Au delà de toutes les réponses précitées concernant surtout la discrétion, l'encombrement et le silence, il existe pour moi un avantage primordial à la visée télémétrique que n'offrira jamais le reflex : le champ de vision qui nous est offert tout autour de la plage de PDV, sauf au 28 mm qui exploite tout le viseur.
Ainsi, il est plus confortable de créer sa composition si on maitrise bien clairement les éléments qui entourent le sujet. De même, en reportage, on peut surveiller ce qui se passe hors champ : ceci peut nous permettre par exemple d'attendre que l'homme à vélo vienne compléter notre composition en rentrant dans la scène, ou décaler notre cadrage car le manifestant à gauche brandit plus haut sa pancarte...
C'est pour moi le plus gros atout du télémètre.

J'ai débuté à l'âge de 11/12 ans avec un Canonet prêté par mon père. Le virus ne m'a jamais quitté. J'ai eu bon nombre de reflex par la suite : Olympus, Contax, Nikon, Canon, et j'en utilise encore professionnellement tous les jours, en numérique. Pour autant, je rêvais depuis toujours d'un petit boîtier télémétrique discret, réduit à l'essentiel, silencieux, offrant un rendu similaire à mon Rolleiflex 3,5 Planar, aux optiques Carl Zeiss que j'utilise dans le boulot sur Hasselblad, ou à celles que j'avais connues sur Contax. J'ai toujours aimé le look M avec un Leicameter dessus. Aussi, il y a trois ans, quand j'ai trouvé un M4P avec ladite cellule et un simple Cron 50, j'ai craqué : je ne le regrette pas, et je ne me sépare JAMAIS de cet ensemble.

Salut,
J'ai beaucoup de sacs pour le boulot et le gros matos mais pour le Leica qui m'accompagne TOUJOURS, je suis un inconditionnel du Domke F803. C'est une besace étroite en coton très épais, qui accueille des compartiments par le biais de velcros intérieurs, possède une poche extérieure au dos pouvant contenir des documents format A4. Elle est insoupçonnable. Domke étant aujourd'hui introuvable, il faut se rabattre sur leurs licenciés : Mekko.
Je poste une image dès que j'en ai une.

Pour moi c'est le 50 mm... Même si j'utilise principalement le Leica pour faire des portraits et que je suis très attiré par le 75 mm, le 50 mm est la meilleure école pour se positionner par rapport à son sujet, soigner ses arrières plans, oublier la technique et privilégier l'émotion.