M10 M10-R M10 Monochrom

PhD69
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Vieux briscard
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lsn a écrit :
le M10 Monochrome sera le M10 Monochrome LEITZ WETZLAR


Perso, j'ai volontairement opté pour le M10-M sans la mention "LEITZ WETZLAR", pour plus de sobriété (goût perso).

Par contre, j'ai craqué pour le Lux 35mm 1,4 "LEITZ WETZLAR", l'un des 500 proposés world wide :wink:
lsn
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niort et hendaye
Le bébé st arrivé, il va falloir que je regarde bien le mode d'emploi.

petite question n'est il pas possible si je me mets en iso Auto en visée oeilleton d'avoir l'info des isos avant de declencher ?
n'est il pas possible de voir l'histogramme juste après la prise de vue et même mieux encore la photo avec les zones surex en surbrillance ?

Merci
Celui qui sait qu'il ne sait rien sait déjà beaucoup plus de choses que celui qui ne sait rien et qui ne le sait pas... Goethe
a.noctilux
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Vieux briscard
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Lsn,
- si je puis me permettre *, un début avec un nouveau matériel est une découverte mutuelle de ce qui est possible et ce qui ne l'est pas
- "oublier" pour un moment du moins ses "habitudes" (pour mieux connaître le "nouveau")

- le plus simple pour moi, j'essaie de "suivre" le mode d'emploi, comprendre les fonctions ( fonctionnements propres au matériel )
- après quelques essais, je réfléchis bien si les nouvelles fonctions ( ou fonctionalités ) me sont utiles dans ma pratique

- ensuite je prends du temps pour chercher "ce qui manque" ( ...ou son équivalent ) pour continuer ou améliorer ma pratique
- encore et encore pratiquer pour mieux se connaître entre nous ( cette nouveauté et moi ! )

:idea:
en dernier,
un Leica M est très simple et ne pas oublier cette simplicité et ne pas essayer des complications acquises avec d'autres matériels
en un mot, utiliser un Leica M numérique comme un M à film reste la meilleure façon (pour moi toujours :!: ) pour ne pas se prendre la tête,
surtout pratiquer pour acquérir de l'expérience

Arnaud

* Sébastien-Marie, ce n'est nullement une leçon, juste quelques suggestions

**
réponse globale , j'essaierais en "tout en manuel" en utilisant une valeur ISO courante comme 400 pour commencer et fignoler suivant les circonstances,
je ne me sers plus d'histogramme en prise de vues sur mes Monochrom, sachant que je peux 'fignoler" les photos en post-production qui reste minimale avec les M Monochrome Leica
PhD69
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Vieux briscard
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Tout à fait en phase avec Arnaud.
De fait, aussi simple que puisse paraître un M numérique, il est quand même très utile de lire le mode d'emploi.
Il peut y avoir des fonctionnalités à côté desquelles on risque de passer, "l'électronique" pouvant les masquer.
lsn
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niort et hendaye
Merci pour vos avis éclairés que je partage, étant en attente d'un mode d'emploi en français et sur support papier j'ai regardé le mode d'emploi online mais des points restent obscurs, je pense qu'il n'est pas possible de voir les isos dans l'oeilleton, l'alternative dans ce cas est de passer en vitesse auto avec iso fixes et de voir si la vitesse proposée me convient ou non.
Concernant l'histogramme il faut "taper" sur l'écran quand la photo est prise et affichée et j'ai a la fois mes zones surex et mon histogramme.

Question subsidiaire en général vous mettez l'expo en pondérée centrale ? (Je sais que cela dépend du contexte de l'arrière plan, etc... mais sur une photo de rue instantanée vous partiriez plutôt sur matricielle ou pondérée centrale ?

Merci Arnaud et Philippe je vais en effet prendre le temps de découvrir le bébé

Belle soirée et bon week end
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a.noctilux
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Vieux briscard
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Je n'ai pas de M10 Monochrom, mais les deux précédents MM1 et M246.
Sur mon M10 (tout court ! ), la molette ISO est réglée sur une valeur bien visible, donc à chaque fois je vois sur quel ISO c'est réglé avant de porter à l'oeil.
Il me semble que quand on met en route en ayant le M10 en vision optique, la valeur ISO réglée apparaît brièvement, avant d'indiquer la vitesse choisie par la cellule (si molette vitesse sur "A" ).

En général, utilisant en mode réglage manuel comme j'ai dit, je choisis "centrale pondérée", seule mesure qui n'a pas besoin d'activer LV ("spot" ou "multi" mesure sur le capteur).
lsn
    Les 2 mon capitaines
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niort et hendaye
Je me pose la question de prendre un M10-R monté avec le 21 apo et completant ainsi le M10M et son 50, ou de reprendre un second M10M pour ne pas avoir a changer d'objectif... J

Si je prends le M10-R, j'espere qu'il m'apportera autant de plaisir que le M10M qui me laisse pantois, c'est aussi ce qui me fait hesiter à prendre le M10-R des avis d'utilisateurs ?

Merci
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M6leica
Vieux briscard
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Bonjour,
Si moi, je pouvais, je prendrais le M10-R avec un 28 f/2. De sorte d'avoir l'option de cropper si nécessaire, en photo de rue évidement... M6L.
leitzphile
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lsn a écrit :
Merci donc tu me conseilles ne pas exposer trop a droite ? Ce que j ai l habitude de faire en MF


Je confirme : il faut toujours exposer à gauche en photographie numérique, notamment avec les boîtiers Leica, contrairement à ce qu'on lit un peu partout sur internet.
La reproduction des détails dans les hautes lumières est en effet la principale difficulté de la photographie numérique. En revanche, chez Leica, et à condition de travailler sur les fichiers DNG, le rattrapage des détails dans les ombres est extrêmement aisé, même sur des appareils anciens comme le M9 et ses dérivés. Donc, réglez votre cellule (- 1/3, - 2/3, - 1) de manière à systématiquement sous-exposer, notamment lorsqu'il y a beaucoup de lumière (l'été à 14 h, par exemple).
Je rêve d'avoir, moi aussi, d'avoir cet extraordinaire boîtier M-10 M. Bravo donc pour votre choix : le meilleur boîtier, couplé au meilleur objectif !
leitzphile
    Rep : Les 2 mon capitaines
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Paris
lsn a écrit :
Je me pose la question de prendre un M10-R monté avec le 21 apo et completant ainsi le M10M et son 50, ou de reprendre un second M10M pour ne pas avoir a changer d'objectif... J

Si je prends le M10-R, j'espere qu'il m'apportera autant de plaisir que le M10M qui me laisse pantois, c'est aussi ce qui me fait hesiter à prendre le M10-R des avis d'utilisateurs ?

Merci


Le M 10 R souffre d'un défaut majeur : la matrice de Bayer. Leica n'a pas, à mon avis, réglé le problème de la couleur. Il suffit de comparer le rendu des images en couleur produites par le Fuji GFX (moyen format de Fuji) et le rendu des photos faites au Leica M-10 R pour comprendre ce que je veux dire.
En revanche, l'association des merveilleux objectifs M de Leica et d'un boîtier dénué de matrice de Bayer, et qui soit à la fois sensible et défini comme le M-10 M, donne des résultats que même le moyen format de Fuji ne peut égaler.
Je le répète : votre choix d'un couplage M-10 M + Apo-summicron 50 mm M est le meilleur choix possible en photographie numérique aujourd'hui. Laissez tomber le M-10 R. Photographiez en noir et blanc et gardez un souvenir des couleurs avec l'appareil photo de votre smartphone !
leitzphile
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Je voudrais ajouter une idée qui m'est chère : "photographier" signifie "dessiner à l'aide des photons".
Il en résulte que le cœur de métier de l'art photographique est le noir et blanc.
Or, le noir et blanc est le royaume des valeurs, par opposition aux couleurs. Par valeurs, j'entends ici "niveaux de gris".
Ma thèse est la suivante : jouer avec les valeurs que procurent les ombres et les lumières produites par la lumière naturelle permet d'exprimer autant d'émotions visuelles que de peindre avec des couleurs un paysage ou une scène de la vie quotidienne.
Le M-10 M nous ramène donc à ce qui fait le sens de l'art photographique : rendre la vivacité de la couleur présent dans le monde sensible à l'aide du travail des valeurs opéré par le photographe. Lequel travail s'effectue à l'aide la lumière, mais sans la couleur.
Regardez un artiste-peintre comme Albert Marquet (début du XXème siècle) : avec très peu de couleurs, il parvenait à rendre plus coloré et plus lumineux les paysages qu'il peignait que s'il avait employé, comme les impressionnistes l'avaient fait avant lui, des couleurs plus vives. Pourquoi ? Parce qu'il travaillait soigneusement ses rapports de valeurs. Et c'est ce travail qui rendait ses tableaux, pourtant si discrets quant à l'emploi de la couleur, si lumineux. Or, en photographie, le travail des valeurs se réalise par le procédé noir et blanc.
Ceci pour dire qu'une photographie réussie, en plein été et en pleine lumière, sera bien plus souvent en noir et blanc qu'en couleur.
Voilà, je vous ai fait part de ma "philosophie" en la matière. Vous êtes évidemment libres de penser différemment.
snoopss
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Je trouve cette vision des choses assez restrictive et ne comprends pas cette phrase "photographier" signifie "dessiner à l'aide des photons".
Il en résulte que le cœur de métier de l'art photographique est le noir et blanc.
Paul
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Cela peut venir de l’idée de comparer le photon à un « grain » de lumière, qui peut donner l’impression d’avoir des petits grains neutres.
Mais le photon est bien différent selon sa couleur. Donc dessiner avec des photons c’est précisément dessiner en couleur.
Les Albums des Amis de Summilux.net. L'Album summilux.net 2023 est prêt !
Quelques images persos par ici : npct.fr/photos.
snoopss
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D'ailleurs, les photons ne se limitent pas au spectre visible. Ritter a découvert les UV en examinant l'effet des différentes longueurs d'onde du spectre solaire dispersé par un prisme sur un papier imbibé de ... chlorure d'argent :content: et avait remarqué que le papier noircissait plus vite au delà du violet.
leitzphile
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Paris
Paul a écrit :
Cela peut venir de l’idée de comparer le photon à un « grain » de lumière, qui peut donner l’impression d’avoir des petits grains neutres.
Mais le photon est bien différent selon sa couleur. Donc dessiner avec des photons c’est précisément dessiner en couleur.


Vous faites erreur. La lumière est blanche (c'est-à-dire neutre), car elle se compose de toutes les longueurs d'onde existantes. Photographier signifie donc bien "dessiner avec la lumière blanche (c'est-à-dire la lumière qui synthétise toutes les longueurs d'onde et qui se compose elle-même de photons).
Dans le même ordre d'idées, il n'y a pas des photons rouges, des photons bleus ou des photons verts. Vous confondez en effet la nature corpusculaire de la lumière (les photons) et sa nature ondulatoire (i.e. l'existence de longueurs d'onde différentes représentatives de chaque couleur du spectre visible).
Je maintiens donc bien que "photographier", qui vient de "graphie" (qui signifie en grec "dessin") et de "photon", signifie, étymologiquement et au sens littéral du terme, "dessiner avec la lumière" (et non pas "dessiner avec les couleurs", expression qui n'a aucun sens du point de vue physique).
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