J'ai un problème d'obturateur sur un Leica M3 (simple armement, #9985XX, de 1960) dont je ne connais pas la gravité.

Les symptômes sont les suivants: sous-exposition au 500ème (+/- 1 diaph), très franche sous-exposition, et ce sur seulement la moitié du film, au 1000ème.
Tout se passe comme si le premier rideau était trop lent (grippé) et se faisait rattraper par le second rideau, réduisant de ce fait progressivement la fente d'obturation.
Ce problème est déjà apparu dans le passé et a fait l'objet de la révision précédente de mon M3 en 1991.

Mes questions sont les suivantes :
- L'un d'entre vous a t'il rencontré un problème similaire ?
- Est-ce un problème grave, coûteux ?
- Vaut-il mieux envoyer mon boîtier à Solms plutôt que chez un simple réparateur parisien ?
- Solms est-il plus fiable et beaucoup plus cher qu'un réparateur parisien ?

Un grand merci pour vos conseils, FT

Merci pour vos retours. Je reviens après plusieurs semaines d'absence et suis impressionné par la richesse des échanges et la culture des intervenants.

Je me suis adressé à l'Atelier 102 / Reflex photo pour régler le télémètre de mon M3. Une intervention est en effet nécessaire pour que le télémètre descende en dessous d'un mètre, ceci même pour des modèles postérieurs à 1958 (1960 dans mon cas). Le réglage est maintenant parfait. Seuls les cadres collimatés, en mouvement pour compenser les effets de parallaxe, restent figés en deçà de 90 centimètres.

J'ai le sentiment d'avoir payé cette intervention un peu cher, 100 euros TTC, mais je n'avais pas le choix. Il est difficile d'obtenir une intervention sur un Leica au mois d'août avant de partir en vacances. Il m'arrive de bricoler moi-même certains boîtiers. Mais si j’entreprends des interventions désespérée sur un Minox, je tiens trop à mon Leica pour tenter des réglages aventureux.


Je découvre mes images au Summicron 50 et suis époustouflé par les résultats. Je disposais d’un Elmar 50 / 2,8 des années 50 dont la lentille frontale a subi les outrages du temps. Quelle différence, on sort réellement de la grisaille.

Les images sont également d’une qualité supérieure à mes autres optiques (N***n 50, 35, 24). Quel écart à pleine ouverture. A lire Chasseur d’images, on a le sentiment que des différences existent mais que l’écart qualitatif est somme toute minime. Je suis surpris de voir une différence nette dès le 13x19. J’ai l’impression d’un rendu réellement particulier, une sorte de transparence, d’effet 3D. Cela fourmille de détail. Les flous (bokeh) sont superbes…

En un mot, je suis très heureux de la redécouverte du Leica de mon père. Je réalise ne pas avoir touché mes autres boîtiers depuis 20 films, à l’exception de la photo sous-marine.

Cordialement, Frédéric