Ben oui, c'est justement çà leur problème, il ne peuvent pas suivre … et moi non plus.

J'observe et si je devais m'équiper en numérique, j'aurais toujours l'impression d'acheter, trop tôt, un boîtier condamné à l'obsolescence.

En attendant, j'observe, je compare et rien ne me semble égaler mes objectifs 'R' tant en qualité optique qu'en construction.

Et, je me répète, soit ils vont disparaître, soit ils finiront par sortir un machin sans miroir et tout électronique avec quelques objectifs AF mais également compatible avec l'ancienne gamme en MAP assistée.

Un truc dans le genre du RED, m'irait bien.

(Ceux qui, comme moi, ont un "parc" d'objectifs conséquent n'ont, je pense, pas d'autre alternative que d'attendre calmement la suite des événements quitte à se retrouver avec des "objectifs de collection", pour ne pas dire des presse-papiers.)

Moi, j'attends
http://www.summilux.net/forums/viewtopi ... 892#340892

@ Clic
Je ne sais pas si je dois considérer votre intervention comme une réponse à la mienne.

Mais, je pense que le télémètre optique est condamné à plus court terme encore que la visée reflex (miroir et prisme, voir plus haut) car incomparablement plus cher à produire et moins précis que les équivalents électroniques.
Il serait aberrant de confier à un dispositif optique complexe et délicat la tâche que les capteurs effectueront plus rapidement et avec plus de précision.
(On peut, déjà, considérer que c'est une des contradictions du M8.)

Resté fidèle au système "R", à la MAP et au réglage de l'exposition en manuel, j'en suis désolé, mais l'électronique et le logiciel vont totalement remplacer le mécanique et la coexistence actuelle des deux domaines ne peut être que provisoire.

Car, comme vous le dites, "Avec le numérique tout va très vite".

Pour autant que Leica survive à la crise et redore son blason avec le S2, je les vois bien sortir un boîtier de la future génération, c'est à dire sans miroir ni prisme.

(Si l'on considère les progrès effectués par les capteurs, il n'y a pas de raison pour que la "visée électronique" n'en fasse pas autant.)

Bref, un bon capteur 24 x 36, secondé par un logiciel et un AF par microcontraste, performants, avec une visée électronique de qualité quasi équivalente à celle de l'optique, cela devrait devrait pouvoir se faire, à moyen terme, à moindre coût et constituer un très bon "porte objectifs" … R.

Je pense en effet que, depuis l'arrivée du numérique, la visée reflex est devenue paradoxale, sinon anachronique, un peu comme l'était la visée "reflex" des Rolleiflex classiques qui passait par un second objectif.
A l'époque, je n'avais jamais pu accepter cette "anomalie" et j'ai même attendu que le retour du miroir soit automatique pour passer à la visée reflex.

Mais, prochainement, ne serait-il pas plus logique de voir, dans le viseur, la photo telle que l'enregistre le capteur ?

Ce serait alors un autre paradoxe qu'à force d'avoir pris du retard, Leica se retrouve au premier plan avec un boîtier "tout électronique" et propose à la fois de nouvelles optiques "R" et la compatibilité avec les anciennes.

Vu mon âge, c'est probable

Moi, je garde mes optiques R … tant qu'il y a du film.
Et, après, il y aura bien un dérivé de Panasonic avec viseur électronique performant et en format 24 x 36 pour utiliser les optiques R, en espérant qu'il y aura, quand même, la visée à pleine ouverture et une assistance à la MAP.

Si la visée électronique fait les progrès attendus, les reflex actuels deviendront anachroniques et Leica aura l'occasion de reprendre le train en marche … si ils n'ont pas disparu d'ici là.

Pourquoi j'ai du Leica R, sans être "Leicaïste" pour autant ?

En 1969, je suis passé, sans regrets, de Nikon (F1 Photomic, Nikkormat) à Leica (Leicaflex SL), pour la mesure sélective et la gamme optique au rendu homogène (à l'époque, chaque objectif Nikon avait sa "signature").

Depuis, je n'ai pas changé car Leica est quasiment le seul constructeur à avoir conservé des modes de construction traditionnels (métal usiné, rampes hélicoïdales, surfaces "chromées" vs laquées, etc.) et que changer de "boutique" coûte encore plus cher que d'évoluer en Leica.

Maintenant, avec l'abandon probable du système R par Leica, je pourrais regretter mon choix même si je reste convaincu de n'avoir pas dépensé plus au cours de ces quarante années que si j'avais changé ou adapté du matériel aux évolutions du marché.

Par contre, même si je n'ai jamais été séduit par les "progrès" tels que l'AF et les automatismes plus ou moins "intelligents", le numérique va peut-être devenir indispensable et, dans ce cas, je ne sais que faire à moins qu'un R10 finisse par sortir.
Mais, je n'ose y croire même si la question du prix me serait relativement indifférente compte tenu des objectifs en ma possession et pour autant que, vu mon âge, il me reste suffisamment d'années de pratique photographique pour justifier une telle dépense.

Chaque fois que Coignet nous chante sa complainte sur le R6, je reprends le mien, un R6.2, que j'utilise peu depuis un certain temps et ne constate aucun des défauts signalés.
"Médiocre manuel peu maniable", il n'y a pas de différence d'avec un R4 utilisé en manuel, ce qui correspond à mes mes habitudes, quel que soit le boîtier.
(Je ne connais pas le Nikon F2, mis j'ai longtemps pratiqué les Leicaflex avec lequel j'appréciais particulièrement l'axe commun au barillet des vitesse et au levier d'armement. Mais, à ma connaissance, cette disposition n'existe sur aucun autre reflex, malheureusement.)
Quant à l'enfoncement important du déclencheur, cela ne m'a jamais gêné même pour des photos d'instantanés, par exemple en photos de danse, car j'en fais une question d'habitude et qu'il faut de toute manière "anticiper" — plus ou moins — l'instant décisif.
Par contre, je reconnais que le bruit de l'obturateur n'est pas des plus discrets ni des plus agréables.
Et, comme je ne suspecte en aucune manière Coignet d'être de mauvaise foi, je me demande s'il n'existe pas des différences d'un boîtier à l'autre, mais cela ne peut concerner l'ergonomie générale identique à celle des R4 etc.
Enfin, le mode d'exposition est semblable à celui des Leica M, mais en mieux : "pastille" plus petite — bien délimitée — et petit cercle entre les flèches pour confirmer le réglage.
Je ne comprends donc pas le pourquoi de cette polémique ou complainte à moins, comme dit Coignet qu'il y ait mieux ailleurs, mais je persiste à dire que, l'ergonomie, c'est surtout une question d'habitude et celle des R4-5-6-7 m'a toujours paru très bonne en manuel.

Fastoche !
Mais la photo n'est pas très honnête et donc pas très démonstrative.
Sur une impression papier, les platines porte objectifs font environ 21 mm et 26 mm de rayon, respectivement pour l'appareil qui est à l'arrière plan et pour celui qui est devant.
A vouloir trop prouver …

Merci Coignet.
Entre temps, j'avais enfin trouvé le renseignement, non illustré, sur le site européen de Nikon.
Mais cette pléthore de choix me donne le tournis :

1) Mesure matricielle couleur 3D II (objectifs de type G et D) ; mesure matricielle couleur II (autres objectifs à microprocesseur) ; mesure matricielle couleur (pour objectifs sans microprocesseur si l'utilisateur fournit les réglages de l'objectif). 
2) Mesure pondérée centrale : 75 % de la mesure concentrée sur un cercle de 8, 12, 15 ou 20 mm au centre du cadre de visée, ou pondération basée sur la moyenne du cadre entier. 
3) Spot : mesure sur un cercle de 4 mm (environ 1,5 % du cadre) centré sur le point AF sélectionné (sur le point AF central lorsqu'un objectif sans microprocesseur est utilisé).

Mais il est clair que Leica ne peut offrir ce type de sophistications et qu'un appareil contrôlé par le cerveau de l'utilisateur, n'intéresserait plus grand monde, du moins en reflex.

Dans mon "cahier des charges", il est indiqué : "un instrument précis de MESURE de la lumière" et non un "système d'exposition".
Excusez mon ignorance, mais de quoi dispose le D700 ?

Bien équipé, je me serais également contenté d'un R numérique de type M8, ou un DMR-2, mais j'entends déjà les sarcasmes des technolâtres.

En effet, ceux-ci font le marché et, pour les constructeurs, c'est à qui ajoutera une fonction pour devancer la concurrence d'un mois ou deux.
Mais, franchement, j'ai beau explorer le marché, dans l'éventualité de me reconvertir, tout ce bazar technologique m'emmerde !

Pour mon bonheur :
— une surface sensible performante (film ou capteur) :
— une gamme homogène d'optiques manuelles performantes ;
— un instrument précis de MESURE de la lumière ;
Le tout — bien construit — dans des matériaux traditionnels !

Mais je me sens bien seul.

Non
Et c'est ça le problème : il y a encore des clients pour du matériel classique, bien construit dans des matériaux traditionnels, mais ils ne sont plus assez nombreux pour justifier une production semi-industrielle et l'obsolescence est devenue la loi du marché quand ce n'est pas la "gadgetisation".

Pour ma part, surtout ne pas faire comme la concurrence sinon, pourquoi du Leica ?
Et pour la qualité, faire comme avant, tout simplement.

En N/B, la zone mesurée sera rendue en gris moyen.
En couleur, c'est pareil, la zone mesurée sera rendue par la valeur moyenne, mais c'est un peu plus compliqué à cause de la teinte et de la saturation.
En conséquence, avec une mesure "spot" (ou plutôt "sélective") on choisi la ou les zones qui seront rendues par une valeur moyenne que celle(s)-ci corresponde(nt) ou non à la valeur moyenne du sujet.
C'est la raison pour laquelle je n'utilise que la mesure sélective en mode m car le choix ne dépend, alors, que de moi.

En mesure "multizone" ou "pondérée", ce choix est préprogrammé et doit donc être modifié en fonction du sujet ; correction + pour les sujets réfléchissant globalement beaucoup de lumière et - pour les sujets globalement sombres.

En mode m et mesure sélective, le correcteur n'est utile qu'en l'absence de zone de valeur moyenne mais il est encore plus simple de corriger "en direct" sur la "balance de l'exposition" affichée dans le viseur.

Enfin, je crois utile de "mémoriser" une échelle des valeurs, simplifiée, de type "Zone System" allant de 0 à 9, sachant que le zone mesurée sera rendue en 5 sur l'échelle et, dès lors, une mesure effectuée sur de la neige devra être corrigée de 2 à 3 diaphragmes selon le rendu désiré.
Voir, pour exemple :
http://www.euristis.com/blocnote/articl ... tem_fr.htm