Dans mon cas — et je ne dois pas être le seul — l'AF est un gadget inutile dans la plupart des situations (architecture, paysage, portrait, scènes avec personnageS (hyperfocale), etc.) et je ne fais pas de photo de sport.
Par contre, j'aimerais sans doute pouvoir en disposer pour l'un de mes sujets favoris, qui est le ballet, mais là, … l'AF déclare forfait ! (*)
D'autre part, je me permets quand même de sourire quand je lis, dans la presse spécialisée, que le nec plus ultra est l'AF avec "retouche manuelle" !.
Quant à l'absence d'AF sur le Leica R, c'est bien l'une des raisons qui me l'ont fait choisir, en plus de la qualité des optiques, de la fabrication et la stabilité (pérennité) du système.
Certains me rétorqueront qu'un AF est débrayable, mais c'est oublier que la MAP manuelle d'un système AF est loin d'être performante ! (voir Alain, ci-dessus)
Je m'étonne aussi de voir des adeptes de la MAP télémétrique vanter les mérites de l'AF quand ils utilisent un reflex, … cela doit friser la schize ! Non ?
Mais Alain a raison d'évoquer le problème du marketing (intox) et des jeunes qui débutent d'emblée avec l'AF. Mais c'est également vrai pour l'exposition (automatique) et l'avancement du film (motorisé) … il a même existé un compact (prototype ?) à cadrage automatique (si, si, par "repérage automatique du sujet principal") !
Enfin, je reconnais que pour faire une MAP en manuel, dans des circonstances difficiles, non seulement il faut pouvoir disposer des plus grandes ouvertures possibles, mais cela demande aussi de l'entraînement, une attention très forte, une très bonne acuité visuelle et … c'est très, très, fatiguant !
(*) en photo de ballet, il m'arrive de pouvoir maintenir la MAP, en continu, sur un danseur durant une "diagonale" car, au préalable et sans relâcher la bague de MAP, je "mémorise" la position de la main, pour les principales distances ; fond, milieu, avant scène. Et, malgré mon âge, j'ai la chance de pouvoir encore disposer d'une excellent acuité (après correction).