Le premier article évoquant le M8 la semaine dernière était un papier de l'AFP qui informait de la vente des actions par Hermès. L'auteur parlait aussi de Capa avec son Leica...

Point de vue du journaliste: ce sont des erreurs d'inattention un peu bêtes. Comme c'est pas l'essentiel du message, on va pas vérifier ce que d'autres ont écrit avant nous. On fait la bourde, et du coup, les spécialistes lisent l'article à l'aune de cette bourde. Et nous éreintent en se disant que si tout est à l'avenant, nos infos sont nazes.

Là je suis partagé, j'essaie de défendre les journalistes (j'en suis un, en bas de gamme) et j'aime bien Leica, sans être spécialiste... j'ai même réagi un peu méchamment sur le site de Libé.

Désolé, j'ai cité l'article dans l'autre sujet (boîtier pro)... Doublon que je peux effacer ?

Sinon, autre erreur dans Libé, Capa et son Leica...

EDIT: à la lumière de vos excellentes contributions, je reconnais que je me suis trompé et que Capa avait bien des Leica. Dont acte. A ma décharge, je n'ai pas écrit d'article, mais seulement bavardé sur un forum sans vérifier l'info.

Denis, journaleux.

Un article dans Libé, avec une belle erreur de frappe pour le prix du M8 (425 euros au lieu de 4 250, c'est là qu'on voit bien que c'est pas un boîtier pro - je déconne, hein) et toujours le mythe bien vivace de Capa en Leica alors qu'il avait des Contax...

J'ai beau avoir la carte de presse, je suis d'accord avec Pascal Méheut quand il dit quelque part (sur un autre site je crois) que beaucoup de journaleux se contentent de faire des copier-coller d'anciens articles. Ou pire, comme je l'ai écrit dans une réaction sur le site de Libé, de trop lire les confrères sans vérifier.

Y a pourtant bien d'autres noms à citer que celui de HCB dans les utilisateurs de Leica...

M6 TTL 35 mm

J'ai vécu à Calais, à l'époque où le centre de Sangatte était encore ouvert. Ce n'était pas à proprement parler un centre de rétention, il était sous responsabilité de la Croix-Rouge. Mais je suis particulièrement sensible à ce phénomène de société et à tout travail de photographe qui en rend compte.

A noter que ce problème est présent aussi à la Réunion, ou non loin... des Comoriens tentent la traversée vers Mayotte tous les jours, à bord de fragiles barques. Beaucoup en meurent. Une fois à Mayotte (collectivité française d'outre-mer, où tous les droits de la République ne sont pas ouverts), ils essayent souvent de venir à la Réunion, qui fait figure d'Eldorado dans l'océan Indien...

Merci Sylvain

Le pire, ici, quelque part, ce n'est pas la difficulté à se procurer des produits et papiers, c'est la rareté des expos photos.

On a bien quelques plasticiens, mais c'est pas ma tasse de thé. Heureusement, une association a proposé récemment une exposition de David Goldblatt, photographe sud-africain, et aussi de photographes mozambicains, dont Ricardo Rangel, le père du photojournalisme de ce pays.

C'est sûr que c'est une chance: si j'étais en métropole, j'aurais eu peu de chances de connaître ces deux photographes. De plus, ici, on peut se procurer facilement les catalogues de la biennale de photographie de Bamako. Cela ouvre des horizons très intéressants au petit Blanc que je suis. Mais, malgré tout, les expos sont vraiment rares ici et c'est dommage.

C'est un peu la province perdue en métropole, sans possibilité de prendre la voiture ou le train pour gagner Paris et s'en mettre plein les yeux...

C'est sûr que la série n'est pas à la hauteur du reportage sur l'hôpital. L'implication est moindre, c'est évident Le sujet est moins fort.

Sans vouloir dénigrer la mode "revival" qui parcourt les campagnes métropolitaines, ceci reste quand même du folklore revisité...

Le reportage à l'hôpital, c'est la vérité de ce qui se passe à notre époque.

Dans ma bouche, c'est un compliment pour ton Grand Oeuvre, Marielle. Dont j'espère qu'il sera édité un jour. S'il faut ouvrir une souscription, je suis sur la liste.

Sincèrement,

Denis

Oui, Laurent, j'ai entendu parler de cette expo que j'ai ratée par la force des choses. Ce photographe ne fait pas partie des stars mais gagne à être connu.

Mon problème, Sylvain, c'est que j'aime pas les plages... Je suis sérieux. D'ailleurs, les trente km de plages de sable noir ou blond de la Réunion ne sont pas la raison qui m'ont fait venir ici. Pour me consoler de toutes ces avanies, j'ai les plus beaux paysages de montagnes en climat tropical du monde Un paradis de la randonnée (souvent pluvieuse, certes)

PS: avec le volcan le plus actif du monde, en ce moment...

Femmes réunionnaises riant contre forces de l'ordre en plein sérieux




M6 TTL Summicron 35

La photo de la "potière", un modèle, c'est vrai.

Je serais ravi d'aller chez un revendeur préféré et de lui demander des TriX. Je ne peux pas. Le revendeur du coin assure encore, en labo, c'est vrai, et c'est appréciable (il est le seul de tous les labos à assurer le développement de dias, il développe pour tous les autres - le compte à rebours est lancé).

En matériel, Leica, c'est râpé. Ça n'existe pas. En films noir et blanc, heureusement que j'ai le grossiste. Et encore, il commence à regimber. En produits de développement et papiers, pareil.

Donc quand je lis qu'il faut privilégier les revendeurs "physiques", et pas le net, je veux bien. Si j'optais pour cete solution, je pourrais tirer une croix sur Leica.

Mon dernier achat Leica (en cours), c'est chez Nicolas Muro. Il a un centre consell Leica, mais moi, je n'ai pu lui rendre visite, alors je commande chez lui par mails, et par l'intermédiaire de Summilux.net. Ceci dit, il est sûr que lors de mon prochain voyage en métropole, j'irai le voir, car il est de la race des revendeurs préférés. J'en ai connus en métropole, jadis, au temps où le numérique n'avait pas tout trusté.

Je sais que Lille n'a plus de centre conseil Leica. Qu'à Saint-Quentin, en Picardie, où j'habitais, il est sans doute de plus en plus difficile de se procurer des chimies, des films et des papiers. Mais il suffit de prendre sa voiture et de faire 150 km pour en trouver. Moi, avec la meilleure volonté du monde, je suis obligé de commander par internet car les revendeurs locaux ont fait le choix du tout-venant, du numérique en clair. Et encore, le M8, ils ne l'auront pas. Ils auront la grosse artillerie, avec six mois de retard. Je ne les blâme pas. Mais qu'on ne me blâme pas non plus d'avoir recours au net...

Précision: contrairement aux métropolitains, quand j'ai recours au net, je paie la TVA (certes réduite ici), l'octroi de mer et les taxes douanières, même si les produits viennent de France... Au final, je n'y gagne pas. Alors que l'une des principales motivations, en métropole, de l'achat par le net, c'est l'économie... Chez moi, c'est une nécessité.

Merci pour l'info. Je suis allé voir les photos sur le site... on est plutôt dans l'illustration, je reste un peu sur ma faim. C'est une nouvelle tendance, très visible dans Libération depuis quelques années: l'illustration plutôt que le reportage "à l'ancienne". Ici, des fragments, des visages tronqués, des bouilloires sur le feu... point de vrais gens cadrés "bêtement"..., complètement, en situation.

Maintenant, peut-être que la vraie expo en montre plus, je ne sais pas.

Je ne critique pas, je constate cette tendance. Je ne dis pas que je n'aime pas. Mais je me demande si le reportage "social" peut se contenter de ces non-dits, ces hors-champs...

La Bretagne, c'est comme une île . En moins pire. Si tu pètes les plombs, tu prends ta voiture et tu peux aller à Paris chercher des pelloches. Moi, faut que je prenne l'avion, c'est moins simple... et y aura moins à photographier pendant le voyage.