.. rarement vu autant de poussières en effet !
Pour ma part, je faisais rinçage eau déminéralisée ou distillée, plutôt plus long que pas assez. Puis séchage dans la pièce close (salle de bain) en évitant d'y entrer ou de manipuler avant séchage complet. Liquide vaisselle (une mini-goutte comme dit par Coignet, avec produit vaisselle "de base") ou agent mouillant selon les cas, mais toujours en très (très) petite quantité. Pour l'essorage, j'ai tout essayé : entre deux doigts, avec des pinces, pas d'essorage du tout.. Le résultat dépendait surtout du soin apporté à l'ensemble des opérations. En cas de développements en série de plusieurs films (jusqu'à 15 ou 16.. par paquets de 2 dans ma Patterson), j'utilisais volontiers une pince d'essorage, que je testais sur un film usagé avant de m'attaquer au film en cours et que j'humidifiais pour lui redonner de la souplesse. J'ai aussi ruiné des films avec une pince non utilisée depuis longtemps et mal "reconditionnée". Dans le cas du développement d'un film isolé, je suis passé de l' essorage "aux doigts" à pas d'essorage du tout..
Par contre, j'ai toujours manipulé avec les doigts (propres, hein.. ) mais sans gants. Je réservais les gants à la manipulation des tirages uniquement.
(sinon, un peu de chimie à méditer, par rapport à la vapeur d'eau qui prendrait la poussière dans ses petits bras musclés pour la faire tomber : la masse molaire de la vapeur d'eau est de 18 g /mol. Celle des constituants de l'air sec (azote, oxygène, etc.) est d'environ 29,8 g / mol. ...plus l'air est humide, plus il est léger !? )
Btd