Je comprend.
Et à l'opposé, le SL601 répond à toutes vos attentes?
Vous utilisez une bague d'adaptation Leica ou tierce?

Bonjour,
Je n'ai toujours pas franchi le pas.
Pourquoi le Pana S1 ne vous convient pas ?

Et si la structure restait inchangée, mais que le capteur soit un CMOS organique , style Panasonic, offrant encore plus de dynamique sans envolée excessive de pixels?...

Désolé, mais en citant le M7, je ne peux pas m'empêcher de penser au sulfureux François-Marie Banier qu'il exhibait volontier...
summilux.net/forums/viewtopic.php?f=28&t=22600&start=120
Mais cette remarque n'enlève rien au plaisir qu'on peut avoir à utiliser ce boitier...
Quant à la réparabilité, si les composants électroniques sont de la facture de ceux de nombre d'autoradio de cette époque, il n'y a pas grand chose à craindre; et coté mécanique, ça devrait tenir un bon moment !
De toutes façon,il n'y a que le IA pour être indéfiniement réparable.

En pratique, est ce que la moindre définition du viseur du S5 est vraiment un inconvénient comparé au S1 ou au SL2S?
Et en terme de restitution des couleurs?

Je n'ai pas encore choisi, je patiente car mon besoin n'est pas vital et j'aime bien que les solutions numériques se stabilisent, surtout les mises à jour...
Mais entre temps, on voit arriver des OvnI comme la caméra Panasonic Lumix BS1H, c'est une base S1H dédiée à la vidéo et pourvue d'une monture L.
De quoi ouvrir les opportunités optiques de la famille SL.
Leica semble avoir créé une voie très porteuse.

Très bon gout !

Et pourquoi pas une version infra rouge pour faire de l'espionnage mondain ?

Permettez cet avis :
D'abord, je m'exprime en français, n'en vous déplaise
Ensuite, il n'y a pas que Suffren pour réviser les boitiers et optiques, loin s'en faut...
Et puis, ce modèle de summicron 35mm est tout à fait excellent, sans restriction, pour peu qu'il soit en bon état de fonctionnement.
Quant au prix, c'est l'offre et la demande, pour peu que l'usage prime sur la spéculation.

Avant, on se posait moins de questions existentielles.
On avait un rendu Kodachrome, ou Ektachrome, ou Fujichrome ou Agfachrome... Je ne parle que des supports diapositives.
Ca faisait une second signature en quelque sorte avec le talent supposé du photographe et la spécificité de certaines optiques.
La question de la colorimétrie ne se posait qu'au moment d'un éventuel tirage papier, et là, souvent, c'est le labo qui s'y collait.
En dehors de réels défauts de couleurs (irisations, dominantes fâcheuses), la restitution des couleurs conserve un mystère subjectif, surtout quand on sait que deux personnels ne voient pas toujours les couleurs avec la même appréciation, voire que nos deux yeux ne voient pas les mêmes couleurs non plus, une synthèse s'opérant dans le cerveau.
Ce qui moi me gène le plus, c'est que pour faires des photos, il faut se plier à des logiciels payants qui peuvent être peu adaptés, compliqués, voués à des évolutions permanentes, sans garantie de stabilité sur le long terme.
Et puis, par construction, certaines couleurs passent mal avec les capteurs à cause de leur bande passante limitée; perso, j'ai un mal fou parfois à sortir des rouges qui sont rouges comme je les vois...

Donc pour faire simple, sans être un expert :
se déplacer physiquement pour prendre le boitier en main, s'équiper d'une carte SD vierge et de ses optiques préférées, mettre en oeuvre le boitier convoité avec ses optiques, faire des images et aller aux résultats.

Franchement, ça donne envie, avec un SL2S ou un Pana S5 en particulier.
Je me pose quand même la question de savoir comment expliquer ce prix d'achat si raisonnable rapproché aux qualités d'images fournies ; par comparaison avec une simple optique fixe Leica entre autres.
Pareil avec un boitier Fuji GFX50 s II comparé à un Leica S... Sans parler des optiques associées.
Mais ne boudons pas ce plaisir de disposer d'un tel zoom et laissons les interogations au vestiaire .

ah ce qui me navre c'est que si peu d'artisans réparateurs talentueux français soient cités...

Juste à titre d'info, je suis allé trois ans de suite au carnaval de Venise avec un M4 + Cron 35 et 90mm et son équivalent en réflex Rollei. Le réflex équipé d'une focale comparable et de la même pellicule diapo me permettaient de mesurer la lumière.
Je dois avouer que le taux de réussite au M fut d'un peu plus de 10% avec le 90mm, et environ 60% en réflex.
Difficile de faire du portrait de près sur des personnages qui bougent nécessairement, des éclairages bas et mouvants, brillants parfois.
Ceci dit, pour faire du paysage ou des scènes de rue avec une focale courte en hyperfocale et/ou au meilleur diaphragme disponible, ça marche très très bien.
Donc pour se familiariser avec un M, commencer avec une focale comprise entre 35 et 50mm, sur des sujets calmes, puis étendre le champ des possibles au gré de ses plaisirs..

C'est marrant, à vous lire, on se croirait dans une salle d'école ou on apprend à photographier !
C'est reposant d'ailleurs... bien plus que les sempiternelles empoignades sur telle ou telle caractéristique technologique soit disant révolutionnaire.

En vérité, le M10, comme tous les M, et comme les vissants, est un appareil ou l'intuition l'emporte sur la précision.
Alors si en plus on a réglé net et mesuré juste, c'est top !
Mais reconnaissons qu'une image prise à la volée, avec une mesure de lumière approximative et une mise au point également approximative (disons un compromis prérégré pour chacun des paramètres) est un peu en contradiction avec le désir de perfection vendu par la pub.
Un boitier moins cher et tout automatique s'en sortira bien mieux, souvent...

De mon point de vue, un M c'est pas un appareil photo au sens ou l'entend une immense majorité d'utilisateurs d'appareils, voire de smartphones, c'est d'abord un objet de désir un peu fantasmé par un marketing redoutable, ça peut être pour la frime, mais aussi une invitation à construire des images photo selon une tradition centenaire.
Mais si c'est seulement pour construire des images, on peut exactement faire pareil avec n'importe quel M argentique ou vissant; seul le support change ( pellicule ou capteur ) !!! Et pour huit fois moins cher.

Il a fallu que Leica se numérise, et que la famille M perdure; du coup, c'est la course à l'excellence technologique;
mais pour l'utilisateur, y a rien de changé : on en rate toujours autant avant d'en faire une bonne !!!