J'ai utilisé un 50 mm pendant 30 ans. J'avais bien un 90mm, mais j'ai dû faire moins de 100 photos avec car en fin de compte, pour le portait, je préfère le 50 mm. Je ne l'ai guère utilisé que pour le paysage, car il écrase un peu la perspective. Pour le portait, je préfère situer le sujet dans son contexte et le 50 mm me convient bien. De plus, la distance au sujet me satisfait, car je suis plutôt timide. Il y a 3 mois, j'ai acheté un 35 mm. Je l'utilise systématiquement lors de mes nombreuses balades à pieds dans les environs de Toulon (La Londe - Fort de Bregançon : la plus belle promenade de la côte d'Azur ). J'apprécie la profondeur de champ et la largeur du cadre du 35 mm. Cela étant, il me faudrait un second boitier car une fois l'objectif sur l'appareil, je n'ai pas envie d'en changer et je regrette souvent de ne pas avoir un 35 et un 50 à disposition immédiate. Un inconvénient du 35 est qu'avec mes lunettes, je ne perçois pas tout le cadre. N'existerait-il pas un M4 avec un viseur de 0,62 ?

Merci pour ces précisions. Il y a un très bon esprit sur ce site, auquel s'ajoutent des compétences pointues. En prime, la qualité des photos que j'y visionne témoignent des capacités techniques et artistiques des habitués, ainsi que de leur sensibilité et de leur humour. Je m'y inscris. Courrier suit.

j'ai acheté il y a quelque temps un summicron 35 mm fabriqué au Canada (n° 2711437). Je n'ai pas de parasoleil.
Par contre, je dispose de 2 parasoleils pour mon Summicron 50 mm acheté neuf en 1970 (n° 2350230).
Question : puis-je utiliser l'un de ces parasoleils pour le 35 mm, sans risque de vignetage ?
Merci.

On lit mieux les négatifs à travers des feuillets acétate mais ils y prennent davantage la poussière qu'avec des feuillets cristal.

Voici les différents éléments du MODULAR :
- un plateau et une colonne sur laquelle coulisse un organe supportant le module LUMO et intégrant un soufflet-porte objectif;
- le module d'éclairage LUMO qui comprend la boîte à lumière avec une ampoule halogène 12V/100W, un transformateur BT/12V et une boite de diffusion;
- le module COLOR (pour la couleur) ou VARIO (pour le N&B) se fixe en avant du LUMO. Il contient les filtres et les boutons qui permettent de les régler, ainsi qu'une manette d'escamotage qui permet d'escamoter les filtres - très pratique pour la mise au point - tout en conservant les réglages.
- Un porte négatif, remarquablement bien conçu.

Il est nécessaire de disposer du LUMO pour utiliser le module COLOR ou VARIO. La lumière est diffuse (ou semi-dirigée ?).

Il existe un module qui s'appelle MODULAR 70 BW qui remplace l'ensemble LUMO + COLOR (ou LUMO + VARIO). Ce module moins onéreux ne contient aucun filtre et procure une lumière dirigée par condensateur.

Je te fais passer le schéma sur ton e-mail

Je possède un Durst Modular Color. Il s'agit d'un agrandisseur extrèmement fiable, en alu moulé. L'éclairage se fait via une boite à lumière et un dépoli. Je viendrai apporter des précisions ce soir because boulot. Voir le type du pied (la colonne "pro" est moins sujette à vibration, ce qui facilite la mise au point).

SIRIOPLA, c'est une bague Durst qui établi le lien entre l'objectif - qui se vise sur la bague - et le support d'objectif de l'agrandisseur (la bague y est bloquée en serrant une vis). Si l'on veut tirer du 6x6, il faut un objectif de 80 mm avec une bague différente de celle nécessaire pour un objectif 50mm. En fait, la bague est fonction de la focale de l'objectif utilisé. Cela permet de tirer des négatifs de formats différents avec un même agrandisseur, en changeant l'objectif + le support.

Cela étant, je connais - un peu - Durst, pas les autres marques. Peut-être n'est-il pas nécessaire de disposer d'une telle bague avec d'autres matériels.

Par ailleurs, j'ai possédé un Durst M600 - acheté au début des années 70 - puis un Durst Modular. Pour une même focale, les bagues d'adaptation étaient différentes. Il faut donc connaitre la marque + le modèle.

Si vous avez un Durst, il est préférable d'acquérir l'objectif avec le support qui va avec. Si votre agrandisseur est d'une autre marque, il faut vous renseigner, en précisant ici la marque et le type de votre équipement. Les summiluxiens me paraissent être multiples et expérimentés.

Renseignez-vous aussi auprès du vendeur : quel agrandisseur utilisait-il ?

Je connais bien Photo Lumière et je faisais récemment ce commentaire :

"Il existe à Toulon un exceptionnel magasin de matériel photo ancien. On y trouve en particulier des équipements et des pièces détachées de labo photo et d'agrandisseurs (par exemple des platines porte-objectif Durst en vrac dans une bassine en plastique). Il y a de tout mais rarement des Leica. Ses coordonnées : Photo Lumière - 1, rue Dumont d'Urville (c'est à côté de la gare SNCF). Tél : 04 94 31 11 31 - Fax : 04 94 31 04 24 - e-mail : photolumiere@wanadoo.fr. Site internet : www.photolumiere.fr."

Camara Marseille ne vend que du neuf. Compte-tenu du service, j'y passe mes commandes plutôt que d'aller ailleurs (dernièrement : un scanner 4180 Epson).

Je suis à Six Fours.

Bon réveillon et excellente année 2006.

Dans notre belle région, il devient difficile de trouver des vendeurs qui sont des praticiens capables de parler d'autre chose que de vendre des appareils photo comme des machines à laver (50 millions de pixels, zoom 200 fois, 50 modes expliqués dans une brochure de 300 pages en 10 langues, etc.), souvent en prenant de haut le chaland, pour compenser une insuffisance profonde.

J'ai redécouvert le magasin Camara, rue de Rome à Marseille, où j'ai acheté en 1969 mon Leica M4 pour environ 1 700 francs de l'époque avec sac en cuir ( le Mark était à 1 Franc...) ainsi que mon 1er agrandisseur un an plus tard, un Durst M600 avec optique Berthiot.

Le magasin a été refait à neuf. Il faut impérativement demander Paul qui a été éduqué au Leica et qui, avec 35 ans d'expérience et de passion, est capable de présenter un produit avec ses forces et ses faiblesses - autant du point de vue technique (pb récurents) que sous l'aspect de l'utilisation de terrain. Il m'a également fort aimablement et patiemment expliqué au téléphone (j'habite à Toulon depuis 3 ans, après 25 ans de périnégrations autour du globe) comment récupérer les données d'une carte CF en allant chercher un logiciel sur Internet.

HCB a acheté son premier Leica rue de Rome, à Marseille. Mais Paul n'était pas encore né...

La base télémétrique du Zeiss, par rapport au Leica M, elle est comment ?

J'en remets une couche sur le porte-négatif. Le mien est un Durst (Modular) avec deux caches métalliques, le cache supérieur étant très légèrement plus grand que le cache inférieur. La planéité est parfaite. Le dépoli de la boite à lumière (couleur) repose sur le cache supérieur. Je ne connais pas non plus de problème de poussière. Le cas échéant, je retire le porte négatif et je souffle délicatement sur le film (je n'utilise jamais de pinceau). De plus, mon agrandisseur est à lumière diffuse, ce qui estompe un peu les petites pétouilles.

En fait, l'environnement étant considéré comme satisfaisant, les problèmes de planéité et de poussière dépendent sans doute de l'agrandisseur et du porte négatif qui va avec. Il n'est pas possible de donner une réponse générique.

NB :
1°) j'utilise le présent, mais en fait, je viens de déménager et je vais équiper un labo dans une pièce à établir dans mon "garage", avant Pâques.

2°) Il existe à Toulon un exceptionnel magasin de matériel photo ancien. On y trouve en particulier des équipements et des pièces détachées de labo photo et d'agrandisseurs (par exemple des platines porte-objectif Durst en vrac dans une bassine en plastique). Il y a de tout mais rarement des Leica. Ses coordonnées : Photo Lumière - 1, rue Dumont d'Urville (c'est à côté de la gare SNCF). Tél : 04 94 31 11 31 - Fax : 04 94 31 04 24 - e-mail : photolumiere@wanadoo.fr. Site internet : www.photolumiere.fr.

J'ai acheté une paire de Pierre Etienne Léon lorsque j'habitais Nouméa. A l'époque, l'usine était dans la région parisienne mais elle s'est maintenant implantée dans la banlieue Marseillaise (je peux en retrouver les coordonnées facilement si nécessaire). J'ai dû changer les graves/médium - montées 2 par 2 en push-pull - situés à l'avant, il y a 2 ans (le pourtour en mousse s'était désagrégé). Mon interlocuteur très agréable et efficace m'a donné les coordonnées de son fournisseur, tout aussi agréable et efficace. L'affaire a été réglée en un coup de téléphone et à un coût bien moindre que celui d'une paire d'enceintes. Le remplacement est un jeu d'enfant.

Ces enceintes possèdent une dynamique et un rendu époustouflant, eu égard à leur prix.

J'abonde dans le sens de Mektoub : j'ai déménagé 14 fois en 30 ans et, dans certaines régions - vers St Etienne par exemple - l'eau valait de la Volvic. Par contre, en sus des traces de calcaire, il m'est arrivé - à Nantes plus précisemment - d'avoir des incrustations dans la gélatine. De l'analyse à la loupe, il semble qu'il s'agit d'impuretés d'origine végétale. Le film parait impeccable à première vue, mais à la loupe ou sous l'agrandisseur, c'est une catastrophe irrémédiable (si quelqu'un a un truc autre que la manipulation sous Photoshop, je suis preneur). Depuis, je fabrique mes produits avec de la Volvic.

Je suis convaincu que la pince est à proscrire, pour les raisons exposées par Mektoub. Je me méfie aussi des savons et autres agents mouillants qui ont tendance, par nature, à encrasser le film sauf à les utiliser à faible dose, mais avec de l'eau de bonne qualité.

Bref, si on n'a pas la chance d'avoir de l'eau du robinet type SPA : Volvic est une bonne alternative pour la préparation des produits (sauf pour le bain d'arrêt, pour ceux qui en utilise, car le passage y est rapide) et pour la dernière eau de lavage. Comme je ne fume pas, le prix d'un litre de temps à autre m'est supportable.

Un complément concernant l'agent durcissant : sous nos latitudes, il ne sert strictement à rien et en prime, il faut laver le film beaucoup plus longtemps. L'agent durcissant est à utiliser lorsque la température excède 24, voire 26°.

J'ai également connu cela. Le probème a disparu après avoir nettoyé la spire avec un brosse à dents usagée, la spire ayant été préalablement laissée à tremper dans du vinaigre. Comme Zekkar, je pense que c'est dû à du calcaire. Le dépôt est sans doute très faible mais il suffit à empêcher le glissement du film. J'utilise les mêmes spires depuis 40 ans et, moyennant ce petit exercice de nettoyage, j'en suis très satisfait.

Cela étant, une cuve qui ne nécessite que 250 ml de produit peut être une aubaine : 1l = 8 films en 1+1 donc moins à touiller la poudre (pour les ceuces qui préfèrent la poudre du D76 par exemple). Question : quel est la quantité mini de révélateur dont il faut disposer pour développer correctement un film ? Il me semble que Kodak a traité de ce sujet quelque part.

Je n'aime pas trop changer mes habitudes.

J'utilise souvent la méthode de Jean D. (remplacement de l'eau de la cuve, une dizaine de fois), surtout l'hiver, lorsque l'eau du robinet est trop froide. Seul problème : il faut être disponible. Je pense que c'est non seulement la méthode la plus économique - sauf à avoir, comme moi, un forage qui délivre de l'eau analysée pure et sans cochonnerie - mais aussi une des plus efficace.