Je ne sais pas comment traduire « image fidelity » en Français, mais je vois effectivement ce que je recherche.
Surtout la 1ère et la 3ème ont cet effet que je recherche. Les photos sont très belles. Bravo.
Il faut que j’arrête de parler du Leica Pop car je ne croise pas un seul avis qui va dans le même sens.

Par contre, ce qu’on appelle « image fidelity » n’est pas un mythe. Un tel écart entre l’ASPH et l’APO montre aussi que ce n’est pas une histoire de micro contraste, comme j’entends bien souvent.

@karrox1 : je mentionne le Noctilux car c’est avec cette optique que j’ai crû voir ce qui me plait.
Peu importe si c’est l’effet 3D ou autre.
Sinon c’est clair que le concept n’a rien à voir avec l’APO.

@Arnaud : je collection du Carl Zeiss Jena et j’ai à peu près tous les Helios 44 possibles.
C’est beaucoup plus économique et j’ai moins de scrupules à démonter et (beaucoup) casser le matériel.

Merci

Une ou deux par an sur 20 à 40 ans de carrière, ça fait beaucoup d’excellentes photos.
Puis faut séparer ceux qui ont eu de la chance une fois et ceux qui arrivent à prouver sur la durée.
Puis il y a ceux qui font des photos inoubliables, alors qu’on apprend plus tard que c’était bidonné.




Ahah j’ai testé le « spray and prey ».
J’admire ceux qui peuvent passer des heures devant l’écran à trier les images, mais ça me rend dingue.
Même dans ce cas de figure, c’est tellement fin que c’est perdu d’avance. La moindre inclinaison du boitier te faire perdre le point de netteté.
Avec ces optiques, tenir le déclencheur en rafale, sans bouger d’un millimètre devrait être inscrit aux Jeux Olympiques.

Pour ne pas terminer hors sujet, la stabilisation est clairement un élément à prendre en compte avec le M11.
Tout le monde dit d’augmenter la vitesse d’un stop, mais je ne sais pas si c’est vraiment la bonne solution.
Je travaille à améliorer la vitesse à laquelle je peux être hyper stable.

En bref, le flou de bougé est-il un vrai problème pour le M11 ou on va s’habituer?

Comme il était juste sous le mien je ne pigeais pas trop.

Oui j’ai pensé à la bêtise que j’ai écrite trop tard pour éditer le message ^*

Salut Arnaud,

J’avoue avoir du mal à songer me séparer de ce caillou qui m’a procuré tellement de plaisir.
Merci pour ton avis, qui est toujours très pertinent.

Ce message m’est adressé ?

Bonjour,

J’ai l’opportunité d’acheter le nouveau 35mm APO avec reprise de mon modèle ASPH.
Au final, ça va me coûter environ 4000€.

Mon boitier est le M10 Monochrom. Du coup, je ne suis pas concerné par les problèmes des optiques à propos du rendu en couleur.

Sur le papier, c’est vendeur de passer à l’APO.
En réalité, je n’en sais rien et j’aurais besoin de votre avis.

Est-ce un caprice ou j’aurais plus en évidence ce fameux effet 3D dont je parle ailleurs.
Pour rappeler le contexte, je sais que c’est un débat infini, mais (pour moi) j’ai nettement vu la différence entre le 50mm Noctilux et le 35mm ASPH.
Même le Leica Q me semble donner un rendu où je vois mieux les caractéristiques des optiques Leica qu’on vante partout, mais que j’ai toujours eu du mal à cerner.

Merci
Bon week-end
Laurent

Je me suis permis d’aller voir la galerie de @rbus.

Ce type de photos ne demande pas de faire la mise au point sur une lame de rasoir.

Je me souviens encore ce fameux workshop Leica où je suis tombé amoureux du Monochrom et du Noctilux.
Sans Visoflex et dans des conditions de studio, j’ai eu 40% de déchet.
Le télémètre n’est pas le seul mis en cause pour mes ratés, mais je ne vois pas comment viser un oeil à 50mm f/0.95 avec ce système de visée.
Si un jour je deviens moins nul en photo, peut-être que j’y arriverais. En attendant, je dois zoomer au Visoflex et activer le focus peaking.

Leica explique que le rendu est meilleur à f/0.95 plutôt que f/1.

Le 1.2 a un avantage non négligeable : le poids.
Quand je suis en action, je ne sens plus le poids. Sinon, c’est un gros pavé à trimballer.
Le nouveau Noctilux est beaucoup plus léger.

Sinon, le 1.2 est clairement un vrai Noctilux avec ce rendu unique et cette difficulté à l’apprivoiser.
C’est d’ailleurs assez singulier de remarquer qu’un Summilux est largement plus malléable.
Pourtant, il n’y a qu’un stop de différence.

Merci beaucoup Frédéric

Le Noctilux est aussi connu pour son mauvais caractère. Ce n’est pas une optique docile
Ce n’est que mon humble avis car le sujet est un débat sans fin, mais c’est avec le Noctilux que m’apparait l’Arlesienne de l’effet 3D ou Leica Pop.
J’arrive à reconnaître ce que j’utilise le plus (SUMMICRON), mais avec une photo prise au Noctilux où je me trompe rarement et que j’arrive à identifier l’optique le plus facilement.
Bien sûr, si c’est à f/8 ça se complique pour deviner, mais je ne parle pas forcément de pleine ouverture non plus.

Voici un exemple de photo où j’ai peut-être l’impression de voir ce que je ne sais pas vraiment si j’ai compris de quoi il s’agit quand on parle du Leica Pop


Leica M10 Monochrom Noctilux-M 50 mm f/0,95 Asph.

J’insiste sur le côté unique. On touche au 20% du Principe de Pareto qui vise l’excellence.
C’est là dedans que le Noctilux est unique. Sinon, 7Artisan, TTArtisan ou Voigtländer fa!t le job à 80%.
Je n’ai pas besoin d’un comparatif avec le Nokton pour le savoir.

Peut-être que je me trompe, mais le vrai sujet de controverse n’est il pas le prix?
C’est complètement accessoire de parler prix pour une marque de luxe, mais il s’agit aussi d’un optique à grande ouverture d’exception.
La fonction est un élément très important, par rapport à la frime du point rouge.

Si c’est pour un pro, où est le problème du prix?
(HS : d’ailleurs, c’est quoi un pro aujourd’hui?)
Si c’est pour un riche, c’est pareil.
Si les opinions négatives viennent de jaloux, sont elles pertinentes?

Pourtant, c’est simple de comprendre que plus on arrive dans les niveaux d’excellence et plus ça coûte.
Non, un clone chinois du Noctilux ne peut pas réaliser dans les 20%.

Les questions et les doutes sont normaux à chaque sortie d’un M

1/ Le cycle de renouvellement est très lent. L’attente est donc énorme.

2/ Le M est une légende. C’est dur de prendre soin d’une légende. Chaque détail du M sera analysé et cela va inonder les conversations dans tous les coins d’Internet.

3/ Comme j’ai évoqué sur un autre fil, la vision marketing de Leica me laisse perplexe en ce moment. C’est le département qui semble mieux faire passer son point de vue auprès de la direction, au lieu de la R&D.
Bien souvent, quand les créatifs prennent le pas sur les techniciens, on arrive à des idées qui peuvent être très improbables.
Leica a loupé plusieurs éditions du M et ne peut pas réussir un carton à tous les coups. Personne n’en est capabble.

4/ Surenchèrir sur le M10 était un challenge monstrueux, tellement le boitier est parfait pour moi (en version 40Mpx Monochrom).

Sur le M11, mis à part la techno de compression binning sous stéroïdes grâce à l’IA, y a t’il autre chose qui ne donne pas l’impression qu’ils ont fait rentrer des morceaux du SL2 dans le M?

AMHA l’esprit M n’est pas gâché par le M11.
Plutôt, j’ai l’impression qu’une grosse partie des évolutions n’étaient pas indispensables.

Comme j’évoquais auparavant, c’est du côté des algorithmes que j’observe les vrais progrès les plus impressionnants.
Les optiques atteignent la perfection et Leica n’a plus l’exclusivité du micro contraste. Le caractère a l’air d’être la plus grosse valeur ajoutée que je perçois.
Du côté des boitiers et plus particulièrement du M, je fais la journée avec une batterie du M10M. Pas besoin de plus. Pour une publication Web, on peut jeter 90% d’une image avec un capteur 40Mpx. Passer à 60Mpx est marginal. C’est le M12 à 100Mpx qui sera beaucoup plus décisif sur ce point.
Le design du M10 est parfait car il ne change rien. C’est bien le risque, mais c’est risqué d’enlever des éléments, qui font partie intégrante de l’expérience M. En réalité, peu importe si la semelle est là ou pas. Sauf qu’à chaque fois que j’enlève la semelle du M10, j’ai envie de sortir mon M2. C’est une bonne chose. D’ailleurs, niveau design, Leica aurait mieux fait de s’inspirer du Q pour intégrer l’écran et la sensation des boutons. Comme les autres marques, cet écran est une honte. N’importe quel moniteur externe est en 4k. Pourquoi ce n’est pas sur nos boitiers?

Je ne suis pas en train de traduire un biais cognitif de confirmation sur l’achat du M10.
Déjà, la version Monochrom du M11 n’est pas prête d’arriver.
En plus, j’ai attendu 20 ans pour trouver un boitier numérique capable de créer du grain analogique.
Mon plaisir avec le M10 Monochrom excuse Leica pour toujours.

Plus simplement, je vois le M11 comme une transition qui teste quelques innovations pour voir si les clients aiment.
Mon instinct me dit que le M12 sera incroyable car l’évolution des algorithmes est supersonique. Dans 4 ans, on aura des boitiers où l’évolution mécanique sera marginale, par rapport aux algorithmes.
Puis un M avec un capteur de 100Mpx est tellement énorme que j’abandonne la critique à ce niveau. Il faudra juste que les algorithmes m’aident à manier ce futur monstre.
En bref, c’est comme quand on désactive les aides à la conduite sur une Porsche.
Ça serait vraiment un drôle de truc si le mode Auto se met à fonctionner correctement.
Vive la révolution future du Mode Auto ^^

PS : désolé pour la tirade, mais je suis réveillé en pleine nuit et je m’ennuie.

C’est un bon résumé de la situation, suggérant l’interrogation à propos de l’Esprit M.

Déjà qu’avec mes 40Mpx du M10 le télémètre montre sa limite
La « compression/binning IA » ne va tout résoudre.
J’ai aussi le sentiment que Leica fait rentrer un SL dans un M.

Merci Robert pour l’accueil.
La pandémie avait détruit mon élan pris d’être moins nul en photo, notamment grâce aux précieux conseils recueillis ici.

Pour revenir sur la techno de « binning », qui est de la sorcellerie algorithme peut s’apparenter à la pratique d’antan.
Sauf que la technique en elle-même n’a plus rien à voir.

C’est pareil chez Sony avec leur « focus-stacking » ou « stitching » diabolique de 16 images, qui se croisent au niveau des photosites et pixels.
N’oubliez pas la magie de vos iPhones en basse lumière ou du mode portrait (quand ça marche).

On savait que les APN sont de véritables ordinateurs, mais le Deep Learning et Machine Learning (terme marketing : Intelligence Artificielle) changent radicalement les possibilités.

Plus que les megapixels du capteur, c’est peut-être la montée en puissance des algorithmes qu’il faut noter.

Dans tous les cas, j’ai hâte de tester le M11.
Même si je pense que ce n’est pas pour moi, cela reste une évolution à comprendre.