Si cette info peut vous aider :
https://fstoppers.com/film/8-new-film-p ... 022-607345
Pour 35mm et 120.
Notez que, certes, une pellicule d'aujourd'hui est chère, mais comparé à la décote des boitiers numériques, tout est relatif !

https://ostlicht-auction.us18.list-mana ... f9366e5e69

Dans ce catalogue de la prochaine vente aux enchères, on trouve au lot 37 un tirage contact de Oskar Barnack de 1913, sans doute obtenu avec un Ur-Leica...

Voilà un critère très discriminant: je me suis posé la question de savoir comment réexploiter un fichier dans 10 ou 15 ans.
C'est en retrouvant des pellicules en parfait état des années 1980 que j'ai eu cette réflexion...
Ou alors c'est un faux problème en espérant que dans 10 ou 15 ans, on pourra aller voir un " tireur" ayant pignon sur rue, comme jadis on allait y faire faire un tirage papier...?
Reste qu'en terme de support, le fichier brut dans 10 ou 15 ans, sur le cloud, aucune garantie, sur un cédérom, pas de garantie; sur une clé USB peut être pour peu que les ports USB soient encore d'actualité...Restent les sauvegardes de sauvegardes avec les dépréciations qui peuvent apparaitre.
Du coup avec ce genre de question, on s'éloigne du geste photographique et si la qualité JPEG ne suffit pas, le choix du M11 à 60 Mpixel peut vraiment paraitre comme un produit de niche plus qu'un vénérable appareil photo à l'usage.

Et puis il y a l'affreux détail de la cyber criminalité : avec le transfert sans fil, vous pouvez vous faire hacker: dans la plupart des cas, c'est peu embêtant, mais imaginez par exemple un OPJ utiliser un PIXII sur une scène de crime parce que le PIXII c'est mieux qu'un smartphone, et bien, bonjour la confidentialité des données...
Ceci dit, il existe un vrai phénomène de comportement avec ce désir irrépressible de vouloir tout partager tout de suite et tout le temps. Comme si l'instant de la prise de vue était un dernier instant de vie...
PIXII surfe sur ce phénomène mais est ce bien pertinant dans la durée et à l'usage ?

Sans rentrer dans des débats de spécialistes, on peut citer sans risquer de se tromper :
- le jeu du filetage de mise au point
- le calage mécanique des lentilles libres dans l'axe optique (épaisseur, tassement, corrosion, déformations des bagues de calage)
- la spécificité des dégraissants puis des lubrifiants mis en oeuvre
- la relative neutralité de l'atmosphère de la salle de travail (poussières, bactéries, champignons, humidité...) pour ne pas polluer l'objectif au remontage
- l'orientation de certaines optiques asphériques.
- le contrôle de performances une fois l'ensemble remonté, en référence aux attendus du fabriquant.
- et puis réparation d'une surface pour corriger une petite altération mécanique ou chimique.
Je comprend qu'on puisse se lancer pour le plaisir et sans grands risques dans le démontage d'un Elmar 50/3.5 des années 1950, mais de luxueuses et complexes optiques modernes?...
Ca ne nous dit pas qui, en dehors des usines Leica et des soi-disants incontournables parisiens Suffren ou Beaumarchais, maitrise ce sujet technique...
Il y avait un spécialiste à Bordeaux (NICOREP) mais il a cessé son activité en 2017 sans a priori avoir eu le temps de former son successeur...

Un point m'interpelle, globalement vis à vis des optiques : il semble qu'il y ait une certaine hétérogénéité en terme de qualité pour un même modèle d'optique :
certains utilisateurs sont satisfaits, d'autres non, et pas sur des points excessivement subjectifs.
Ce qui me conduit à la seconde remarque : en dehors de l'usine Leica, qui, parmi vos listes d'artisans réparateurs, peut garantir la maitrise du réglage d'une optique révisée?

Bonjour et merci pour ce retour d'expérience argumenté.

J'adore cette focale.

ah super, et ce serait pour monter sur quel boitier ?
Je suis preneur d'un retour d'expérience avec un SL2S...

Très convaincant votre retour, LudisR !
Grand merci, et aux autres contributeurs également.
Il ne me reste qu'une chose à faire, me faire prêter ou louer un moment un boitier SL2S et une bague d'adaptation L/M pour faire des images avec mes summicron 35(IV), 90mm et Summarit 50.
J'en aurai le coeur net.

Merci pour votre retour.
Et concernant les optiques M, avez vous pu vous faire une idée ?
J'hésite en fait entre un SL2S d'occasion et un S1 neuf; à cause du viseur moins pixélisé, le S5 ne me tente pas autant.

Toujours en quête de retours d'expériences, je suis surpris qu'il y ait aussi peu de témoignages d'expériences avec les boitiers Lumix S1, S1* ou S5.
Est ce que les habitués de ce site auraient tendance à boycoter tout ce qui n'est pas pur Leica, bien que Leica ait contractualisé avec Panasonic ?
A moins que le nombre de boitiers Pana S se soit vendu en si petite quantité qu'on n'en parle pas ?
A moins au contraitre que leur rapport qualité/prix soit si supérieur à celui des SL2 - SLS2 qu'on n'ait rien à ajouter...

D'autant plus que " consommable" et " luxe" sont deux notions contradictoires à l'exception des parfums et autre cosmétiques.
Mais plus encore, si enfin on pouvait voir arriver un boitier M rétrofitable, alors là, on entrerait vraiment dans le XXIième siècle parce que franchement, ça ferait mal au coeur de jeter un boitier M seulement parce que son électronique embarquée n'est plus réparable...
Ce point repose uniquement sur la volonté des décideurs qui demanderont aux concepteurs de leur bureau d'études d'aller dans ce sens.
Le développement durable n'est pas en opposition avec le progrès.

Très bien cette rétrospective.
Et aujourd'hui combien de femmes photographes de guerre en Ukraine, au Mali, en Syrie... équipés de Leica, ou pas ?
Par exemple Anne-Laure Bonnel pour ne citer qu'une correspondante française.

Vous avez vu les petites auguille analogiques sur le dessus ? Ca a quand même une autre allure, pour un style haut de gamme et vintage, que les écrans LCD et autres vitres tactiles... non?

Bonjour, quelles sont les optiques M pour lesquelles vous avez des soucis avec le boitier S1? Votre bague M/L est elle Leica ?