Je me permet de rebondir sur cette histoire de copier le rendu argentique.
Je comprend la volonté/curiosité d'expérimentation cependant je ne comprend pas l'intérêt esthétique... C'est moche. Surtout que dans la majorité des cas on prend une image RVB que l'on passe en niveau de gris : cela ne fonctionne pas, c'est antinomique. C'est comme un type qui joue une pièce de piano au clavecin cela ne fonctionne pas.
Faire du film c'est :
- Aider le marché du film qui se sort d'une gueule de bois de 15 ans.
- Une expérience photographique du temps long (on oublie ses images)... Contrairement au numérique qui joue sur l'instantanéité.
- Un rendu esthétique particulier que ce soit : une impression de profondeur de champs que l'on n'aura jamais avec le numérique (un peu moins qu'en MF mais on navigue tout de même dans les différents plans d'une image), un rendu organique propre à chaque structure de grain et d'émulsions ou bien un large choix créatif de "preset" car ils sont déjà prédéfinis par l'émulsion choisie.
Au final je rejoint la réflexion de Telemetrix : On ne peut pas avoir le "cul entre deux chaises" (passez-moi l'expression) surtout lorsqu'il s'agit de choix esthétique. Un outil photographique est avant tout un choix, un medium de son expression artistique (format, émulsion, capteur numérique). Ainsi singer un medium c'est un manque de parti pris esthétique voir un affront à ce dernier. Ainsi, on en fini par se moquer du beau. Cela peut faire parti d'une démarche de réflexion artistique mais je ne pense pas que ce soit le sujet ici, nous ne sommes pas ici pour philosopher.