J'aimerai faire un commentaire négatif: Pourquoi ne pas avoir présenté cela à un éditeur ?
C'est vraiment très très bien, l'idée est parfaitement maitrisée et complète !
J'ai lu un des commentaires disant que cela ressemblait aux images de Stephen Shore, c'est vrai en plus d'être un très beau compliment.
Il est vrai qu'aux USA, je dis cela car j'y ai vécu et que ma compagne est de Dallas, on trouve facilement ce genre d'endroit froid, sans vie, vide, mais de là à bien le photographier, c'est une autre histoire.
Justement, ce coté d'absence humaine est une des caractéristique de l'Amérique du nord. Seule New York semble être une fourmilière, au sens strict du terme.
Depuis l'arrivée de la photographie dans ce pays, les mégapoles, Chicago, Los Angeles et San Franscico et surtout New York City ont cette image de villes où les gens grouillent, où les scènes de vie se succèdent à une cadence presque infernale, où les photographes sont restés dans la rue pour faire le trottoir (si je peux me permettre cette expression, si souvent entendue durant ma carrière)
Alors que le reste de l'Amérique profonde reste chez elle, à l'abri des regards, silencieuse, presque morte.
Regardez ce qui a été fait au le début du siècle dernier, et ce qui se fait aujourd'hui. Les murs ont changés, le silence est resté.
Sur ce point, il y a peut de différence entre un Jacob Riis et un Weegee versus un Gary Winogrand ou un Bruce Gilden.
Prenez Stephen Shore et Walker Evans; Une fois sortis des grandes villes, ils prenaient des maisons avec des voitures garés devant.
L'Amérique est un pays de contraste, ou se mêlent le temps des pionners avec celui de la navette spatiale.
C'est d'ailleurs souvent pour cela que l'on aime ce pays.
Bravo pour votre travail magnifique, digne de la production des meilleurs.