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Très différente et curiosité ?
Comparer cette vue, (PC 28 mm (1996)), avec celle postée en page 2.
Les briques de cet intéressant édifice de "l'École d'Amsterdam" ont retrouvé leurs teintes vives d'origine suite à un nettoyage, mais le brun foncé caractéristique de ce "style", est une sorte d'oxydation (?), spécifique à cette brique, et non une salissure.
(Arch. Verbruggen, 1921)

Une petite ballade dans une église parisinne méconnue, Saint Pierre de Chaillot, dans le 16ème (Avenue Marceau).
Construite en 1938 en béton armé dans le style romano-byzantin par Emile Bois, fresques grattées de Nicolas Untersteller, statuaire de Henry Bouchard, chapiteaux de Pierre Séguin.

Une vue extérieure qui n'est pas sans rappeler les églises chypriotes


Le tympan, quoique latéral, rappelle Conques... (mais il ne représente pas un jugement dernier)


Un détail de la statuaire extérieure


La nef est vaste, les chapiteaux très byzantins


Un détail des chapiteaux


La tour-lanterne, ornée de fresques, est une vraie merveille


Pour vous donner envie d'y faire un tour...

Tout à la triX, 50 et 35.

Je vais rapporter une histoire terrible à propos de Nicolas Untersteller.
Il a été directeur de l'École des Beaux-Arts de Paris, de 1948 au début des années 1960 (il y était aussi professeur de fresque).
Dans ces années d'après-guerre, il y avait relativement peu de communication entre les mouvements modernes, qui souhaitaient prendre une part active à la reconstruction et changer le visage de l'architecture française, et les mouvements académiques.
Des ateliers libres d'architecture ont été fondés, rue Jacques Callot, en dehors de l'enceinte sacrée de la rue Bonaparte, les étudiants les ayant fondés avec l'autorisation de choisir leurs patrons d'ateliers, architectes modernistes, en opposition à la tendance "grand prix de Rome" qui régnait dans les ateliers traditionnels. (Une sorte de "Sécession" des étudiants, qui a préfiguré la sortie des Beaux-Arts de l'enseignement de l'architecture en 1968). Sont sortis de ces ateliers libres en particulier Jean Perrotet, Paul Chemetov, et bien d'autres.

Bref…
Ces jeunes étudiants, à la sortie de la guerre, en 1949 ou 1950, je ne sais plus, souhaitent faire une exposition en l'honneur de Mies Van der Rohe (Allemagne 1886, États-Unis 1969). Mies Van der Rohe avait été, avant de quitter l'Allemagne nazie, directeur du Bauhaus. Il est devenu dans les années 1940 un des architectes américains les plus importants de sa génération. Il était un modèle pour les étudiants au sortir de la guerre.

Allant demander à Untersteller l'autorisation d'utiliser une salle pour l'exposition (pour les architectes qui traineraient ici, la "Melpo"), celui-ci leur fait remarquer, ayant regardé des dessins qu'ils avaient amenés pour justifier leur projet :

— "cette demoiselle a beaucoup de talent"…

Phrase impérissable, qui montre le grand intérêt des élites de l'art de l'époque pour le Bauhaus et les États-Unis en particulier, et les courants modernes en général.

bonjour,


special pour herisson, 2 vues du mans, mon ancienne ville ( j'etais l'assistant de jacques hirn, si tu vois qui c'est .... )





ce n'est pas photoshop mais du ferry et un virage partiel au viradon sur du papier multicontrast FB made in salle de bain . ( numerisation un peu palote quand meme.... les tirages sont plus denses.)

à bientot.

Ces photos ont de l'allure. Quels sont ces bâtiments ?Nous on ne voit pas forcément… Ce n'est pas un message privé !

une vielle usine ( à grain ????) et le devant du palais de justice du mans

non, ce n'est pas un message privé....
mais il connu sur le mans et dans le milieu de la photographie sociale ( qep, objectif d'or....), portraitiste " haute couture "

OK merci. Au passage, ça ne fait pas très "années trente", en particulier le Palais de Justice.

c'etait plus pour herisson, un pti clin d'oeil....

En espérant être bien dans l'Art Déco



M6 50 mm DR Kodak Ellite chrome

Parfois difficile à dire, il y a des astuces de dessin, et des motifs à la mode qui durent plusieurs années.
Mais je pense qu'on est là dans les années 1950, peut-être à la fin des années 1940.
Avec des motifs courants : l'angle coupé et ouvert, la corniche qui s'en affranchit, les baies de format à peu près carré, les poteaux ronds.
Avis personnel : je trouve ce bâtiment relativement sans intérêt (sans vouloir vexer personne).
Mais le paysage de la rue n'est pas fait que de grandes œuvres, et c'est sûrement mieux ainsi.

Pardonnez mon inculture totale en matière d'architecture (en dehors du roman et du gothique, que je sais à peu près distinguer ) :
est-ce que Tony Garnier peut trouver sa place dans ce fil ? Auquel cas, je pourrais essayer de me lancer dans quelques photos, Lyon regorgeant de batiments conçus par Tony Garnier (dont l'Hôpital Edouard-Herriot, à 2 pas de chez moi, qui pourrait faire une introduction au futur projet de zekkar sur le milieu médical vu de l'intérieur...), chantiers qui se sont terminés au début des années 30.

Les projets de Tony Garnier sont généralement plus anciens (conception dans les années 1910-1920), mais je pense qu'il trouve bien sa place ici, à la fois pour des raisons de dates (sa grande halle finie dans les années 1930, idem pour l'hopital), et il a été un grand précurseur et un modèle pour les "modernes" des années 30 et 40.
C'est de plus, de manière indiscutable, un grand architecte, aux visions puissantes.

Encore (!) quelques maisons Art Déco d'architectes inconnus (non reconnus) glanées au long de mes trajets habituels et qui, je l'espère, vous amuseront.
(On peut se demander pourquoi je m'acharne à faire des vues d'ensemble et non des détails. C'est tout simplement parce que c'est plus difficile (et donc amusant).)

Oui, tout à fait, elle m'"amusent".
En situation ainsi dans la rue, elles sont intéressantes, plus qu'en saisissant des détails, exercice valable lorsque le motif, le détail, parle bien en lui-même. Ces petits projets se lisent mieux ainsi, surtout si l'on peut aussi percevoir les mitoyens, ou leur amorce.