Tout cela est vrai.
Au delà du coté financier qui existe et est aussi nécessairement lié à la survie de l'entreprise, l'obsolescence et la fragilité sont aussi des caractéristiques du numérique. On pourrait aussi faire la comparaison (elle a été faite sur un autre fil) avec Nikon, ses Nikkormat et les boitiers numériques actuels...
Il n'en demeure pas moins, a contrario de Nikon (quoi qu'il y a le D600), que Leica, pour suivre la cadence, a manifestement fait une impasse sur le capteur du M9 (on pourrait aussi parler du firmware, des cartes mémoires qui le font planter, etc...).
Pour l'heure Leica a une réaction mitigée : ils changent les capteurs sans véritablement reconnaitre le problème, cela les engagerait sans doute trop par la suite, si, par exemple, tout le parc de M9 (ou une grosse partie de celui-ci) revient à Solms, peut être même plusieurs fois si le problème n'est pas résolu.
En ceci la logique financière et marketing l'a emporté sur la logique industrielle, mais attention, ce peut être une victoire à la Pyrrhus.
PS: j'aimerais bien connaitre la différence profonde entre un fonds de pension et un fonds d'investissement.