transaction en cours.

Il y a deux problèmes: ils sont liés, mais distincts:

1/ les vitesses de défilement sont mal réglées, la course d'un des rideaux empiétant sur celle de l'autre (d'où une partie non impressionnée du négatif sur le cliché 1);

2/ le tissus des rideaux est en mauvais état (d'où les traînées sur le cliché 2) tout particulièrement au pliage cousu.

Tout ceci est banal pou un modèle de cet âge.

Un révision complète s'impose et pas seulement un remplacement des rideaux qui ne servirait à rien si les mécanismes d'entraînement ne sont pas nettoyés, lubrifiés et réglés selon les règles de l'art.

pour une même scène à contraste moyen (éviter le plein soleil ou les soirs d'hiver), prenez des clichés la vitesse nominale et d'autres en à -1, -1/2, +1/2 et +1 diaphr. Une fois le film traité, en fonction du résultat et de vos préférences, vous choisissez la vitesse qui vous convient le mieux. On ne peut pas faire plus simple.

En général, la vitesse "réelle", celle qui permet les gris les plus nuancés, est presque toujours inférieure à celle qui est annoncée par la fabricant (compter de 1/3 à 1 diaphragme entier, selon le révélateur).

D'après ce qu'on peut voir sur les sites américains (rangefinder et l'ex APUG), ce film ne semble pas très facile a exposer et à développer.
Ce qui est sûr est que l'échelle des gris est vraiment courte: les noirs et les blancs se bloquent très facilement ou alors l'impression d'ensemble est grisailleuse.

Voici une question technique que j'aurais posée il y a quelques années à des réparateur expérimentés. Ceux-ci se faisant rare je me rabats sur les spécialistes éclairés de ce forum.

Constat n° 1: heureux possesseur d'un contrôleur électronique précis au 10.000 de seconde, j'ai constaté que les vitesses de presque tous les appareil datant de plus de 40 qui me sont passés dans les mains (une vingtaine en tout) étaient inexactes, parfois très sérieusement;

Constat n° 2: les leica à vis et, dans une moindre mesure, les premiers modèles M (du M3 au M5), tout particulièrement, ont des vitesses fausses, particulièrement entre le 1/1000e et le 1/125e, même après avoir été révisés par des réparateurs réputés (mesures effectuées trois ou quatre ans après les révision);

Ayant quelque expérience en matière de réparation (j'ai refait les rideaux et nettoyé/lubrifié entièrement quelques appareils), j'ai en outre constaté qu'il était pratiquement impossible, de caler des IIIc, IIIf, IIIg et M3 sur des vitesses exactes du millème de seconde à la seconde.
Il n'est pas difficile de parvenir à des choses à peu près précises, dans les limites de tolérance de la norme DIN, entre 1/250e et 1s., mais c'est beaucoup plus problématique au-dessus (même en agissant sur les vis de réglages spécialement dévolues à cette fin), soit parce que la course des rideaux n'est plus égale, soit parce qu'ils ne s'ouvrent plus du tout. Inversement, quand on parvient à un réglage correct du 1/1000e et le 1/500e, les vitesses inférieures ne sont plus dans les clous.

D'où mon hypothèse: les ressorts des rideaux ont, en tant que pièce mécanique, irrémédiablement vieilli en offrant aux variations de tension une résistance qui n'est plus linéaire, ce qui rend impossible un réglage idoine de l'ensemble des vitesses. Si mon hypothèse est correcte elle signifie qu'il faut définitvement admettre que ces vieux boîtiers ont aujourd"hui une plage d'utilisation définitivement plus réduite que ce que le sélecteur des vitesses laisse penser.

A vous lire...

répondu

Dans lmon MP, j'ai précisé trois choses: (1) que la graisse de l'hélicoïde avait vieilli (après 50 ans), si bien que la course de la mise au point, bien que parfaitement praticable, n'était pas d'une onctuosité parfaite; (2) que la bague des diaphragmes de ce modèle, bien que tardif (1960), n'est pas crantée et (3) que les lentilles sont dans un état impeccable, limpides, sans rayure, ni champignon, ni même micro-poussières.

J'ignore si "jean67" sait lire aussi bien qu'il sait écrire, mais telles sont les informations à partir desquelles il a décidé qu'il y avait lieu de "laisser tomber". Chaucun est libre de ses opinions, mais à condition d'être précis.

Je propose un boîtier Rollei 35 RF, monture Leica M.

Cet appareil est, fondamentalement, un Bessa R2M (Voigtländer) modifié sur quelques points:
-- les cadres de visée correspondent successivement aux focales de 40mm, 50mm et 80mm;
-- de larges renforts et surfaces caoutchoutées sont ajoutés sur le devant et à l'arrière du boîtier de façon à améliorer la prise en main ;
-- toutes les surfaces non caoutchoutées sont chromées (peinture anodisée).

En termes de fonctionnalités, le 35 RF est comparable au Leica M6, à ceci près qu'il n'a pas de cadre pour le 28mm et que sa vitesse d'obturation monte au 1/2000e (l'obturateur mécanique est à défilement vertical). Pour plus de détails, le manuel d'utilisation et la documentation technique sont accessibles ici: http://www.instructionsmanuals.com/u2/p ... 5RF-en.pdf

J'avais acheté ce 35 RF surtout parce que je souhaitais, pour le Summicron de 40mm, un cadre de visée plus précis, clair et contrasté que celui du Leica CL, ce qui est -- sans aucun doute -- le cas (pour mémoire, aucun autre boîtier en monture M n'a de cadre pour les objectifs de 40mm).
Ce Rollei a d'autres intérêts, notamment une bonne prise en main, une compensation de la parallaxe fiable et précise ainsi qu'une cellule remarquablement bien pondérée (jamais prise en défaut), mais il se trouve que je m'en suis, somme toute, très peu servi. Ne prévoyant pas un changement de mes habitudes, je m'en sépare.

Sur le plan technique, il n'y a rien à signaler: tout fonctionne comme il se doit, y compris la pile de la cellule. Une éraflure sur le dos du boîtier (effet d'une boucle de ceinturon) est à mentionner; pour le reste, je laisse apprécier l'état d'apparence d'après les photos ci-dessous (à venir demain).

Prix: 375 euros, frais de port inclus pour la France métropolitaine.

voici les photos (des fichier à meilleure résolution sont disponibles)
Je me rends compte au passage que ce boîtier est un des premiers fabriqués (n° 69)

Il est difficile de trouver de courts téléobjectifs de mauvaise qualité, mais il est encore plus difficile d'en trouver de véritablement excellents.

A votre liste, on pourrait ajouter une téléobjectif méconnu, de qualité remarquable, très peu coûteux et très peu encombrant: le Canon 3.5/100mm. Cette optique a cependant deux défauts: elle n'a pratiquement pas été diffusée en Europe, si bien qu'on ne peut l'acheter d'occasion qu'en Asie ou aux USA; l'une de ses lentilles a tendance à developper une réaction chimique opacifiant le verre (il ne s'agit pas de brume, de condensation ou de champignon, mais d'un problème de conception). Un exemplaire en bon état donne des résultats remarquables.

la visualisation microscopique de la granularité est assez étrange: comparer la Fomapan 200 avec tout autre film

IBERIT se présente comme une firme germano-chinoise en laissant entendre -- sans le dire explicitement -- que la conception est germanique et la fabrication chinoise.
La réalité est quelque peu différente. Sur le site rangefinder,
http://www.rangefinderforum.com/forums/ ... c&t=153388
des curieux ont remarqué que l'adresse de la supposée firme allemande est une simple boîte postale et que celle-ci est déclarée comme une filiale du groupe de distribution Walser lequel est spécialisé dans l'importation de matériels chinois, notamment Kipon, qui est, à son tour, une filiale de la société qui possède la partie chinoise d'IBERIT.

Ceci précisé, l'intérêt que ces objectifs peuvent présenter pour la photographie est une autre question.

Pour éviter ces problèmes, on soumet la cuve à une agitation peu vigoureuse, mais continue. Dans le meilleur des cas, on obtient un léger accroissement des détails les zones les moins exposées.
Mais cette technique remonte à l'époque -- jusque dans les années 1980 -- où les films étaient épais (aussi bien la couche sensible que la gélatine), ce qui permettait de différer ou de "retenir" les volumes de révélateur dans les zones les plus exposées (= gonflées de liquide). Aujourd'hui, avec les films à couches ultra-fines, plus aucun gain n'est à attendre de la technique du "bain d'eau" (water bath chez A. Adams), tout comme le bain d'arrêt est devenu inutile avec les films.

Tout est dans le titre.
Je précise que mon Hektor est de 1960 (dernière année de production), lentilles limpides, diaphragme parfait, avec des marque d'usages sur le fût.
J'attends en échange un objectif dans le même état que je puisse monter sur un appareil vissant (à défaut d'Hektor, un Canon ou un Nikkor de 135mm pourrait faire l'affaire).
Autre précision, je ne suis pas intéressé par les Hektor d'avant 1950 à verre non traité.

Le contraste relativement faible (toute proportion gardée), le grain fin et le temps de développement long sont autant d'indices qui pourraient suggérer, au contraire, une couche sensible très fine protégée par une couche épaisse de protections diverses, gélatine, anti-abrasifs, ant-halo (laquelle explique la durée accrue de traitement).

On trouvera ici un test au sujet de ce film traité en HC-110, dilution B:
http://blog.insolublepancake.org/2017/0 ... ro400.html
pour autant qu'on puisse juger à partir d'image à faible résolution (avec toutes réserves, donc), c'est convenable, sans plus.