Intervention de modération : merci pour cette contribution, transférée dans le fil approprié.

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Un petit jeu de reflets, sur le grand canal de Venise.
Pris du vaporetto, dans la vitre de la cabine du pilote.

M6, TriX, 50 cron

Mon cher Dido
Ta dernière photo sur ce fil est superbe. Tu sais que je ne suis pas très couleur mais là, chapeau pour ce tableau, graphique et figuratif à la fois.
Quelle palette !

L'avantage avec le leica III (cf. mon nouvel avatar bricolé ce soir), c'est qu'il tient vraiment dans la poche... Alors je crois que je vais refaire des photos de métro. N&B bien sûr ! Tu m'as redonné l'envie. Comme dirait Johnny.

Je la trouve aussi très très bien ! Quel bain de lumière, au fond ! Bravo !

Première manip, à froid :

Le boitier est petit dans la main, pour moi c'est encore mieux qu'un M de ce point de vue. Très compact et un peu plus léger. La finition est fabuleuse, on a l'impression d'avoir un prototype entre les mains.

Ce bijou, objectif replié, tient dans la poche comme un compact numérique. C'est vraiment entre un M6+cron rigide et le Minox35. Idéal à mon sens.

Le chargement est difficile en revanche pour qui vient du M ; l'interaction entre le positionnement du film et le calage de l'obturateur : on avait oublié !! Et puis également le fait qu'il faut remettre à zéro le compteur de poses !

L'obturateur a un bruit mécanique plein de détails ; c'est carrément de la polyphonie avec des entrées différées ! Moi qui cherchais discret, le III est de ce point de vue beacoup moins silencieux qu'un M. Mais demande-t-on à une Bentley de l'être ?

La gestion des vitesses longues sur une molette séparée du barillet central n'est pas un problème ; contrairement à quand je conduis, je change très peu de vitesse...

Après un moment de flou, le réarmement s'avère plutôt ludique ; une molette à tourner, ça change aussi du M. Mais ce n'est pas si malpratique.

Le télémètre est très difficile à 'trouver'. Il ne tombe pas naturellement sous l'oeil. Le champ est minuscule et peu lumineux, mais le grossissement étant important, la mise au point est très précise. C'est là que le M a été une évolution géniale : tout dans un unique viseur...

Le viseur est vraiment petit, avec un dégagement oculaire limite, mais avec le viseur externe SBOOI, c'est plutôt fantastique...

Première séance de pose ce soir, avec du TMax 100, film que je n'utilise d'ahibitude jamais... parce qu'il est trop fin ! Mais là je veux voir... Demain, quelques vues au Jardin des Plantes. Rendez-vous en fin de semaine avec les images

JY

Les amis, mon Leica IIIf vient d'arriver... je n'en crois pas mes yeux : il est de 1954 mais il est ... comme neuf

C'est le plus bel appareil photo que j'ai jamais eu entre les mains...
Et pourtant j'ai un MP...

Je suis

Merci à Jean D. qui m'a fait craquer. Il a eu raison.

A bientôt les première photos de l'Elmar 3.5 RS

JY

Il y a aussi le côté 'autoportrait sans pied mais avec un bras' ; le bras paraît tellement long qu'on fait ça fastoche, .... par-dessus la jambe


Avec mon fils Antoine et l'autre, Guillaume, qui tourne la tête derrière...
Celui qui dit qu'il est déformé aura affaire à moi





M7, TriX, 21 asph

Quand j'ai commencé la photo, je cherchais tellement l'instant décisif que je traquais un peu trop les anecdotes visuelles.

Cela m'est resté. Elles n'ont rien de décisif, mais certaines, à double tiroir, me font toujours sourire.

Celle-ci, à Burano, dans la lagune de Venise (M6, TriX, 50 'cron) : j'aime bien surtout le 'défense de toucher'... je ne sais pas vous mais moi ça me fait rigoler... mon côté macho sans doute

Allez, je sens que le mariage n'inspire pas grand monde...
Je relance un coup, pour voir...

Une petite série...


D'abord, sur le mode de la confidence :



M6, TriX, 50 'cron

Puis, sur les excès en tout genre :



M7, TriX, 50 'cron


Encore, sur les atours :



M6, TriX, 50 'cron

Enfin, sur les lendemains :



M7, TriX, 21 asph

Nostalgie, quand tu nous tiens....

Nathalie, ta photo est incroyable. Irréelle. On a l'impression d'être dans une BD fantastique avec des vignettes peintes à l'acrylique. Bilal adorerait

Impressionnante Jeb ta photo du croco. Le 1/8s : chapeau. C'est vrai que les sauriens sont maîtres dans l'art de l'immobilité. Quand on ne les chatouille pas...

Moi par contre, apparemment, j'ai la tremblotte du côté de l'index...

Le paragraphe 4 est magnifique. A lire absolument. Cela reprend et synthétise ce que nous avons dit sur des précédents fils à propos notamment de l'hyperfocale.

Bon, Filament, tu peux me dire merci je vais te donner l'occasion de prendre encore quelques points face à Dido

Ma question est : prends-tu des photos avec l'appareil que tu as représenté dans ton avatar (un point) ? Si oui, pourrais-tu faire un commentaire sur son utilisation (un point) ? Sa qualité optique (un point) ? Et nous poster quelques photos faites avec (x points) ? 8)

Pardon si le sujet a été traité avant ton millième post : je n'étais pas là

Hé, les summiluxiens, je suis sûr que vous allez pouvoir m'aider.

Je souhaiterais étoffer ma bibliothèque de livres photos et j'ai l'impression d'avoir fait le tour du rayon FNAC (ou Furet, pour les chtis, ou autres). Il y a bien sûr les bouquinistes.

Je me suis rendu compte récemment qu'il y avait aussi un marché assez développé sur internet. Je ne parle pas d'ebay...

Avez-vous des tuyaux (adresses de sites etc...) ?
Amicalement,
JY

Mon humble expérience :

Au très grand angle, j'attends que la personne rentre dans le champ par le côté ; elle sera dans la photo alors que je ne la vise pas (du moins pas expressément).

Au 50, si c'est un sujet fixe, et si on craint d'être démasqué, ne pas hésiter à prendre son temps, à fixer un objet du paysage, à suggérer que c'est là-dessus qu'on fait sa mise au point aux petits oignons.

Quand un photographe travaille sans se préoccuper des gens, les gens font de même vis-à-vis du photographe. Le plus difficile est de commencer, de sortir son appareil.

Après 10 années de ce genre de photo, j'ai toujours de l'apréhension dans certains cas. Ce n'est pas pathologique ni rédhibitoire : HCB était dans le même cas. D'où la notion de tir...

En résumé, si le photographe ne peut se cacher, l'idée est qu'il fasse croire que le sujet est à côté d'où il est réellement... et là, il n'y a que lui qui sache

Merci Filament pour cette idée des fausses photos ratées.
Moi aussi j'aime la première ; le rendu bistre et l'impression de vignettage asymétrique sur la gauche aurait tendance à me renvoyer quant à moi aux photo de Le Gray...

Je rebondis sur l'idée : cette photo a été prise dans la lagune de Venise (Torcello), entre chien et loup. Il n'y avait qu'une seule trouée dans le ciel gris... l'aura du pilotis...
J'étais déçu d'avoir bougé (mais au 8e de seconde, c'était pas étonnant). Finalement, cela me renvoit aujourd'hui à Plossu...

Et vous ?