Entre ciel et terre, ombres et lumières

Robert
    Entre ciel et terre, ombres et lumières.
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Entre ciel et terre, ombres et lumières.



                                                                                                                                    Ce chemin

                                                                                                                                    Seule la pénombre d’automne

                                                                                                                                    L’emprunte encore



Bachō



La difficulté de sortir de nos frontières, en cette période de pandémie, a eu le mérite de faire redécouvrir à bon nombre d’entre nous la France dont Mickaël Kenna dit que c’est le plus beau pays du monde où tout peut changer en quelques kilomètres.

Très modestement, cela m’a aussi poussé à ressortir un vieux projet, retourner sur les traces de mes ancêtres qui ont quitté leur région pour aller chercher une liberté ailleurs et, même jusqu’en Amérique du Sud, par des chemins variés. Il reste des bribes généalogiques importantes, écrites, mais plus de mémoire collective vivante car la famille française, revenue en partie au début du XX° siècle, est devenue très limitée.

Notre promenade était centrée sur le Causse de Gramat et la route nous a aussi conduits vers l’Aubrac. Ces quelques dizaines de kilomètres illustrent bien les propos de Kenna dans ces terres marquées par le relief, souvent rude, une végétation foisonnante alternant avec des zones presque désertiques et une grande richesse architecturale soulignée par la tonalité des pierres, de la plus claire à la plus sombre. Les édifices religieux, du plus modeste au plus majestueux, et les bâtiments, du simple buron au château imposant, parsèment les paysages en portant les traces de l’Histoire. Les monuments aux morts, bien plus visibles que dans les grandes agglomérations, sont là pour témoigner du lourd fardeau des guerres, la première guerre mondiale notamment.

On peut aussi d’interroger sur la part inscrite dans le génome car lorsque je retourne dans ces régions, le citadin que je suis se sent chez lui et résonne alors la belle phrase d’Emile Gallé, « ma racine est au fond des bois ».

Matériel utilisé : Monochrome 1, 35 FLE et 90 AA

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"+1" de la part de : BigSteve, MITCHEL, Piga
Mak
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Vieux briscard
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Colombes
On reconnaît tout de suite ta patte, Robert!

C'est parfaitement présenté, parfaitement réalisé, les N&B sont magnifiques et le texte d'accompagnement est nickel.

Néanmoins, cela manque un tout petit peu d'âme, comme si la série n'était pas tout à fait achevée...

A poursuivre?

Mak.
Dernière série: Dans le cimetière de ***
Robert
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Merci, Mak, de ton commentaire.
J'aurais dû mettre une vache : elles sont très belles, avec un oeil fardé...
Plus sérieusement, elle me va comme cela, mais je comprends parfaitement car c'est conforme à l'état d'âme du moment !
rax
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Lille
De belles images, Robert. J'aime ces paysages assez épurés.
Il y a de l'intime dans ces photos... Oui, sans doute des états d'âme.
Yorda
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Vieux briscard
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LH,NORMANDIE
Absence d'humain mais pleines d'émotions.
Bravo Robert
I just want to be lost somewhere
http://fabienlefevre.heritage.io
Robert
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Merci à tous les deux :smile:

Ce très intéressant document nous apprend que la densité moyenne est de 14 habitants par km carré, en moyenne :
https://www.parc-naturel-aubrac.fr/fr/l ... itoire.pdf
Le temps de cochon au pays des vaches a fait que nous n'avons croisé personne :lol:

Un jour, sans doute, mettrais-je de l'humain :mrgreen2: ? Très conditionnel :arrow-anim:
Davidof
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Prague et Paris
L'atmosphère de ces contrées est bien restituée, assortie d'un sentiment de retraite et de recueillement.
La 2 est superbe et me ravive des souvenirs.
Petite réserve concernant la 9 qui dénote un peu avec l'ensemble, malgré ses lignes (trop ... "moderne" peut-être ?).
Merci pour ce retour aux sources Robert (j'y ai quelques racines).
BigSteve
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Provence
Fan de vos images Robert depuis que je traine sur Summilux, bravo !
L'hurluber.lu
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Perpignan
Je rejoins le commentaire de Yorda : pas un bonhomme à l'horizon et pourtant plein d'émotion ! Et pour me faire aimer des photos sans présence humaine, il faut se lever de bonne heure ! Chapeau donc ;-)
Robert
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Ile de France
Merci à tous de vos gentils commentaires !!!

@ Big Steeve : merci !

@ Davidof : l'adjonction de l'Outre-Noir vécu par Pierre Soulages est une allusion à l'influence de son environnement "Rodézien"
qui a conditionné son oeuvre comme en témoignent ses premières oeuvres de jeunesse.
C'est pourquoi j'ai placé cette image avant ce bloc épais de conifères destiné à couper le vent, bloc tellement dense que la lumière n'y passe plus et qu'en hiver,
il aide à la formation de congères qui peuvent attendre plusieurs mètres de haut...
"On" est, d'ailleurs, en train de les couper en ne laissant émerger que des souches, avec des champs de souches assez sinistres.

@ Dedalus : la querelle argentique/numérique est à mon sens une mauvaise querelle.
Pratiquant les deux, je sais à peu près à quoi m'attendre avec l'un ou l'autre, mais je ne les associe rarement dans un même format.
Par contre, j'aime bien traiter un même sujet en numérique et en argentique avec des boîtiers et/ou des formats différents, successivement et pas simultanément !
J'aime aussi le démarche d'un Gilles Peress qui teste" la" photo en numérique et la finalise en argentique, hors photo de guerre, bien sûr.

Enfin, et peut-être aurais-je dû le préciser au chapitre "matériel", ces photos sont très peu post-traitées.
Elles sont pratiquement brutes de capteur (MM1, CCD) avec les quelques ajustements de luminosité et de contraste nécessaires aux fichiers plats sorti du MM1,
sans oublier quelques calques locaux, équivalent de masquage. Aucune bidouille type Silver Effex ou effet de micro-contraste et de structure !
Il est vrai aussi que le MM1 apporte une résolution spatiale que l'on ne retrouve pas en 24x36
et je souscris tout à fait aux photos de Stéphane dont la douceur harmonieuse se marie parfaitement avec ses sujets.

J'ai moi-même été surpris et cela correspondait à ce que nous avons vu par un temps très variable, violent,
passant de la grisaille absolue, avec de la pluie ou de la neige, à de très hautes lumières inégalement réparties comme en témoigne ce cliché à peine traité
(hautes lumières cramées le coin supérieur gauche).


( :iboitier: Leica M10)

@ Rax, Yorda et L'hurluber.lu : merci de vos commentaires. Le caussenard est souvent solitaire par nature, même si la vie citadine l'a rendu un peu plus "urbain"... Eusebius et Florestan !
"+1" de la part de : PhD69
Symphorinois
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MONS (B)
Très beau sujet, superbement traité cher ami.
On sent que tu es totalement immergé dans ce très bel environnement.
Bravo :applaudir:
Les heures blessent, la dernière tue...
:leica: RE/M2/MM Henri/SL/SL2/Lumix S1
Robert
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Merci, Bernard !
Robert
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@ Pour Dedalus



Une variante de la n° 1, qui montre également à quel point la vue pouvait varier d'une seconde à l'autre, au 90 les deux !
A droite, l'image brute de capteur et à gauche, l'image post-traitée dans Capture One.
L'ajustement du contraste global et l'ajustement des contrastes locaux permet de faire ressortir des détails du fichier sans recourir à des traitements poussés.
La richesse des fichiers du MM1 est toujours une source d'étonnement. On peut aussi considérer qu'il y en trop de détails.
La transcription sur le papier en Piézo HD rend compte de tous ces détails.


:iboitier: Leica M Monochrom :iobj: Apo-Summicron-M 90mm f/2 ASPH.
Robert
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Merci, Dedalus.

En effet, c'est la mise sur le papier qui est l'arbitre final !!!
tilu
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Depuis le 14 nov 2009
Le Crotoy (baie de somme)
Une très belle série et une approche photographique qui me cause.
j'aime.
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