33
par MOZ
Moi j'ai chargé les fichiers numériques d'origine, pas ceux fait à partir de pélicule.

MessagePosté: vendredi 18 avril 2014 - 14:05
par Zorki
Techniquement j'en pense rien avant d'avoir essayé, mais c'est quand même sympa qu'un objectif puisse être produit aujourd'hui pour une monture censée être obsolète depuis 50 ans, et finalement bien vivante.

MessagePosté: vendredi 18 avril 2014 - 18:30
par manrico
lenicolas a écrit :
Oui. Pour le prix on trouve des kobalux/avenon non?

Le color skopar de voigt est moins cher aussi, et avec les dérives magenta sur capteur numérique, c'est presque de la Lomo! :mrgreen:


C'est vrai que ca fait cher sans viseur... autant acheter un Shopar et bidouiller un peu...
Et en plus avec le bon codage il n'a meme plus de derives... (sur M9)

MessagePosté: samedi 19 avril 2014 - 1:17
par Hertbert9
J'ai l'impression que la référence au genre "lomo" est purement opportuniste (marketing), étant entendu que ce style de photo est très en faveur dans un certain milieu "arty" où on est prêt à payer une paire de baskets plusieurs centaines d'euros à condition qu'elle se remarque et qu'elle soit tissée en poils de yaks au milieu de la plaine mongole.

Un objectif russe en version "revival" dans une focale spectaculaire s'accorde parfaitement avec ce style, où l'important n'est pas l'image, mais le genre qu'on se donne pour faire de l'image.
La première des vertus de cet objectif mise en avant sur ce site est d'être chromé. C'est tout dire. L'indispensable "légende" (sans laquelle le style n'est rien) nous apprend aussi que le principe de l'objectif grand-angulaire a été inventé en Russie en 1948, ce qui, là encore, est tout dire.

Je ne serais pas du tout supris que ce russar s'avère bon sans plus.

MessagePosté: samedi 19 avril 2014 - 11:49
par Robert
En attendant le Poutinart Crimée ? :razz:

MessagePosté: samedi 19 avril 2014 - 21:24
par Zorki
Je trouve pas ça très juste de stigmatiser le marketing "Lomo", comparativement a leica ce sont de petits joueurs sur ce plan, et si la cible de Lomography est un bobo, que dire de la cible de Leica?

L'objectif est annoncé à un prix comparable ou inférieur au Voigtlander,, construction métallique, formule optique symétrique de type Biogon, pointue pour l'époque, et dont le brevet a fait de l'ombre aux Angulons Scneider. Faut s'attendre a du vignetage et du mou sur les bords, mais en contrepartie d'un format ultra compact. Vu la rareté et le prix délirant des pièces d'époque de cet objeçtif, je trouve qu'il n'y a pas de quoi rire a priori.

Malheureusement, et c'est la principale question que je me pose, le russar d'origine semble avoir un tirage inadapté à un capteur numérique?

MessagePosté: samedi 19 avril 2014 - 22:15
par lenicolas
D'accord avec zorki, en lisant le message de herbert9 je me disais "si on remplace basket en poil de yak par courroie en cuir italien et fausse patine sur le M9, c'est de :vivesummilux: qu'il est en train de parler."
:mrgreen:

MessagePosté: dimanche 20 avril 2014 - 1:02
par Coignet
Zorki a écrit :
si la cible de Lomography est un bobo, que dire de la cible de Leica?

Justement, Leica n'est aucunement bobo.

Est bobo le bourgeois qui consomme de manière décalée par rapport à la majorité de la classe bourgeoise.
Par exemple, alors que celle-ci préfère généralement certains arrondissements du centre de Paris et les immeubles haussmanniens, le bobo va préférer une maison anciennement ouvrière aux Lilas ou au Pré-Saint-Gervais, dans un quartier où il sera déplacé.

Le Lomo, dans ce cadre, est bobo, certainement pas le Leica.

MessagePosté: dimanche 20 avril 2014 - 7:11
par lenicolas
Hertbert9 aurait très bien pu dire :
J'ai l'impression que la référence au genre "lomo" Leica est purement opportuniste (marketing), étant entendu que ce style de photo est très en faveur dans un certain milieu "arty" nostalgique-réac où on est prêt à payer une paire de baskets courroie plusieurs centaines d'euros à condition qu'elle se remarque patine bien et qu'elle soit tissée en poils de yaks au milieu de la plaine mongole.

Un objectif russe allemand en version revival asph dans une focale ouverture f/0,95 spectaculaire s'accorde parfaitement avec ce style, où l'important n'est pas l'image, mais le genre qu'on se donne pour faire de l'image.
La première des vertus de cet objectif ce boîtier mise en avant sur ce site est d'être chromé. son écran en verre saphir. C'est tout dire. L'indispensable "légende" (sans laquelle le style n'est rien) nous apprend aussi que le principe de l'objectif grand-angulaire a été inventé en Russie en 1948 répète à longueur de temps que le 24x36 à été inventé en 1914 en Allemagne, ce qui, là encore, est tout dire.

Je ne serais pas du tout supris que ce russar M240 s'avère bon sans plus.


:mrgreen:

MessagePosté: dimanche 20 avril 2014 - 10:17
par Zorki
Coignet a écrit :
Zorki a écrit :
si la cible de Lomography est un bobo, que dire de la cible de Leica?

Justement, Leica n'est aucunement bobo.

Est bobo le bourgeois qui consomme de manière décalée par rapport à la majorité de la classe bourgeoise.
Par exemple, alors que celle-ci préfère généralement certains arrondissements du centre de Paris et les immeubles haussmanniens, le bobo va préférer une maison anciennement ouvrière aux Lilas ou au Pré-Saint-Gervais, dans un quartier où il sera déplacé.

Le Lomo, dans ce cadre, est bobo, certainement pas le Leica.

Cher Coignet, je me reconnais parfaitement dans ta définition du bobo, et je l'assume sans problème, quoique mettre les gens dans des cases soit toujours une démarche trop restrictive. Le fond du problème n'étant pas le mot choisi, mais l'intention péjorative.

Par contre je ne suis pas d'accord avec ta conclusion. D'ailleurs la phrase que tu cites n'était pas affirmative, mais légèrement interrogative ("?"), demandant en d'autres termes a ceux qui sont si prompts à catégoriser les premiers de bien vouloir nous éclairer sur les seconds. Personnellement je ne me permettrais pas, mais je pense qu'un sondage auprès d'autres amoureux de la photo ignorerait cette passion commune et ferait ressortir des descriptions beaucoup plus fleuries de notre petite communauté, comme "pété de thune" ou "dentiste à la retraite" (rien de personnel, j'invente!). Mais Leica n'est pas bobo, même plus bourgeois et sûrement pas prolo.

Je trouve donc ça dommage de dénigrer a priori selon des querelles de caste, au lieu de voir une forme de passion pour la photo qui devrait nous unir.

Pour revenir aux propos d'Herbert, je partage son inquiétude sur la qualité. En effet un produit "Lomography" m'avait fortement intéressé récemment, il s'agit d'un folding format 120 capable de faire du panoramique 6x12 ou quelque chose comme ça, avec un prix et un encombrement très attractifs. Malheureusement la prise en main, plastique et fer blanc branlouillant, m'a fait fuir. Là ils proposent quelque chose de "nouveau", avec la réédition d'un objectif ancien (paradoxe bien sur), ça peut être bien, selon le cahier des charges et le savoir faire de l'usine. Plus le problème de compatibilité numérique, Lomo étant tourné vers le film.