On peut aimer ou détester ce type de manifestation, les contraintes imposées aux mannequins, etc... Pour ma part, et après avoir de nouveau fustigé Karl L. qui honnit toute exquise rondeur, j'admire ton audace.
Quand un "dit pro" mitraille de loin avec son 70/200 f/2,8 pour sortir 50 clichés et en garder 1 au maximum, tu as, toi, pris le temps de construire, le temps de photographier en fait. Et je suppose que ton editing en est d'autant facilité.
J'ai déjà réalisé, comme coresepondant de presse PQR, un tel reportage. A l'époque avec un modeste duo Pentax K20D et Tamron 90 f/2,8, je m'étais mis au bout du tapis de défilé, quand les modèles t'offrent, oui t'offrent, un regard ou un sourire. Et c'est là, au milieu de tous ces mitrailleurs que, avec ton simple matériel et ta modeste présence, tu fais LE cliché. Non que tu sois un dieu, mais simplement parce que, au milieu des gros télé blancs, tu souris, tu es heureux, tu offres au modèle une autre vision, non pas celle du mâle assoiffé qui veut remplir son book ou son disque dur, mais du photographe qui veut capter...
Même dans un "petit défilé de province" que certains honnissent, j'ai trouvé cette émotion-là, loin de la foule, des paillettes. Et, si je peux recommencer (aujourd'hui en micro 4/3 + objectifs Voigtlander et Leica), je le ferai!