Istanbul, ville millénaire. Un mille-feuille de cultures enchevêtrées l'une sur l'autre, au rythme du passage des civilisations, sur ce carrefour entre deux continents.
En arrivant dans cette mégalopole, nos repères occidentaux vacillent un peu, on se sent véritablement coincé entre Europe
et Asie. La ville grouille et vit au rythme des appels tonitruants du (des) muezzin. On peut se perdre dans les méandres des bazars qui parfois
sont tellement denses que la lumière du jour peine à y entrer.

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Les milliers de mosquées dispersées dans la ville sont des oasis de calme dans cet énorme vacarme continu. Dedans, on y perd la notion du temps.
Les familles s'y regroupent et y vivent. Mais lors des moments de prière, le silence est de mise.


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Dehors, le froid du mois de décembre est rude, tout comme la pluie, qui peut masquer le ciel pendant des journées qui semblent alors interminables.


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Et toujours, le Bosphore s'écoule, comme une artère alimentée par deux ventricules, Mer Noire et Egée, puis qui alimente à son tour
de part et d'autre de ses rives, Europe et Asie.


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