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Sont-ce des audaces ? ou l'incapacité de concurrencer les innovations de leurs challengers ???
De précurseurs, puis leaders, ils sont devenus suiveurs...

Avec un elmarit 2,8/28 "safari" (1976 ou 1977). Fichtre, çà ne nous rajeunit pas!!!

A 7.000 Euros, on a droit au flare en prime ???

Rassure-toi, je ne suis pas vexé. Quand on fréquente les forums, il faut savoir (presque) tout entendre.
Je comprends parfaitement qu'on puisse ne pas apprécier un R8-R9. C'est vrai que l'aspect surprend la 1ère fois. Mais dès qu'on le prend en main je t'assure qu'on n'a pas, mais alors vraiment pas, l'impression de tenir un jouet.
Mais, bon, on est un peu hors sujet...

Celui qui n'a jamais photographié au R8 ou au R9 ne peut pas comprendre...

C'est LEICA qui a choisi son partenaire. Mauvais choix.

Chaque fois que je reprends mon R9, je râle (le mot est faible) contre LEICA qui a:
- abandonné ce boîtier réflex extraordinaire
- ne l'a pas "numérisé", après nous avoir mis l'eau à la bouche avec le DMR.
Pour moi, c'est un aboutissement de l'appareil photographique: tout y est sauf ce qui est inutile. En 1997, lorsque j'ai vu un R8 en vitrine, je l'ai essayé, j'ai visé, et j'ai commandé... Pourtant j'avais un M6 et j'avais eu de nombreux R Letz ou LEICA. Mais les R8 - R9, c'est autre chose. Erwin Puts dans son ouvrage est d'ailleurs très élogieux sur cet appareil. Certes il ne lui manque que l'autofocus dont l'intérêt n'est pas forcément déterminant pour tous les types de photos.
Çà n'enlève pas les qualités d'un M, mais c'est autre chose.
Et puis, sur un M numérique, être obligé d'enlever une semelle (dont on ne sait que faire quand on est un peu pressé à l'extérieur) pour changer rapidement une batterie ou une carte....

P..., j'aurais dû attendre pour faire changer mon capteur!!!

Çà a été à peu près vrai jusqu'au M6. Mais les problèmes ne sont pas apparus avec le numérique. Le M7 a eu pas mal de problèmes de jeunesses (le codage DX entre autres que LEICA s'est décidé à intégrer 25 ans après les autres, mais qui fonctionnait mal au début - ressorts qui empêchaient la sortie de la cartouche).
Bien d'accord avec çà. LEICA garde un savoir-faire unique (ou presque) dans les optiques, MAIS,
1- à quel prix ? Comment apprécier le rapport qualité/prix d'un apo summicron 50 ou du dernier noctilux ?
2- La fabrication de ces optiques est loin d'être parfaite malgré le prix. J'ai eu des optiques neuves qui ont fait plusieurs fois l'A.R. à Solms pour différents problèmes. C'est inadmissible.
Quant aux boîtiers, je me suis toujours étonné que LEICA n'ait pas profité du passage au numérique pour modifier l'ergonomie d'un boîtier qui date quand même de 1953.
Il y a un moment ou le coeur et l'attachement à une marque ne suffisent plus. Le portefeuille décide. Acheter des boîtiers à 5, 6, ou 7000 Euros autorise à être exigeant...

C'est effectivement un mythe soigneusement entretenu. La qualité de fabrication n'est plus à la hauteur de sa réputation depuis longtemps. Seule la qualité de calcul, de conception des objectifs reste au 'top".
Dans le cas du capteur du M9, c'est plus grave qu'une faiblesse de qualité en fabrication. Il semble bien qu'il s'agisse d'un problème de conception qui n'est pas résolu à ce jour; du moins d'après ce qu'on peut supposer d'après la maigre communication LEICA.

Et froide logique consumériste pour le client...
Moi aussi je garde mon M9-P pour le moment. Mais le lien est cassé... Je commence à trouver que j'ai dépensé suffisamment (trop) d'argent avec le matériel LEICA.
D'ailleurs, il serait temps que je change mon avatar!

C'est bien çà le problème! Il semble bien que les capteurs remplacés soient identiques aux capteurs d'origine; donc avec la même fragilité.
De quoi être inquiet, triste, ou en colère...