Il n'est pas excessivement difficile de vérifier -- et de corriger -- la collimation d'un objectif à l'infini.

Le problème est plus délicat au distances inférieures avec les objectifs dont la focale n'est pas exactement adaptée au développement de l'hélicoïde compte tenu du registre réel du boîtier (ce qui est le cas de pas mal d'objectifs russes), si bien qu'on peut avoir une mise au point parfaite à l'infini, mais médiocre à 2m, ou inversement. Plus la focale est longue et plus l'objectif est lumineux, plus le problème, quand il se pose, devient saillant.

Dans ce genre de situation, plutôt que d'intervenir sur la distance entre les éléments du bloc optique (comme le préconisent divers amateurs sur les sites américains), ce qui modifie la formule optique donc, vraisemblablement, les performances, je préfère, pour ma part, intervenir sur la rampe de l'objectif, à la condition, bien entendu, qu'elle soit rotative. Je recule l'ensemble du bloc optique en ôtant les cales prévues à cet effet, après quoi j'ajuste à la lime la longueur de la rampe pour l'infini, 10m, 5m, 2m, 1m. (Variante: on doit pouvoir, sans reculer le bloc optique, augmenter la rampe, mais j'imagine que c'est plus délicat).

Je l'ai fait une fois avec un Jupiter-8, c'est long, fastidieux, difficile à réaliser proprement et irréversible, mais ça marche. Je ne referai pas car ni les performances du J8, ni sa personnalité, ne justifient, à mon avis, un tel travail.

Tout ce qui peut faire que les lignes A et B générant l'interstice au moment de la translation des rideaux ne sont pas strictement identiques (pas seulement parallèles, mais de même forme, en l'espèce, rectiligne) peut créer ce genre de choses.
Le boulochage ou effilochage des tissus est la cause la plus banale, mais on peut songer à d'autres choses.
Mon conseil serait d'examiner attentivement les extrémités des deux rideaux sur leurs deux faces.

Je ne l'avais pas remarqué de prime abord, les traces se localisent toujours aux mêmes endroits, quel que soit le cliché, ce qui signifie que le problème ne concerne pas le film ou son développement, mais l'ouverture/fermeture du rideau qui n'est pas aussi rectiligne qu'elle devrait l'être.

Selon le modèle utilisé (avant ou après le M3) il y a deux explications possibles: soit la partie des rideaux collée ou cousue (ou les deux) sur la monture rigide le reliant aux rubans s'effiloche ou bouloche (ce qui est assez banal, avec l'âge), soit la monture elle-même a été endommagée.
Dans les deux cas, la seule chose à faire est de remplacer les rideaux ou leur monture d'enserrage, quand il y en a une.

Je mets un terme à cette annonce qui m'a permis d'obtenir ce que je recherchais.
Merci Summilux

c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais utilisé d'agrandisseur Leitz: le principe (en soi, excellent) d'un couplage entre l'agrandissement et la mise au point fait que la machine devient tributaire de la focale de l'objectif, donc, de fait, d'un choix d'objectifs très limité.
Comme la série des focotar, bien que très correcte, n'a rien de remarquable (certains Rodenstock, Schneider et Nikon, voire Meopta sont meilleurs, voire supérieurs), je trouve que le choix d'une machine Leitz présente plus d'inconvénients que d'avantages.

toujours actuel

Je propose un pare-soleil pour objectifs Leica de 90mm ou 135mm.

Il s'agit d'un clone (sans marque) remplacant le pare-soleil Leitz 12575/IUFOO dont la fabrication a été abandonnée dans les années 1980. Il diffère de son modèle par le fait qu'il se visse sur la monture porte-filtre au lieu de s'emboîter sur elle. Il convient à n'importe quel téléobjectif court en monture M ou vissante ayant un porte-filtre de 39mm., mais ne s'adapte pas aux autres.

Acheté sur internet l'an dernier, je ne m'en suis jamais servi, ce qui signifie qu'il est à l'état du neuf.
Le prix demandé est de 20 euros + frais de port selon la formule voulue par l'acheteur.

toujours d'actualité

Autre précision: je souhaite éviter les appareils fabriqués durant la guerre et dans les années qui ont fait suite.
En d'autres termes, je cherche un appareil des années 1950 (numéro de série > 450xxx).

Je serais intéressé par toute offre de vente relative à un leica à vis (type IIIc, IIIf, IIIg, éventuellement IIf) qui n'est plus fonctionnel parce que (problèmes banals pour des boîtiers de cet âge...):

-- le miroir du télémètre s'est détérioré au point d'être devenu transparent ou presque;
-- les rideaux sont poreux, troués ou se désagrègent;
-- les rubans ont cédé;
-- les vitesses sont ralenties, voire complètement engluées.

Je précise, toutefois, que je ne suis pas intéressé par un boîtier dont certaines pièces seraient manquantes ou cassées.
L'état d'apparence n'est pas capital.

Si votre Rekord-Rapid est encore bon, c'est qu'il a vraiment bien été entreposé. Pour ma part, j'ai utilisé mes dernières feuilles il y a 25 ans (c'était sans nul doute un papier extraordinaire).

Je précise bien qu'il s'agit d'une bague prévue pour mettre des objectifs Zeiss en monture Contax sur des Leica à vis (en non en monture M).

toujours d'actualité...

Transaction conclue. On peut clore en remerciant Summilux.

Prétendre que "la vraie couleur" ne serait pas annoncée (alors que c'est moi qui décris l'état de l'objectif), imaginer qu'il faudrait ré-aligner l'optique (mais de quoi est-il question ?), et dire qu'il y a quelque chose à "acheter" (il s'agit d'échange), le tout sur un ton de donneur de leçon avec une faute d'orthographe à la ligne, rend vos commentaires absolument captivants.
J'aime bien acheter, vendre échanger ou parler de matériel avec des amateurs susceptibles de comprendre ce dont il est question. Avec les autres, je m'abstiens.