Quel est le pas de l'objectif à équiper d'un filtre neutre ?

Indiscutablement, terminer le film avec les zazas du début et en informer le développeur. On est loin d'une cata. Je dirais même que c'est bénin, donc pratiquement sans conséquence sur le tirage.

Très sincèrement et sans vouloir blesser qui que ce soit, je ne trouve pas que ce soit une bonne idée de penser à l'argentique pour plusieurs raisons :
- à cet âge, un enfant attend un résultat "tout de suite". Normal, le curseur de sa curiosité est à son maximum ; lui faire renifler les charmes secrets de l'hyposulfite risque de le dégoûter à jamais de la photographie
- l'argentique, dans 20 ans, aura le même impact que la gomme bichromatée ou le P&P aujourd'hui (ceci n'engage que moi qui ai passé aujourd'hui le plus clair de mon temps sur le réglage de mon insoleuse)
- le numérique aura terriblement progressé
- le numérique exige les mêmes fondamentaux que l'argentique

Alors je vois la chose comme suit :
- des APN
- du temps pour sortir les petits et surtout pour commenter leurs photos sur la TV dès que possible
- des livres de grands photographes

PS : point de vue d'un senior de 64 ans. Je suis tombé dans le truc avec le Foca universel de mon père.

Je corrige une erreur de ma part : la 3e lentille sert à tirer le 24x36. L'objectif à utiliser dans ce cas est le 50mm et la platine porte-objectif est la rentrante.

Mets-moi ton adresse postale en MP si tu veux faire un essai, je peux t'envoyer un transparent A3+ coupé en deux, histoire de te faire une idée. Avec quelques consignes de tirage.

Chaque fois que tu procèderas à une opération de post-production, inévitablement tu perdras en qualité, car toute retouche est destructrice. Si elle n'es pas trop musclée, on ne la verra pas forcément, surtout sur écran. Mais si tu utilises forceps.exe le flop est assuré au tirage.

Un peu comme certains, je redoute le deuxième passage du film dans le piège à poussières que sont les "lèvres de velours" des bobines 135.

Achtung...rayures.

Je suis donc pour une manière à la fois douce et musclée :
- rembobinage lent et manuel du film pour éviter la production d'électricité statique dont j'ai été victime (sans en être certain)
- ouverture musclée de la bobine par la technique de la force de frappe sur un coin de table ou d'évier solide.

Les militaires utilisent des crayons gras depuis des décennies parce qu'ils résistent mieux sur une carte plastifiée que les stylos "lavables à l'eau". Le rouge pour l'ennemi, le bleu pour l'ami, le vert pour la valorisation du terrain (génie) et le noir pour les limites de zones d'action. Tu en trouveras dans tous les "Bureau Vallée" et dans les foyers de toutes les villes de garnison.

Si tu as un problème, MP !

Au lieu de rêver, pourquoi ne pas y mettre les doigts ? Et puisqu'on est dans le tirage contact de grandes épreuves, pourquoi ne pas te lancer dans la photo alternative ?

Je suis de plus en plus convaincu qu'on arrive aujourd'hui à des résultats très satisfaisants avec une bonne imprimante (du genre Epson 3000 pour le format A3+) et surtout des encres pigmentaires de très bonne qualité.

Il y a un an, je ne jurais que par ma chambre en bois, mes négatifs argentiques (Agfa et Bergger) et mon agrandisseur. Je n'irai pas jusqu'à dire que le négatif numérique est en train de dépasser son homologue argentique, mais les progrès réalisés ces trois dernières années sur le plan des transparents, conjugués à la rareté croissante des grands plan-films, me laissent penser que la messe sera dite dans peu de temps.

Excellent article à lire sur la cyanotypie, la ziatypie et la gomme bichromatée dans le dernier Réponses Photo. Et quelques noms incontournables sur la toile comme Jean-Claude Mougin et Philippe Ayral pour le P&P. En plus de Rémi Guerrin, Sabrina Biancuzzi et Didier Gillis cités dans RP.

Au risque de me répéter, je vais te donner mes habitudes de labo depuis les années 60.

Extraction du film.
On prend la bobine à pleine main et on la frappe fortement côté axe d'entraînement sur une table ou un évier solide.
Je ne suis pas pour la technique qui consiste à faire ressortir le film de la bobine, car s'il y a une poussière sur le velours, on risque de le rayer. Déjà, l'enroulement rapide de certains boitiers présente un danger. Mieux vaut rembobiner doucement et à la main (pas de production d'électricité statique).

Arrêt du développement.
Qu'on travaille à bain perdu, à bain régénéré ou à bain normal, je pense qu'il vaut mieux se plier à la méthode qui consiste à utiliser un bain d'arrêt (un peu de vinaigre blanc dans de l'eau) pour décontaminer la pellicule du révélateur dont elle sort avant de la fixer. Le but est de ne pas contaminer le fixateur, car un film mal fixé est toujours une petite cata.

Lavage.
Si on ne dispose pas d'une cuve équipée d'un bouchon de vidange situé au bas de la cuve, le lavage en eau continue n'éliminera pas en totalité les sels d'hyposulfite du fond de la cuve. Mieux vaut dans ce cas procéder à un lavage par bains successifs (6 de 5 minutes chacun suffisent ). C'est plus long, mais c'est plus efficace et ça gaspille beaucoup moins d'eau.
Dans le dernier bain, je conseillerais d'utiliser de l'eau déminéralisée à laquelle on aura ajouté un peu de Paic citron comme agent mouillant. On trouve de l'eau déminéralisée dans tous les magasins de bricolage ou dans la buanderie si madame est équipée d'un sèche-linge à condensation. Les eaux minérales sont à éviter. L'eau du robinet encore plus si elle est dure là où on habite.
On peut contrôler la présence d'hyposulfite dans le dernier bain de lavage de la façon suivante : on prélève dans un verre un peu d'eau de lavage et on met dedans quelques gouttes de permanganate de potassium à 1 pour 1000. L'eau se teinte immédiatement en violet clair. Si, au bout d'une minute, elle tourne au brun et se décolore, c'est que le lavage est insuffisant.

L'essorage.
- pour essorer le film, on plonge ses doigts dans le dernier bain, on pince légèrement le film entre l'index et le majeur et on les fait glisser une seule fois du haut vers le bas. Surtout pas de pince à essorer, c'est la meilleure façon de rayer définitivement un film.

Le séchage.
- pour le séchage, on peut utiliser une armoire-penderie ou faire couler de l'eau brûlante dans une douche pendant quelques minutes (la vapeur d'eau va éliminer les poussières) et le laisser sécher tranquillement.
Un dernier point : il existe une technique qui permet d'accélérer le séchage en utilisant de l'alcool dénaturé en agitation constante en fin de lavage. Un truc dans ce goût-là est à oublier, c'était valable pour les plaques de verre ; certains films n'aiment pas du tout.

Désolé d'avoir été long, mais si tu respectes tout cela, tu limiteras considérablement les risques de pépin.

J'en ai deux pour mon Ahel 12, un Meopta Anaret 4.5/50 et un EL-Nikkor 2.8/50. Avec une grosse préférence pour le Nikkor. Tu feras bien attention au pas de ta platine porte-objectifs.

Tu mets la spire chargée en bas et une ou deux spires (j'ai des cuves pour 3 films) vides juste au-dessus. Ensuite tu remplis complètement ta cuve de révélateur, puis de fixateur, pour ne pas prendre le risque d'un niveau insuffisant. Comme le révélateur ne s'use qu'en fonction de la surface de film développée, tu ne gaspilles rien.

Pour moi, le choix d'un filtre rouge s'impose. Mais il faut en accepter les résultats : un ciel un tantinet nuageux devient dramatique. Du jaune au rouge, tu as toutes les filtrations possibles en amont.

En aval, sous agrandisseur, tu as les gradations des filtres. Et en numérique des tas d'outils pour faire ce que tu veux d'une photo bien exposée.

A ce niveau, j'ai bien peur que la moto ne passe au premier plan.

Dernière balade : 1990.

Retour du Mali via la Mauritanie, les Canaries, le Maroc, l'Espagne et la France avec le R4s vendu sur ce site. A l'époque, j'étais instructeur à Atar (Mauritanie) et avais le choix entre deux bécanes : Africa-twin ou 600 Ténéré. J'ai fait le mauvais choix en prenant la plus lourde.

Le R4s a été dans mon sac à dos pendant un petit mois (5000 km). Dans un top case ou un front bag, il n'aurait probablement pas aimé. Ce qu'il aurait apprécié, c'est un sac vraiment étanche dans une tempête de sable.

Conclusion : il y a photo et photo, mais aussi moto et moto.

Je ne suis pas du tout certain que nous puissions faire une totale confiance en l'avenir et suis convaincu que nous aurons rapidement à payer nos mauvais choix. D'où l'importance de les identifier. Ce qui suit sont des impressions toutes personnelles que chacun pourra soutenir ou démonter en toute liberté, à condition de les argumenter.

- j'ai abandonné l'idée de faire une totale confiance à Leica lorsque j'ai constaté que les accus du DMR étaient discontinués cinq ans après la sortie du dos numérique que la plupart d'entre nous attendions.

- suis convaincu qu'un système photographique commence par l'optique et que le boîtier est secondaire. Comment reclycler au mieux sa batterie d'optiques R est une bonne question.

Ce qui me turlupine le plus, c'est la logique marchande : le S2 a toutes les allures d'un retour déguisé vers un concept "R" à peine abandonné.

Devant aller à Saint-Jorioz sous peu, si vous avez des questions particulières, c'est le moment.