Avant, on se posait moins de questions existentielles.
On avait un rendu Kodachrome, ou Ektachrome, ou Fujichrome ou Agfachrome... Je ne parle que des supports diapositives.
Ca faisait une second signature en quelque sorte avec le talent supposé du photographe et la spécificité de certaines optiques.
La question de la colorimétrie ne se posait qu'au moment d'un éventuel tirage papier, et là, souvent, c'est le labo qui s'y collait.
En dehors de réels défauts de couleurs (irisations, dominantes fâcheuses), la restitution des couleurs conserve un mystère subjectif, surtout quand on sait que deux personnels ne voient pas toujours les couleurs avec la même appréciation, voire que nos deux yeux ne voient pas les mêmes couleurs non plus, une synthèse s'opérant dans le cerveau.
Ce qui moi me gène le plus, c'est que pour faires des photos, il faut se plier à des logiciels payants qui peuvent être peu adaptés, compliqués, voués à des évolutions permanentes, sans garantie de stabilité sur le long terme.
Et puis, par construction, certaines couleurs passent mal avec les capteurs à cause de leur bande passante limitée; perso, j'ai un mal fou parfois à sortir des rouges qui sont rouges comme je les vois...