j'ai du mal à suivre ce fil car plusieurs paramètres semblent se mélanger :
d'abord la netteté du plan principal : elle est déterminée par l'optique, son réglage et plus ou moins bien restituée à la surface sensible en fonction des jeux mécaniques et de la finesse de la dite surface; le numérique est plus exigent car plus lisse
ensuite la profondeur de champ qui se résume à une perte de mise au point avant ou après le plan principal visé mais aussi la non planéité de la surface sensible; là encore le capteur numérique conduit à une plus grande exigence et plus le format est grand, plus c'est pointu;
mais construire sa profondeur de champ avec un réflex et optique à ouverture réelle n'est pas une utopie, c'est la base de la construction photo soignée !
par exemple, comment construire une prise de vue en hyperfocale sans fouiller en temps réel la profondeur de champ? et imaginez une optique à décentrement, vous faites quoi sans regarder dans le viseur donc sur le dépoli ?

Effectivement, les nouveaux reflex numériques AF avec optiques très lumineuses conduisent à s'affranchir de ces gestes de base; pour se les réapproprier, faites donc quelques photos argentiques avec un appareil à plaque; c'est comme redécouvrir la conduite auto avec une voiture ancienne à boite de vitesse non synchronisée...

J'ai conseillé à un proche d'acheter sur ce forum un R7 : parfait !
En le prenant en main, j'ai trouvé que son viseur, finalement, n'était pas des plus conformable.
Donc, et en dehors de tout esprit de collection, le R8 n'est il pas la meilleure solution puis que c'est le plus aboutit, le plus récent qu'il est toujours en SAV.
Le confort de visée pour un réflex, c'est quand même ce qui prévaut, n'est ce pas ?

Pas tout à fait d'accord car une belle marque doit quand même s'entourer d'un peu de cohérence pour gagner ou maintenir sa respectabilité.
Je vois une différence entre une bouteille de Chanel n° 5 vendue hors de prix pour un cout de fabrication ridiculement bas et une lentille optique vendue sans doute avec un coéf entre 5 et 10 car on ne peut pas comparer une référence de pure subjectivité et un objet industriel de rang accessoire mais qui repose sur un usage avéré.
Evidemment la réalité d'un prix est l'équilibre possible entre un vendeur et un acheteur mais dans une perspective de durabilité d'une marque et donc d'un réseau économique, attention aux déconvenues, surtout si la politique de prix n'est pas en phase avec la qualité d'un service après vente irréprochable.

on peut quand même se poser la question de la pertinence d'un tel prix pour une simple lentille certe avec son emballage, quand un beau R7 ou R8 révisé se vend 500€
a mon avis ce type de politique de cout des accessoires optiques dégoute plus qu'il ne sert et ouvre un boulevard au low cost asiatique; faudra pas venir pleurer des conséquences car en pratique, entre une lentille correctrice à 300€ et une autre à 60€ peut être un peu moins contrastée et peut être un peu moins homogène sous tous les angles, à l'usage, et sauf pour les adictes, c'est la moins chère qui se vendra.

http://www.interencheres.com/ventes_aux ... 2011-07-22

au cas ou un sumilixien ait envie de se faire plaisir...

Bonne chance.

humblement je vous donne mon avis : Leica a franchi le tabou du numérique et c'est très bien;
maintenant, l'esprit M reste bel et bien dans la visée télémétrique intégrée à un petit boitier rustique, minimaliste, fiable et durable avec super objectifs interchangeables;
en substituant un capteur à la pellicule, le tour est joué, sauf que la techno numérique apporte son lot de particularités;
réarmer l'obturateur au levier ? pourquoi pas; motoriser ? pourquoi pas; mettre un retardateur ? pourquoi pas; ce n'est qu'une continuité de ce qui existe depuis les années 1950...
se priver de pile ? impossible;
se priver d'écran ? grosse question car tout dépend de ce qu'on en attend :
- si c'est un écran de visualisation c'est un réel progrès car on peut vérifier qu'on n'est pas trop en écart de ce qu'on souhaite; en plus, on peut ENFIN estimer la profondeur de champ
- si c'est pour faire des réglages numériques, effectivement on dérive de l'esprit pionnier.

Idéalement on a besoin de quoi a minima en plus de la mise au point, du diaphragme et des vitesses : réglage de la sensi, type de fichier et balance des blancs; quoi d'autre qui ne soit pas gadget ?

Donc en limitant les services de l'écran au juste nécessaire de visualisation détaillée, on serait comblé, non ?

Nota : un bon outil n'a pas besoin d'un mode d'emploi utilisateur de plus de quelques pages...

alors ce salon, quel est le retour d'expérience ?

En espérant que ce salon ait été une réussite.

Pour info, en regardant le site de René Staub, il ne semble pas équipé de Leica; c'est drôle qu'il soit sollicité pour en parler ?

http://www.renestaud.com/studio/technik ... steme.html

2 ou 3 oreilles ? noir ? fonctionnel sans révision urgente ?

allez voir ce lien : http://www.focus-numerique.com/test-98/ ... in-18.html

l'auteur résume bien la situation, hors exploitation des fichiers : on est dans l'excellence exigeante avec limitations d'emploi + quelques défauts faciles à corriger à ce prix.

à toutes fins utiles, ces infos en lignes concernant la vente aux enchères d'un MD, d'un M3 et d'un R7, optiques et accessoires.

http://www.interencheres.com/ventes_aux ... 2011-05-20

d'abord tes photos me plaisent et je le dis;
ensuite, ok c'est fait au réflex ce qui enlève du suspens !!!
mais on peut aussi les réaliser au M; pour ma part, je fais du bracketing au diaphragme en jouant avec le plan principal de mise au point; c'est un peu la loterie mais parfois, la chance sourit;
ça se complique en utilisant un summicron 90; donc je me limite en général au 50mm en veillant bien à éviter les plongées ou contre plongées.

j'aime beaucoup les premiers ou seconds plans flous, difficile à maitriser avec un télémètre !

Merci pour ce retour d'expérience.
Ce système S2 est étonnement bien discret sur les forum, qu'il s'agisse des 24x36 ou des moyens formats.
Sacrée prise de risque pour Leica d'avoir abandonné le système R et toutes ses optiques.
Il semble quand même que les internautes considèrent le S2 comme un moyen format dans son usage, même si le S2 est taillé comme un 24X36 survitaminé.
La comparaison semble faire rage entre le S2 et le concept Hasselbladt, ce dernier ayant l' avantage de pouvoir changer de dos soit parce que le dos numérique est en panne, soit parce qu'on peut repasser en argentique, avantage sans doute relatif en terme de compacité, d'étanchéité...
Il faut voir avec le recul d'une longue expérience.
Concernant le test des images proposé, c'est vrai qu'avec les traitements d'images, on risque de perdre un peu de personnalité des familles optiques, et puis si l'image est très bonne, les écarts sont infimes entre deux marques.
je viens d'en faire l'expérience durant une semaine, très simplement en exploitant simultanément des jumelles Leica 10X42 et des Zeiss 10X32; franchement à l'oeil les écarts sont infimes malgré des définitions différentes, tout simplement parce que les niveau de qualité sont très élevés.

Sans vouloir envenimer le débat, je viens vous dire que j'ai utilisé le winder sur mon M4-2 de 1979, et celui d'un copain sur un autre M4-2 à la même époque; même comportement, même bruit sec : ça marche mais on a le sentiment que c'est trop brutal, et bonjour si la pellicule est mal engrennée.

Je n'ai pas eu le temps de vérifier si le winder était usant pour le boitier car j'ai revendu le tout pour acheter mon M4 super doux; depuis, je n'ai aucune envie d'un winder; pourquoi faire ?

C'est comme au tir au fusil, la cible doit être atteinte à la première cartouche, sinon, c'est qu'on est mauvais !
Ou alors on s'équipe d'un numérique Canikon spécialisé en vidéo !!! Pour le prix du winder, on a un boitier tout neuf qui va faire plein de rafales dans un silence total et sans fatigue des engrenages...