Nouvelles optiques Leica M

Nicci78
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Vieux briscard
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Malheureusement non, car les anciens n'ont pas le pas de vis nécessaire
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Blowupster
    Rep : Optimisation ?
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gautier a écrit :
Xenophon a écrit :
Corriger des défauts propres au numérique, c'est donc peut-être en introduire de nouveaux pour le film...
Un capteur est plus exigeant que du film. Il n'y a pas ce risque.

Ca dépend du film !

On peut avoir du plaisir à regarder les images sur son ordinateur comme on peut avoir du plaisir à passer ses Velvia 50 sous la loupe.
Pour les objectifs "numériques" la priorité de la diminution du vignetage est balayée par le traitement numérique à la volée, Avec une sensibilité proche de 32 asa, on est plus souvent proche des grandes ouvertures qu'en 200 asa alors une définition qui diminue sur les bords se voit aussi sur le film. Le flare grotesque sur film est une peste que l'on découvre trop tard. Le micro contraste dans les ombres est plus souvent exploitable en argentique.
En fait je suis plus exigeant à la prise de vue avec mes optiques quand j'utilise du film que du numérique.
jmarcio
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Massy
Question peut-être bête... ou surement...

Je me demande ce que ça veut dire "optimiser pour le numérique"... et je m'explique. On me corrigera si j'ai tort.

Les points les plus importants entre un image numérique et argentique sont :

* actuellement, j'ai l'impression que le numérique est en train de dépasser la définition des pelicules - disons en nombre de pixels (ou grains) par unité de surface;
* la dynamique des pelicules me semble encore supérieure à celle du numérique, sauf si on considère des astuces du genre HDR ou post-traitement pas logiciel;
* mes pelicules ont une dynamique différente - la fameuse courbe en S - tandis que la dynamique du numérique est, en principe, linéaire.

Donc, j'ai l'impression que les "optilisations" actuelles sont plutôt liées à la précision d'usinage des verres et cela n'est pas lié au fait que derrière on a un capteur numérique ou une pelicule.

Je me trompe ?
Blowupster
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Si le but n'était que de gagner en productivité en passant d'un modèle de pare-soleil complexe et fragile à la version une pièce actuelle qui utilise les machines de production communes aux autres objectifs je comprendrais.
remi56
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jmarcio a écrit :
Question peut-être bête... ou surement...

Je me demande ce que ça veut dire "optimiser pour le numérique"... et je m'explique. On me corrigera si j'ai tort.

Les points les plus importants entre un image numérique et argentique sont :

* actuellement, j'ai l'impression que le numérique est en train de dépasser la définition des pelicules - disons en nombre de pixels (ou grains) par unité de surface;
* la dynamique des pelicules me semble encore supérieure à celle du numérique, sauf si on considère des astuces du genre HDR ou post-traitement pas logiciel;
* mes pelicules ont une dynamique différente - la fameuse courbe en S - tandis que la dynamique du numérique est, en principe, linéaire.

Donc, j'ai l'impression que les "optilisations" actuelles sont plutôt liées à la précision d'usinage des verres et cela n'est pas lié au fait que derrière on a un capteur numérique ou une pelicule.

Je me trompe ?


Il y a longtemps que les capteurs ont dépassé les "pellicules" en résolution et en dynamique (12 Mp sur CMOS). Aujourd'hui, tous les capteurs, du micro 4/3 au "moyen-format" ont une finesse de détail beaucoup plus grande que le film.
Pour pratiquer quotidiennement l'argentique avec mes Leica, je ne le fais pas pour des questions de résolutions ou de dynamique, mais simplement parce que "l'aspect" des photos obtenues me semble plus beau 'en noir et blanc".

Optimiser pour le numérique signifie des formules optiques plus télécentrique (le faisceau de sortie est un cône moins ouvert), la lentille arrière est traitée anti-reflet de manière soignée pour éviter l'effet des réflexion de lumière sur le capteur etc...
jef92
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Un capteur a besoin que la lumière arrive le plus perpendiculairement possible pour donner le meilleur alors qu'une pellicule est indifférente à l'angle d'arrivée des photons. C'est pourquoi les objectifs ont besoin d'être optimisés pour le numérique, à minima avec des traitements de surfaces des lentilles spécifiques, mais le plus souvent avec des formules optiques différentes.
JCR28
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Ou peut trouver ceci /


Le [film] 24x36 [mm, couleur] atteint péniblement et dans des conditions très particulières 8 Mpixels
Le 6x8 [cm] atteint sans trop de problèmes et avec des optiques « de course » 16 Mpixel
Le 4x5 pouces atteint péniblement 32 Mpixels
Le 8x10 pouces peut dans certains cas atteindre 64 Mpixels


Source : http://www.galerie-photo.com/film-contr ... ution.html
La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard.
John Stuart Mill

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JCR28
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jef92 a écrit :
Un capteur a besoin que la lumière arrive le plus perpendiculairement possible pour donner le meilleur alors qu'une pellicule est indifférente à l'angle d'arrivée des photons. C'est pourquoi les objectifs ont besoin d'être optimisés pour le numérique, à mnima avec des traitements de surfaces des lentilles spécifiques, mais le plus souvent avec des formules optiques différentes.

Ceci est d'autant plus vrai avec des tirages courts comme nos M8 M9 M240........

Il faut ajouter le problème de flare plus important sur le numérique. En effet sa surface est brillante et des reflets se produisent entre le capteur et la lentille arrière de l'optique.
solution : traiter les optiques....
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jmarcio
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Massy
jef92 a écrit :
Un capteur a besoin que la lumière arrive le plus perpendiculairement possible pour donner le meilleur alors qu'une pellicule est indifférente à l'angle d'arrivée des photons. C'est pourquoi les objectifs ont besoin d'être optimisés pour le numérique, à minima avec des traitements de surfaces des lentilles spécifiques, mais le plus souvent avec des formules optiques différentes.


Sans mettre en doute cette explication, ça m'étonne un peu...

J'imagine que la sensibilité à ce phénomène augmente avec le nombre de pixels (ou plutôt inversement à leur taille). Et aussi, qu'elle varie en fonction de la distance au centre de l'image, ...

Et que des nouvelles technologies de capteur pourront aussi se comporter de façon différente... C.a.d., une optique "optimisée" pour un M240 d'aujourd'hui pourra ne plus être optimale pour un modèle dans 10 ou 15 ans.

Des traitements de surface plus poussés, comme suggère jcr38, why not, mais des formules optiques différentes...

D'un point de vue industriel ou de durée de vie des optiques, qui coutent cher, ne serait-t'il pas preferable d'agir plutôt sur le traitement numérique de l'image, puisque cela doitêtre modélisable ?
JCR28
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jmarcio a écrit :
jef92 a écrit :
.

D'un point de vue industriel ou de durée de vie des optiques, qui coutent cher, ne serait-t'il pas preferable d'agir plutôt sur le traitement numérique de l'image, puisque cela doitêtre modélisable
?


C'est ce que nous faisons avec les logiciels comme Lightroom
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jmarcio
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Massy
En fait, dit autrement...

Beaucoup d'entre vous, je pense, diront que qualitativement, l'on peut faire des très bonnes photos avec une bonne optique des années 60 et un M240 d'aujourd'hui...

Cela veut dire que le gain en qualité n'est pas extraordinaire, ou, qu'il n'empêche pas de faire des très bonnes photos, si on le regarde avec un regard artistique.

Est-ce donc bien la peine de faire un effort important dans ces conditions ?

On peut encore poser la question autrement, et c'est revenir à la "philosophie de l'art" : est-ce qu'on cherche à faire une reproduction parfaite d'une scène ou montrer un regard artistique sur ce qu'on voit...
jmarcio
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Massy
jmarcio a écrit :
En fait, dit autrement...

Beaucoup d'entre vous, je pense, diront que qualitativement, l'on peut faire des très bonnes photos avec une bonne optique des années 60 et un M240 d'aujourd'hui...

Cela veut dire que le gain en qualité n'est pas extraordinaire, ou, qu'il n'empêche pas de faire des très bonnes photos, si on le regarde avec un regard artistique.

Est-ce donc bien la peine de faire un effort important dans ces conditions ? Ou est-ce qu'on cherche plutôt à faire un exploit technique ?

On peut encore poser la question autrement, et c'est revenir à la "philosophie de l'art" : est-ce qu'on cherche à faire une reproduction parfaite d'une scène ou montrer un regard artistique sur ce qu'on voit...
jef92
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PARIS 15ième
Je suis d'accord, la perfection optique n'est pas indispensable à l'écriture photographique. Tout dépend de ce que l'on a envie de raconter en appuyant sur le déclencheur. Une moins bonne définition, du vignetage, des angles mous peuvent contribuer à la cohérence d'une image. Par contre, il y a des défauts qui resteront toujours des défauts. l'aberration chromatique, ces affreux liserés verts ou violets qui viennent entourer les sujets en contre-jour, çà, c'est pour le moins difficile a intégrer dans un choix esthétique. Et la correction avec Lightroom supprime la couleur mais garde un liseré grisâtre dont je me passerait bien sur mes photos.
bedojo
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corse
Vous voulez dire que l'oeil a ses limites que le coeur n'a pas? si tel est votre propos...c'est vrai!
jmarcio
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Massy
bedojo a écrit :
Vous voulez dire que l'oeil a ses limites que le coeur n'a pas? si tel est votre propos...c'est vrai!


Je pense que l'on peut dire comme ça, oui. Quand je fais une photo, je veux surtout transmettre une idée et pas une demonstration de perfection technique.

Je ne considère pas un vieux, mais je commence à m'interroger à chaque fois qu'on m'annonce un "progrès technologique" s'il est vraiment utile ou si c'est juste un gadget... et si l'effort est justifié. C'est parfois vrai mais pas toujours.
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