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Le Boyau de la Mort.

A Dixmude (Belgique), le site du Boyau de la Mort permet de visiter les dernières tranchées du front belge de la Première Guerre mondiale. De terribles combats y ont opposé les Allemands et les Belges. Ces tranchées ont été créées après que le front se soit stabilisé dans la plaine de l'Yser inondée, et que, les Belges aient pris position derrière la digue du chemin de fer de Nieuport à Dixmude. Dans ce secteur, seuls l'eau et les marais les séparaient alors des Allemands qui restaient à proximité de l'Yser et occupaient une tête de pont sur sa rive gauche. Les Belges ont alors tenté de prendre cette position stratégique en creusant, à partir de mai 1915, des tranchées sur la rive gauche de l'Yser.
Les travaux de construction et de réparation des dégâts causés par les combats se faisaient durant la nuit. La nature du sol rendait le travail difficile et les tranchées instables. On utilisa alors des sacs de sable pour stabiliser les parois. Le dispositif comptait deux tranchées parallèles de 400 m de long.
A un certain endroit, les deux camps n'étaient distants que d'une cinquantaine de mètres.

« Plus jamais de guerre » symbolisé par le fusil brisé par les mains…
Au niveau photographique, le choix a été fait d’essayer de reproduire l’aspect terrifiant des lieux et l’ambiance insoutenable de l’époque au moyen d’images légèrement jaunies à bords brulés.
Ce ne fut pas une décision facile car cette option pourrait ne pas faire l’unanimité.

L’optique Leica Vario-Elmarit-R 1:2.8-4.5/28-90mm ASPH convenait particulièrement à la configuration des lieux nécessitant tant des angles de vue larges que plus resserrés. Muni de sa bague Leica, cet objectif fut le compagnon idéal du boitier Lumix S1.

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Superbe évocation. lourd sujet.
Les 2 dernières en totale opposition, j'aime bcp.
m'en vais regarder Gulli

Dossier bien conduit : le cheminement se déroule naturellement, rythmé par des cadrages inspirés.
En revanche, je n'accroche pas avec le traitement. Mention spéciale pour les deux dernières.

Un sujet pas facile très bien traité.

Superbe !

Impressionnant cette déambulation dans les tranchées, un grand bravo !

Un thème pas facile à traiter, pour un sujet peu connu : Dixmude.

Qui, pourtant, est reconnu en France au travers du nom attribué à notre porte-hélicoptères éponyme (voir ici): "Sa devise est « Sacrifiez-vous, Tenez ! », en hommage à la phrase de l'amiral Ronarc'h dont la brigade de fusiliers marins s'est sacrifiée à la bataille de Dixmude en 1914."

Belle série cohérente

Merci les amis pour vos encouragements et vos remarques constructives.
Merci PhD69 pour cette précision historique que j'ignorai.

Comme dit dans la présentation, le choix de ce traitement fut difficile et j'étais bien conscient qu'il ne plairait pas à tout le monde (un fond d'écran plus foncé rend mieux hommage au sujet).
Il fut notamment guidé par une ressemblance avec un document d'époque que j'ai pu avoir entre les mains.

Et puis, en cette période d'armistice de la Grande Guerre comme on dit fréquemment, j'avais surtout à coeur de raviver le souvenir de ces hommes courageux.
Merci à vous.

C'est à mon goût très bien réalisé. Y a un petit côté "papier positif / caffenol" qui n'est pas pour me déplaire. Grande cohérence dans le texte, dans l'enchaînement. Un sujet pas facile et fort bien traité.

Un dossier que j'apprécie, de belles images et bien construit, bravo Symphorinois

Merci, Bernard, pour cette évocation qui entre un peu en résonance avec la mienne,
portant sur les monuments aux morts dans les campagnes, monuments sur lesquels figurent une liste de noms,
disproportionnée par rapport à la taille du village, avec trop souvent les mêmes noms,
laissant supposer la destruction de familles entières.

St Urcize (417 habitants)




Moi aussi, j'ai été un peu dérouté par le post-traitement un peu rude et l'effet sépia,
mais le parti-pris est cohérent et en accord avec le sujet.
Je serais curieux de voir cette série avec un traitement différent et tirage papier (en Piézo HD, bien sûr, ou même Platine/Palladium).

Merci de ce rappel, la mémoire et l'Histoire étant deux "valises" bien nécessaire pour la prise de conscience,
voire l'harmonie.

Merci GUYMAKI et L'hurluber.lu.

Merci aussi à toi Robert pour ce beau témoignage.

Cette sensibilité, c 'est peut-être aussi une question de génération. J'ai été bercé dans ma petite enfance par des histoires de guerre par mes parents et surtout mes grands-parents.
Il y était certes question de patriotisme mais surtout de peines, de froid et de faim...

Je posterai la dernière image avec un autre traitement. Ainsi la comparaison sera possible.

Les histoires de guerre sont forcément assez différentes, certaines sont très présentes et évidentes, comme l'éclat d'obus qui avait arraché la main de mon grand-père, officier aux Eparges et qui était pieusement conservé par ma grand-mère maternelle. Mes parents n'ont parlé de leur guerre, pas si lointaine à ma naissance, que très partiellement et je n'ai découvert un certain nombre de choses que très tard, honneur et discrétion d'abord. Horreur et ironie de l'histoire aussi. La photo y joue son rôle avec ses images sépias pour la guerre de 14 et moins sépias ensuite...

Un reportage poignant et une dernière image qui clôture parfaitement par une note d'espérance.
Le traitement est un choix, qu'il te faut sans doute assumer, mais personnellement, il ne passe pas (ton chaux et dureté extrême du traitement...)